État civil :
Né le 27 juillet 1834
Décédé le 24 décembre 1899
Profession :
Magistrat
Département :
Loire-Inférieure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 29 août 1886
Elu le 5 janvier 1888
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 24 décembre 1899 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

GUIBOURG DE LUZINAIS (ERNEST-FRANÇOIS-JAMES), membre du Sénat, né à Angrie (Maine-et-Loire) le 27 juillet 1834, étudia le droit, se fit recevoir docteur et entra dans la magistrature. Président du tribunal civil de Nantes sous l'Empire, il posa sa candidature conservatrice au Sénat dans la Loire-Inférieure, en remplacement de M. de Lavrignais, décédé, fut élu, le 29 août 1886, par 644 voix contre 304 à M. Colombel, et réélu au renouvellement triennal du 5 janvier 1888, par 658 voix sur 995 votants. M. Guibourg de Luzinais prit place à droite et vota constamment avec les monarchistes de la Chambre haute, notamment contre la nouvelle loi militaire, etc. Il prit part à un certain nombre de discussions importantes, entre autres à celles de la proposition de loi de MM. Allou, Batbie, etc., ayant pour objet les nullités de mariage et les modifications au régime de la séparation de corps, du projet de loi Batbie sur la nationalité, du projet de loi sur les aliénés, du budget, etc. Il s'est prononcé en dernier lieu : contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

GUIBOURG DE LUZINAIS (ERNEST), né le 27 juillet 1834, à Angrié (Maine-et-Loire), mort le 24 décembre 1899, à Nantes (Loire-Inférieure).

Sénateur de la Loire-Inférieure de 1886 à 1899.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 277.)

Elu sénateur en 1886, Guibourg de Luzinais siégea parmi les conservateurs de tendance monarchiste. Il intervint en dehors des discussions budgétaires sur le tarif général des douanes (tarif Méline), sur la marine marchande, sur le régime des boissons, sur les caisses d'épargne, sur l'exercice de la pharmacie, sur la constitution des universités, sur le régime des sucres, sur le dessaisissement et sur le casier judiciaire.

En 1897, il avait été réélu brillamment, dès le premier tour de scrutin, avec 636 voix sur 997 suffrages exprimés, en compagnie de M. La Cour Grandmaison (638), Clément de Lareinty (623) et Maillard (622).

Il était par ailleurs conseiller général du canton de Pouancé, depuis 1871 et sans interruption, et occupa la mairie de Nantes de 1888 à 1892, les électeurs l'ayant envoyé siéger au conseil municipal de cette ville en 1884, 1888 et 1892. C'est dans cette même ville de Nantes qu'il devait décéder, le 24 décembre 1899, en pleine activité alors que, deux jours auparavant, il siégeait encore à la Haute cour de justice à Paris.

Ernest Guibourg de Luzinais était docteur en droit.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Ernest de GUIBOURG de LUZINAIS

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