État civil :
Né le 29 juillet 1821
Profession :
Diplomate
Département :
Indre-et-Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1879
Fin de mandat le 4 janvier 1888 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

FOURNIER (HUGUES-MARIE-HENRI), sénateur de 1879 à 1888, né à Paris le 29 juillet 1821, débuta de bonne heure dans la carrière diplomatique. Après avoir été attaché, dans les dernières années du règne de Louis-Philippe, aux archives du ministère des Affaires étrangères, il remplit successivement les fonctions d'attaché à la légation de Carlsruhe (20 mars 1848), et de deuxième secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg (20 février 1851). Le coup d'Etat de décembre n'interrompit point son avancement : M. Henri Fournier devint, le 17 février 1852, secrétaire de la légation de Hanovre, et passa en la même qualité, le 17 juin 1854, à celle de la Haye. Secrétaire de première classe (1857-1859) à Francfort-sur-le-Mein, puis à Madrid et à Saint-Pétersbourg, il fut nommé, le 17 octobre 1862, ministre plénipotentiaire à Stockholm. Le quatre septembre le trouva dans ces dernières fonctions. Rallié au gouvernement de la République conservatrice, M. H. Fournier fut nommé par Thiers (26 février 1872) ambassadeur à Rome. Ses démêlés avec M. de Bourgoing, ambassadeur de France auprès du pape, au sujet de la visite que l'état-major de l'Orénoque, mouillé dans les eaux de Civita-Vecchia à la disposition de Pie IX, devait rendre au pape le 1er janvier 1873, visite qui n'eut pas lieu, eurent un certain retentissement à l'Assemblée nationale et dans le pays. M. de Bourgoing donna sa démission et M. H. Fournier conserva son poste auprès du roi d'Italie, même après le 24 mai. Cependant, quelques mois plus tard, il fut mis, sur sa demande, en disponibilité, avec le titre de ministre plénipotentiaire de 1re classe. Il rentra dans la carrière le 31 décembre 1877, comme ambassadeur de France à Constantinople, et, durant la guerre turco-russe, comme lors de l'exécution, parfois difficultueuse, du traité de Berlin, il servit les intérêts français à la satisfaction du gouvernement. Candidat une première fois aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, dans le département d'Indre-et-Loire, dont il était conseiller général pour le canton de Vouvray, il y avait réuni 142 suffrages républicains, sans être élu. Il se représenta au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, et fut élu sénateur d'Indre-et-Loire, par 214 voix (334 votants). L'année suivante (25 octobre 1830), il fut admis à la retraite, comme ambassadeur. Au sénat, M. H. Fournier fit partie du centre gauche, et vota notamment pour le ministère Dufaure, pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, pour la réforme du personnel judiciaire, contre l'expulsion des princes, pour le divorce, pour les crédits du Tonkin et de Madagascar, etc. Il ne fut pas réélu en 1888. Grand officier de la Légion d'honneur du 30 juillet 1878.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Hughes FOURNIER

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