État civil :
Né le 27 avril 1806
Décédé le 24 novembre 1894
Profession :
Commerçant
Département :
Vaucluse
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 7 janvier 1882 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

GRANIER (RÉGIS-FRÉDÉRIC), représentant en 1849, sénateur de 1876 à 1882, né à la Palud (Vaucluse) le 27 avril 1806, dirigeait à Avignon une importante maison de soieries. Juge au tribunal de commerce de cette ville, qu'il présida pendant plusieurs années, conseiller général de Vaucluse, nommé en 1848 maire d'Avignon, et d'opinions conservatrices, il fut élu, le 13 mai 1849, représentant de Vaucluse à l'Assemblée législative, le 2e sur 5, par 32,056 voix (58,830 votants, 78,705 inscrits). Il siégea dans la majorité, mais prit peu de part aux délibérations parlementaires, ayant été chargé par le gouvernement d'une mission en Italie et dans les provinces rhénanes, pour y étudier les questions des garances, des soies et de la fabrication. Catholique fervent, M. Granier avait pris, au nom du conseil municipal d'Avignon et du conseil général du département, l'initiative d'envoyer à Pie IX une adresse, lorsque celui-ci quitta Rome, afin d'offrir au pape l'hospitalité de la cité où « pendant près d'un siècle régnèrent les souverains pontifes ». Après le coup d'Etat du 2 décembre 1851, M. Granier fut inscrit par le prince-président sur la liste des membres de la Commission consultative. Mais il ne crut pas devoir accepter, et, rentré dans la vie privée, s'occupa surtout de son commerce, ainsi que de la fondation d'une Société de secours mutuels, dont il fut le président. Il dirigea aussi les travaux de la chambre consultative d'agriculture d'Avignon. En mai 1870, il soutint le plébiscite et fit voter oui. M. Granier reparut au parlement le 30 janvier 1876. Elu sénateur de Vaucluse par les conservateurs, avec 109 voix sur 209 votants, il vota avec la droite : pour la dissolution de la Chambre des députés (juin 1877), et pour le gouvernement du Seize-Mai, puis contre le cabinet Dufaure, contre les lois sur l'enseignement présentées par M. J. Ferry, contre les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc. Il ne fut pas réélu en 1882. Chevalier de la Légion d'honneur au 21 juin 1851.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

GRANIER (RÉGIS-FRÉDÉRIC), né le 27 avril 1806 à La Palud (Vaucluse), mort le 24 novembre 1894 à Sorgues (Vaucluse).

Représentant du Vaucluse à l'Assemblée législative de 1849 à 1851.

Sénateur du Vaucluse de 1876 à 1882.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 240.)

Agé de 76 ans, Régis Granier ne se représenta pas aux élections de 1882 et se retira définitivement de la vie politique. Il continua de superviser la marche de sa maison de soieries et vécut surtout dans son château de Fontgayarde, à Sorgues. C'est là qu'il s'éteignit le 24 novembre 1894, à l'âge de 88 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Régis GRANIER

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