État civil :
Né le 20 décembre 1874
Décédé le 15 février 1946
Profession :
Journaliste
Département :
Seine
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

FLEUROT (PAUL), né le 20 décembre 1874 à Puligny-Montrachet (Côte d'Or).

Sénateur de la Seine de 1935 à 1944.

Paul Fleurot, après avoir fait ses premières armes dans le journalisme, s'orienta bientôt dans la vie politique. En 1907, à peine âgé de 33 ans, il entre au conseil municipal de Paris, élu par le Ve arrondissement (quartier du Jardin des Plantes). Il faut croire que l'attente de ses mandants ne fut pas déçue puisqu'ils le réélirent, sans aucune interruption, jusqu'en 1941. De même, Paul Fleurot sut mériter l'estime de ses collègues : le 23 juillet 1919, ils le portèrent à la vice-présidence de l'assemblée municipale. Il n'en alla d'ailleurs pas autrement au conseil général de la Seine dont Fleurot fut un membre écouté, puis un président apprécié.

Au lendemain de la guerre de 1914-1918 pendant laquelle il sert dans l'intendance (il est adjoint à l'intendance de l'armée d'Orient en 1917), Paul Fleurot est l'un des animateurs du parti socialiste français, mais bientôt les hautes fonctions qu'il exerce tant au conseil général qu'au conseil municipal l'accaparent à l'extrême. En 1930, lui incombe, en outre, la charge de commissaire général adjoint de l'exposition coloniale.

Au renouvellement triennal du 20 octobre 1935, il pose sa candidature au Sénat. Au second tour, par 730 voix sur 1.249 votants, il est élu et s'inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste. Membre de la commission des travaux publics, de la commission de comptabilité et de la commission d'administration générale il est en mesure, grâce à son expérience des assemblées parisiennes, de prendre dès le début de son mandat une large part aux travaux du Sénat. C'est sans doute sa contribution au projet de réforme des finances départementales et communales qui est à la fois la plus importante et la plus appréciée. Il s'attache aussi à amender le projet de loi relatif aux personnels de l'Etat et, d'autre part, le projet de loi sur la liberté de la presse. En 1938, il consacre l'essentiel de son activité à la commission des travaux publics si bien que, l'année suivante, lorsque celle-ci est saisie de la proposition de loi relative aux travaux de la défense passive, c'est Fleurot qu'elle désigne comme rapporteur. En 1939 encore, il fait une intervention très remarquée lors de la discussion d'une interpellation sur la coordination des moyens de transport.

Cette même année, lorsque le gouvernement Daladier demande au Parlement de lui accorder des pouvoirs spéciaux, Paul Fleurot vote contre et fait connaître les motifs de son opposition. Vient la guerre, vient la débâcle. Le 10 juillet 1940, à Vichy, Fleurot s'inscrit au nombre des quatre-vingts parlementaires qui disent non à Pétain et refusent de voter le projet de loi constitutionnelle. Paul Fleurot était commandeur de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

FLEUROT (Paul)

Né le 20 décembre 1874 à Puligny-Montrachet (Côte d'Or)

Décédé le 15 février 1946 à Cannes (Alpes-Maritimes)

Sénateur de la Seine de 1935 à 1944

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1702 et 1703)

Le 10 juillet 1940, Paul Fleurot compta dans les quatre-vingt parlementaires qui refusèrent la révision constitutionnelle.

Il s'abstient ensuite de toute activité publique, et disparaît en 1946, à Cannes, à 72 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul FLEUROT

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