État civil :
Né le 3 juillet 1847
Décédé le 26 janvier 1921
Profession :
Médecin
Département :
Haute-Savoie
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 8 janvier 1893
Elu le 28 janvier 1900
Fin de mandat le 2 janvier 1909 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

FRANCOZ (FÉLIX, AIMÉ), né le 3 juillet 1847 à Trévignin (Savoie), mort le 26 janvier 1921 à Annecy (Haute-Savoie).

Sénateur de la Haute-Savoie de 1893 à 1909.

Félix Francoz fit des études de médecine. Lorsqu'éclate la guerre de 1870, il est interne des hôpitaux de Lyon. Mobilisé en qualité de médecin aide-major, il fait campagne et se trouve à Bitche au moment où cette place est encerclée par les Allemands. On connaît l'héroïque résistance de la garnison de Bitche qui ne consentit à se rendre que lorsqu'elle eut obtenu l'assurance qu'elle sortirait de ses retranchements avec les honneurs de la guerre.

Quand la paix fut signée, il vint s'installer à Annecy, où ses titres lui méritèrent la fonction de médecin de l'hôpital. Bientôt membre du conseil de l'hygiène de la Haute-Savoie, il fut également nommé médecin inspecteur des enfants du premier âge.

Cependant, ses mérites civiques ne le cédaient en rien à ses qualités professionnelles et le scrutin de 1881 fut l'occasion, pour ses concitoyens, de lui marquer leur confiance en l'envoyant siéger au conseil municipal, lequel en fit, sur le champ, l'adjoint au maire d'Annecy. Dans ces fonctions, Francoz donna si bien sa mesure que cinq ans plus tard, en 1886, une vacance s'y étant produite, il fut élu sans plus de difficulté au Conseil général. Réélu en 1892, il fut porté l'année suivante à la présidence de l'assemblée départementale. Mais déjà, il était sénateur. Au renouvellement partiel du 8 janvier 1893, il avait en effet triomphé du conservateur Folliet par 407 voix contre 185 au premier tour de scrutin.

A la Haute Assemblée, où il s'inscrit au groupe de la gauche républicaine, Francoz se spécialise dans l'étude des problèmes qui ont trait à l'hygiène publique, mais il touche aussi à bien d'autres domaines et fera preuve, tout au long des seize années qu'il siégera au Luxembourg, d'une activité considérable. Une simple énumération des questions qu'il rapporta au nom de diverses commissions suffit à donner l'idée de son éclectisme : octroi, postes de commis-greffiers, pêche fluviale, représentation des pauvres et administration des établissements d'assistance, etc.

Cependant, Félix Francoz avait un sujet d'intervention favori : l'industrie mulassière en Savoie ; en effet il ne perd jamais de vue les intérêts de sa région savoyarde. C'est au nom de ces intérêts que, le 12 novembre 1896, il se prononce contre le projet de loi approuvant la convention relative à la frontière franco-suisse entre le mont Dolent et le lac Léman. De même, après qu'il aura été élu sénateur, le 28 janvier 1900, par 475 voix sur 611 suffrages exprimés, une de ses premières interventions sera, le 31 mars, pour réclamer l'augmentation des crédits destinés à la reconstitution du cadastre des deux départements savoisiens.

En 1901, Félix Francoz est élu secrétaire du Sénat et le demeurera jusqu'en 1904 car alors, conformément à la tradition, il décline toute candidature à cette fonction.

Au renouvellement triennal du 3 janvier 1900, contre toutes les prévisions, les électeurs de la Haute-Savoie refusent de le renvoyer une troisième fois au Sénat. Félix Francoz redevient alors médecin à Annecy, où il meurt le 21 janvier 1921, à l'âge de 74 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Félix FRANCOZ

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