État civil :
Né le 12 septembre 1833
Décédé le 4 février 1886
Profession :
Diplomate
Département :
Aisne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 4 février 1886 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

SAINT-VALLIER (CHARLES-RAYMOND LA-CHOIX DE CHEVRIÈRES, COMTE DE), sénateur de 1876 à 1886, né au château de Coucy-lès-Eppes (Aisne) le 12 septembre 1833, mort au château de Coucy-les-Eppes le 4 février 1886, d'une vieille famille du Dauphiné, « fils de Bonne Humbert Lacroix de Chevrières, marquis de Saint-Vallier, et de Marie Magdeleine de Maussion », débuta dans la diplomatie comme attaché d'ambassade à Lisbonne (18 novembre 1852). Il passa en la même qualité à Munich (1856) et à Vienne (1857), fut attaché (1859) au cabinet du ministre M. Walewski, devint secrétaire d'ambassade à Constantinople (1860), chef du cabinet du marquis de Moustier (1863), et ministre plénipotentiaire à Stuttgard (1868). Il remplit plusieurs missions pendant la guerre de 1870-71, et fut commissaire général auprès de l'armée d'occupation, du 10 janvier 1872 au 22 septembre 1873. Il avait le grade de ministre plénipotentiaire de 1re classe, et était vice-président du conseil général de l'Aisne pour le canton de Sissonne, lorsqu'il se présenta, le 30 janvier 1876, comme candidat au Sénat dans le département de l'Aisne: il fut élu par 624 voix (921 votants), prit place parmi les républicains conservateurs, et se prononça, en juin 1877, contre la dissolution de la Chambre des députés et contre le gouvernement du Seize-mai. Partisan du ministère Dufaure, il fut appelé à succéder, comme ambassadeur à Berlin, à M. de Gontaut-Biron (20 décembre 1877). En juin 1878, il fut un des deux plénipotentiaires de la France au congrès de Berlin pour le règlement de la question d'Orient. Il donna sa démission d'ambassadeur lors de la constitution du cabinet Gambetta, et, mis en disponibilité, revint siéger (décembre 1881) au centre gauche du Sénat. Il vota avec la fraction la plus conservatrice du parti républicain, demanda (février 1882) dans la discussion sur la laïcité de l'instruction primaire, que les ministres des cultes pussent donner l'enseignement religieux dans les locaux scolaires en dehors des heures de classe (rejeté); interrogea (mars 1883) le ministère sur sa politique indécise au Tonkin, fut nommé (mai 1883) vice-président de la commission chargée de réorganiser le service des consulats de France à l'étranger, fut rapporteur (mai) des crédits du Tonkin, critiqua (décembre), à propos du budget du ministère des affaires étrangères, l'organisation du personnel diplomatique, parla (février 1884) sur la crise agricole, fut rapporteur (juin) d'un projet modifiant le régime des sucres, et obtint sa réélection comme sénateur, le 6 janvier 1885, par 1,050 voix (1,374 votants). Il reprit sa place au centre, fut admis à la retraite comme ambassadeur, et mourut l'année suivante. Grand-croix de la Légion d'honneur (11 juillet 1860).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles de SAINT-VALLIER

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