État civil :
Né le 10 novembre 1855
Décédé le 22 novembre 1942
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Charente
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 12 août 1928
Elu le 14 janvier 1930
Fin de mandat le 9 janvier 1939 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

DELHOUME (LOUIS), né le 10 novembre 1855 à Aigre (Charente), mort le 22 novembre 1942 à Aigre.

Sénateur de la Charente de 1928 à 1939.

Né le 10 novembre 1855 à Aigre, en Charente, Louis Delhoume était agriculteur et viticulteur. Pendant la première partie de sa vie, il se consacra uniquement à sa propriété et aux affaires locales.

Elu maire de la commune de Villejésus, en Charente, il devient bientôt conseiller général, puis vice-président du Conseil général.

Ce n'est qu'en 1928, à l'âge de 73 ans, qu'il entra dans la vie parlementaire. Il se présenta en effet à cette date aux élections sénatoriales qui eurent lieu dans son département à la suite du décès du sénateur Limouzain-Laplanche, mort le 24 mai 1928. Louis Delhoume fut élu au troisième tour de scrutin, par 451 voix contre 336 à M. Carnot, et se représenta au renouvellement du 20 octobre 1929. Il fut alors élu au second tour de scrutin, par 484 voix, contre son concurrent, M. Hennessy, qui n'en obtint que 393 ; il était le seul à avoir obtenu la majorité absolue.

Au Sénat, son expérience d'agriculteur fit qu'il s'intéressa surtout aux questions rurales. Il était inscrit au groupe de la Gauche démocratique.

En 1929, il déposa, avec MM. Joseph Faure et Babaud-Lacroze, un amendement à l'article 12 d'un projet de loi relatif à la tuberculose des bovidés et à la salubrité des viandes.

Il prit également part à la discussion d'une proposition de loi tendant à supprimer le couchage à la paille et à la discussion d'une proposition de loi relative à la répartition du pourboire.

En 1930, membre de la Commission de l'agriculture et de la Commission des douanes et conventions commerciales, il prit l'initiative, le 7 mars, de proposer une suspension de séance en signe de deuil à l'occasion des inondations du Midi de la France. Il intervint ensuite dans la discussion du projet de loi relatif à la réparation des dommages causés par les inondations, ainsi que dans la discussion des budgets de l'Agriculture et de l'Instruction publique.

En 1931, il déposa une proposition de résolution invitant le Gouvernement à proposer une modification de la loi du 8 avril 1898 relative au régime des eaux, pour faciliter le curage des rivières non navigables et l'assainissement des terres.

Il présenta une observation sur le retard avec lequel le budget était présenté au Sénat et intervint dans la discussion de nombreux projets de loi touchant aux établissements dangereux ou insalubres, à l'hydraulique agricole et au génie rural, au renouvellement des conseils généraux et d'arrondissement en particulier.

Il intervint également dans la discussion d'une proposition de résolution relative aux bouilleurs de cru.

Il posa plusieurs questions écrites aux Ministres des Finances, du Travail, et des Postes et Télégraphes.

En 1932, toujours membre des Commissions de l'agriculture et des douanes et conventions commerciales, il signe le contre-projet de M. Damecour relatif au problème des bouilleurs de cru, et dépose et lit le rapport sur les élections sénatoriales du département de Seine-Inférieure.

En 1933, il déposa un amendement sur le projet de loi portant ouverture de crédits provisoires pour le mois de mars et intervint dans les débats qui eurent lieu concernant le marché du blé.

Il prit part, en 1934, à la discussion d'une proposition de loi ayant pour objet la défense du marché du blé, ainsi qu'aux débats concernant la solde des officiers en disponibilité.

Il déposa, au nom de la Commission de l'agriculture, un rapport sur un projet de loi tendant à la protection des appellations d'origine « cognac et armagnac », et proposa, lors de la discussion du budget de l'Agriculture, que soit opéré un prélèvement sur les ressources provenant des jeux et du pari mutuel en vue de faire des travaux d'adduction d'eau potable. Il intervint également dans les débats relatifs à la réforme fiscale et dans la discussion d'un projet de loi concernant le règlement des prix des fonds de commerce et la révision des baux commerciaux.

En 1935, il déposa, toujours au nom de la Commission de l'agriculture, le rapport sur une proposition de loi tendant à étendre au vin « pineau des Charentes », la protection des appellations d'origine, et déposa un amendement sur un projet de loi concernant le marché du lait. Il fut également chargé de déposer et de lire le rapport sur les élections sénatoriales dans le département du Doubs.

En 1936, il intervint dans le débat concernant la coordination rail-route, l'amélioration de la situation des retraités et la semaine de quarante heures. Il déposa un amendement au projet de loi relatif à l'Office national des blés sur les articles concernant l'échange de blé contre de la farine et le titre de mouvement pour la circulation des blés.

Il prit également part à la discussion d'un projet de loi tendant à l'abrogation du décret-loi concernant les pensions de guerre et retraites des combattants.

Il intervint en 1937 dans les débats touchant aux conséquences de l'application de la semaine de quarante heures et dans la discussion du budget de l'Agriculture et d'un projet de loi concernant les conventions collectives dans les professions agricoles.

Il déposa et lut le rapport sur les élections sénatoriales du département de l'Aube.

En 1938, enfin, dernière année de son mandat, on l'entend dans la discussion d'un projet de loi concernant la police de la chasse.

En 1939 il se représenta - mais sans succès - aux élections sénatoriales de son département ; il n'obtint, en effet, que 117 voix au premier tour, la majorité absolue étant de 412 voix, ce qui le mettait en huitième position. Au second tour, il n'obtint encore que 174 voix et se retira au troisième tour de scrutin.

Il devait mourir dans sa propriété d'Aigre, le 22 novembre 1942, à l'âge de 87 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

DELHOUME (Louis)

Né le 10 novembre 1855 à Aigre (Charente)

Décédé le 22 novembre 1942 à Aigre

Sénateur de la Charente de 1928 à 1939

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1334 et 1335)

Après son échec aux sénatoriales de 1939, Louis Delhoume se retire de la vie publique, et meurt en 1942.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis DELHOUME

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