État civil :
Né le 28 février 1851
Décédé le 25 février 1933
Profession :
Industriel
Département :
Seine-Inférieure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 28 janvier 1900
Fin de mandat le 3 janvier 1909 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GERVAIS (JULES, Charles), né le 28 février 1851 à Paris, mort le 25 février 1933 à Paris.

Député de la Seine-Inférieure de 1889 à 1898.

Sénateur de la Seine-Inférieure de 1900 à 1909.

Né à Paris, Charles Gervais aura laissé un nom plus illustre par la fabrication des fromages qui portent son nom que par sa présence au Parlement, où il ne siégea pourtant pas moins de dix-huit ans, neuf à la Chambre des députés et neuf au Sénat.

En 1889, à 38 ans, Charles Gervais occupait déjà une position tout à fait en vue dans le département de la Seine-Inférieure ; maire d'Elbeuf-en-Bray depuis six ans et déjà conseiller général de Gournay-en-Bray - il le restera jusqu'en 1931 - lorsque les militants républicains vinrent le solliciter dans son château d'Elbeuf afin de tenter d'enlever aux monarchistes l'arrondissement de Neufchâtel. Il tint à préciser que s'il était républicain en effet, sincèrement attaché aux institutions et prêt à défendre la constitution, il entendait conserver son indépendance.

Il recueillit 8.943 voix dès le premier tour, le monarchiste Ramet n'en réunissant que 7.772. Quatre ans plus tard, aux élections législatives de 1893, il l'emportera encore bien plus aisément, écrasant le conservateur Sentupéry par 11.103 voix contre 2.503.

A la Chambre des députés, pendant les neuf années qu'il en fut membre, l'activité de Charles Gervais apparaît comme des plus minces. Sans doute prit-il plus de part aux travaux des commissions, mais il est très souvent absent, il s'en excuse.

En 1898, il se présente au Sénat pour remplacer Rouland père qui vient de mourir, mais il ne recueille que 605 voix contre 805 à Fortier qui est élu. Nouvelle déception aux élections législatives du 8 mai 1898 : Charles Gervais perd son siège de député.

Cependant, ce succès qui paraît désormais le fuir, il va le remporter au renouvellement du Sénat du 28 janvier 1900, quoique difficilement - au deuxième tour - par 746 voix seulement sur 1.470 votants.

Au Luxembourg, où il s'inscrit au groupe de la gauche républicaine, il participe plus assidûment qu'à la Chambre aux débats des commissions, surtout à ceux de la troisième commission d'intérêt local, mais ses interventions en séance sont aussi rares.

Soumis à réélection en 1909, Jules Gervais, comme il n'avait obtenu au premier tour que 547 voix sur 1.470 votants, se retira de la compétition. Ainsi se terminait sa carrière parlementaire. Le souci de ses affaires, de plus en plus florissantes, ne l'empêcha pas de demeurer jusqu'à l'âge de 80 ans un des membres les plus écoutés du Conseil général de la Seine-Inférieure. Deux ans plus tard. le 25 février 1933, il s'éteignait à Paris.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles GERVAIS

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