État civil :
Né le 24 juin 1815
Décédé le 6 juillet 1898
Profession :
Médecin
Département :
Loir-et-Cher
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1879 ( Loiret )
Elu le 5 janvier 1888 ( Loir-et-Cher )
Fin de mandat le 2 janvier 1897 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

DUFAY (JEAN-FRANÇOIS-CHARLES), représentant en 1871, député de 1876 à 1879 et sénateur, né à Blois (Loir-et-Cher) le 24 juin 1815, fit ses études de médecine à Paris, fut reçu docteur (avril 1845) et vint se fixer à Blois. Rédacteur en chef du Républicain de Loir-et-Cher (1848-1849), il devint médecin des prisons (1849-1371), président de l'Association médicale de Loir-et-Cher (1864) et membre de diverses sociétés de médecine. Les services qu'il avait rendus à Blois pendant le choléra de 1849 lui avaient valu une médaille d'argent du ministère de l'Intérieur. Le 8 février 1871, il posa sa candidature aux élections pour l'Assemblée nationale dans le département de Loir-et-Cher, et il échoua avec 12,779 voix sur 49,247 votants. Aux élections complémentaires du 2 juillet suivant, pour remplacer M. Thiers, qui avait opté pour la Seine, il fut élu député de Loir-et-Cher par 30,443 voix sur 54,471 votants et 77,302 inscrits, contre 17.592 voix à M. Andral, et 7,683 à M. Martinet. Il prit place à la gauche républicaine, et vota pour le retour du parlement à Paris, contre le pouvoir constituant de l'Assemblée, contre la démission de Thiers, contre la circulaire Pascal, contre l'arrête sur les enterrements civils, contre le septennat, contre le maintien de l'état de siège, contre le ministère de Broglie, pour la dissolution de la Chambre, pour l'amendement Wallon, pour l'amendement Pascal-Duprat, pour les lois constitutionnelles. Candidat sénatorial dans son département aux élections du 30 janvier 1876, il échoua avec 170 voix sur 354 votants, « en appela du suffrage restreint au suffrage universel », et, le 20 février suivant, fut élu député dans la 1re circonscription de Blois, par 10,478 voix sur 18,361 votants et 22,004 inscrits, contre 7,776 voix à M. Salvat-Péan. Il reprit sa place à gauche, vota contre le ministère de Broglie et fut des 363. Après la dissolution de la Chambre, il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 12,015 voix sur 18,961 votants et 22,600 inscrits, contre 6,814 voix à M. Busson-Billault, bonapartiste et candidat du gouvernement du 16 mai. Il soutint les ministères républicains qui par Vincent alors au pouvoir, et, le 5 janvier 1879, fut élu sénateur de Loir-et-Cher par 281 voix sur 348 votants. Il siégea à la gauche de la Chambre haute, vota pour les lois Ferry sur l'enseignement, pour les crédits du Tonkin, pour l'expulsion des princes, et au renouvellement triennal du 5 janvier 1888, fut réélu sénateur par 342 voix sur 617 votants. M. Dufay est conseiller général du canton ouest de Blois. En dernier lieu, il a voté pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger). On a de lui, outre des articles de médecine dans les journaux spéciaux, des Mémoires à l'Académie des sciences sur le Choléra de 1849, sur l'Ethérisation, sur l'Hydrothérapie, etc.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

DUFAY (JEAN, CHARLES, FRANÇOIS), né le 24 juin 1815 à Blois (Loir-et-Cher), mort le 6 juillet 1898 à Blois.

Député du Loir-et-Cher de 1876 à 1879. Sénateur du Loir-et-Cher de 1879 à 1897. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 456.)

Le docteur Dufay, qui avait été réélu lors du renouvellement triennal du 5 janvier 1888, ne se représenta pas lors des élections sénatoriales du 3 janvier 1897. Son grand âge en effet, il avait 82 ans à cette époque, avait déjà considérablement ralenti son activité qui ne s'était guère manifestée, durant son dernier mandat, que dans les Commissions.

Il mourut à Blois, le 6 juillet 1898, à l'âge de 83 ans.

Il avait été président de l'Association médicale de Loir-et-Cher, vice-président de l'Association générale des médecins de France, membre de la Commission de surveillance de l'asile départemental d'aliénés, membre de la Société d'anthropologie de Paris, de la Société de psychologie physiologique, de l'Association française pour l'avancement des sciences, etc..

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean DUFAY

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