État civil :
Né le 3 février 1812
Décédé le 12 mars 1904
Profession :
Militaire
Département :
Morbihan
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 5 janvier 1879
Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 24 avril 1894 ( Démissionnaire )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MONNERAYE (CHARLES-ANGE, COMTE DE LA), député au Corps législatif de 1869 à 1870, représentant en 1871, membre du Sénat, né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 3 février 1812, ancien officier d'état-major, conseiller général du canton de Malestroit depuis 1843, se présenta, comme candidat de l'opposition légitimiste, au Corps législatif, aux élections du 24 mai 1869, dans la 1re circonscription du Morbihan ; il fut élu par 15,528 voix (29,915 votants, 39,941 inscrits), contre 13,269 au député sortant, M. Thomas Kercade, candidat officiel, et 1,105 à M. Jules Simon. Il siégea dans le tiers-parti, et vota pour la guerre contre la Prusse. Elu de nouveau, le 8 février 1871, représentant du Morbihan à l'Assemblée nationale, le 4e sur 10, par 56,711 voix (72,309 votants, 119,710 inscrits), il prit place à l'extrême-droite, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs, signa la demande de l'établissement de la monarchie et l'adresse des députés syllabistes au pape, et vota pour l'abrogation des lois d'exil, pour le pouvoir constituant, pour le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat, contre le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, contre les lois constitutionnelles. Nommé sénateur du Morbihan, le 30 janvier 1876, par 220 voix (335 votants), il vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie, combattit les ministères républicains, et fut successivement réélu sénateur, au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, par 215 voix (327 votants), et à celui du 5 janvier 1888, par 650 voix (944 votants). Il continua de combattre de ses votes, à la Chambre haute, la politique républicaine ; il s'est prononcé, en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif da la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. On a de lui : Essai sur l'histoire de l'architecture religieuse en Bretagne pendant la durée des XIe et XIIe siècles.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MONNERAYE (CHARLES, ANGE de La), né le 3 février 1812 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mort le 12 mars 1904 à Vannes (Morbihan).

Député du Morbihan au Corps législatif de 1869 à 1870.

Représentant du Morbihan à l'Assemblée nationale de 1871 à 1876.

Sénateur du Morbihan de 1876 à 1894.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 398.)

Après le renouvellement de son mandat en 1888, Charles de La Monneraye cesse toute participation active aux travaux du Sénat.

Le 19 mars 1894, il adresse au président de la Haute Assemblée une lettre par laquelle il déclare, vu son grand âge, se démettre de ses fonctions de sénateur du Morbihan. Il sera remplacé par Gustave de La Marzelle, ancien député Il meurt le 12 mars 1904 à Vannes à l'âge de 92 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles de LA MONNERAYE

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