État civil :
Né le 24 mars 1870
Décédé le 5 décembre 1941
Profession :
Industriel
Département :
Ille-et-Vilaine
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 6 janvier 1924
Fin de mandat le 9 janvier 1933 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GARNIER (PAUL), né le 24 mars 1870 à Redon (Ille-et-Vilaine).

Sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1920 à 1933.

Paul Garnier appartenait à la race des modestes et des consciencieux. Sur ses origines, au demeurant plus qu'honorables, on possède seulement les données essentielles. Il était né le 24 mars 1870 d'une famille bretonne fortement enracinée en Ille-et-Vilaine. Après avoir recueilli la succession de son père qui tenait à Redon une fabrique de machines agricoles, il entreprit une carrière élective de type traditionnel, dans le cadre de sa petite patrie : d'abord conseiller municipal et maire de Redon, puis conseiller général, enfin sénateur pendant treize années.

Son entrée au Sénat date de l'immédiate après-guerre. Les hostilités avaient perturbé le renouvellement régulier du Sénat et deux tiers des sièges furent renouvelés ensemble aux élections du 11 janvier 1920 qui marquèrent un assez net succès de la gauche républicaine, parti de centre droit auquel adhéra Paul Garnier, élu au deuxième tour avec 459 voix sur 1.090 suffrages exprimés. La série de l'Ille-et-Vilaine ayant eu un mandat écourté, il sollicita à nouveau le suffrage des électeurs sénatoriaux le 6 janvier 1924. Son succès fut plus net encore puisqu'il passe dès le premier tour, avec 557 voix.

Pendant treize ans, Paul Garnier participe aux travaux de la commission du commerce et de l'industrie, à laquelle ses compétences le portaient naturellement. Peu enclin à l'éloquence, il ne se manifesta guère en séance publique : les annales parlementaires ne relèvent de lui, en tout et pour tout, qu'une très brève intervention, le 16 décembre 1924, à propos du service militaire des sursitaires. Il préférait s'exprimer par la voie des questions écrites, dans lesquelles il transmettait au ministre des Finances les desiderata des contribuables régionaux.

Discipliné, Paul Garnier vota avec son groupe lors des scrutins principaux qui marquèrent cette période de l'après-guerre et de la crise économique. Il soutint sans faillir la politique du bloc national et vota contre les gouvernements de cartel. Il fut de ceux qui refusèrent, en 1924, d'amnistier Caillaux et qui, le 10 juillet 1925, provoquèrent le retrait du cabinet Herriot. En revanche lorsque le Sénat, le 16 février 1932, renversa le troisième cabinet Laval par hostilité à la réforme électorale en préparation, Paul Garnier fut de la minorité favorable au gouvernement.

Il ne se représenta pas aux élections de 1933 qui virent le renouvellement total de la représentation sénatoriale en Ille-et-Vilaine.

GARNIER-BODELEAC (JEAN, MARIE, EMMANUEL, FRANÇOIS), né le 24 décembre 1819 à Quintin (Côtes-du-Nord), mort le 27 décembre 1892 à Quintin.

Député des Côtes-du-Nord de 1877 à 1873 et de 1885 à 1889.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 114).

Jean Garnier-Bodeleac ne se présenta pas aux élections de 1889. Il mourut le 27 décembre 1892 à l'âge de 73 ans à Quintin.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul GARNIER

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