État civil :
Né le 15 juillet 1850
Décédé le 20 février 1927
Profession :
Fonctionnaire
Département :
Vendée
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 9 janvier 1927
Fin de mandat le 20 février 1927 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

LAVRIGNAIS (HENRI de), né le 15 juillet 1850 à Cherbourg (Manche), décédé le 20 février 1927 à Paris.

Député de la Vendée de 1906 à 1919.

Sénateur de la Vendée de 1920 à 1927.

Fils de M. de Lavrignais, ancien inspecteur général du génie maritime et ancien sénateur de la Loire-Inférieure, Henri de Lavrignais était le descendant d'une famille de marins qui donna de nombreux officiers généraux à la France.

Après des études qui le menèrent à la licence en droit, il s'engagea dans les fusiliers marins, au moment de la guerre de 1870, et en revint titulaire de la médaille commémorative.

Il fut chef de cabinet du directeur de l'administration départementale et communale au ministère de l'Intérieur et secrétaire général de la préfecture des Deux-Sèvres.

Propriétaire terrien, il représenta, dès 1884, le canton de Poire-sur-Vie au Conseil général. Monarchiste, il brigua en 1906 le siège laissé vacant par P. Bourgeois, également monarchiste, et l'emporta par 11.424 voix sur 23.046 votants, contre 4.956 voix à Roch.

Inscrit au groupe de la droite, il siégea tout naturellement à la commission de la marine, mais aussi à la commission d'administration, des cultes et de la décentralisation.

Il fut facilement réélu en 1910 et en 1914 et tout en se penchant avec passion sur les questions intéressant la marine, et notamment les programmes navals, il n'en oublia pas les problèmes politiques tels que le rétablissement des aumôniers de la flotte ou le secret et la liberté du vote, ou encore les modifications à apporter à la loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat.

Il vota contre l'urgence des lois scolaires, refusa sa confiance au cabinet Briand-Barthou et vota pour la réintégration des cheminots.

Au Sénat, où il fut élu le 11 janvier 1920, au second tour de scrutin, par 451 voix sur 863 votants, et réélu le 9 janvier 1927, son activité connut la même orientation.

Sa mort survint à Paris le 20 février 1927.

Henri de Lavrignais était chevalier de Saint-Sylvestre et de Saint-Grégoire le Grand.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri de LAVRIGNAIS

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