État civil :
Né le 18 octobre 1879
Décédé le 13 septembre 1964
Profession :
Avocat
Département :
Aveyron
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 14 janvier 1930
Elu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

COUCOUREUX (JOSEPH), né le 18 octobre 1879 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron).

Député de l'Aveyron de 1919 à 1928. Sénateur de l'Aveyron de 1930 à 1945.

Issu d'une vieille famille fixée à Villefranche-de-Rouergue depuis la fondation de cette ville - un de ses ancêtres, Cancérès, était consul de Villefranche en 1489 - Joseph Coucoureux accomplit son cycle secondaire à l'institution Saint-Joseph, puis au Collège municipal de Villefranche-de-Rouergue. Il s'inscrivit ensuite à la Faculté de Droit de Toulouse, où, après avoir obtenu sa licence il soutint une thèse de doctorat sur les délits et quasi-délits imputables à plusieurs personnes, qui emporta le prix de thèse en 1902. Il s'inscrivit ensuite au barreau de Villefranche-de-Rouergue, où il fit une longue carrière d'avocat.

Il débuta dans la politique comme conseiller général du canton de Rieupeyroux, en 1907 et devint Vice-président de l'Assemblée départementale en 1928.

Il affronta les élections générales législatives du 16 novembre 1919, dans la première circonscription de l'Aveyron, premier de la liste républicaine de défense nationale et de progrès social, qui eut trois élus. Il enleva le siège au quotient électoral, groupant sur son nom 19.992 voix sur 48.849 votants. Inscrit au groupe de l'entente républicaine démocratique, il appartint à la Commission des mines et de la force motrice, à celle des spéculations de guerre, et à celle des comptes définitifs. Il déposa plusieurs propositions de loi ou de résolution concernant : l'aménagement et la distribution de l'énergie électrique dans les campagnes (1922), l'assimilation des chefs-cantonniers départementaux aux cantonniers des routes nationales (1923), la répression des abus en matière de soins à donner aux mutilés (1923) ; il fut chargé de rapporter le projet de loi concernant le point de départ de la prescription en matière de spéculation illicite et délits connexes (1920), et de rédiger le rapport au nom de la Commission chargée d'examiner les marchés conclus par l'Etat depuis le début de la guerre (1924). Il émit des avis sur : la loi de finances de l'exercice 1920 (1920), la proposition de loi modifiée par le Sénat, relative à l'organisation du contrôle des dépenses engagées (1922), le projet de loi tendant à faciliter par des avances de l'Etat la distribution de l'énergie électrique dans les campagnes (1923), le projet et les propositions de loi ayant pour objet d'avancer l'heure légale (1923). Il se fit entendre à la tribune à propos : du projet de loi relatif à la création de nouvelles ressources fiscales (1920), de la loi de finances de l'exercice 1920 (1920), de la loi de finances de l'exercice 1922 (1921), des propositions de loi relatives à la conversion de la séparation de corps en divorce (1923), de la proposition de loi tendant à réprimer la hausse illicite sur les loyers (1923), la proposition de loi modifiée par le Sénat, concernant les baux à loyer des immeubles à usage commercial ou industriel (1923). En 1921, il avait été nommé membre du Comité consultatif des mines.

Il retrouva son siège aux élections générales du 11 mai 1924, deuxième de la liste républicaine de paix nationale et de progrès social, qui eut deux élus. Il recueillit personnellement 41.936 voix sur 86.398 votants. Inscrit au groupe de l'Union républicaine démocratique, il appartint encore à la Commission des mines et de la force motrice et à celle des marchés et spéculations, et entra à la Commission de l'administration générale, départementale et communale. Il présenta des propositions de loi ou de résolution relatives : au règlement de la vente à crédit des valeurs à lot (1924), aux retraites des ouvriers mineurs (1925), aux juges de paix suppléants (1926), aux pensions des ouvriers mineurs et de leurs veuves (1926), au rétablissement du tribunal de première instance de Villefranche, Espalion et Saint-Affrique (1926), au subrogé tuteur (1927). Il participa aux débats sur : le budget des travaux publics de l'exercice 1926 (1925), le projet de loi ayant pour objet de régler les rapports des bailleurs et des locataires de locaux d'habitation (1926), la proposition de loi modifiée par le Sénat, relative au renouvellement des baux à loyer d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel (1926), le budget de la justice de l'exercice 1927 (1926), le projet de loi adopté par le Sénat, et les propositions de loi sur la révision du prix des baux à loyer (1927), le budget de l'instruction publique et la loi de finances de l'exercice 1928 (1927), le projet de loi, modifié par le Sénat, sur les assurances sociales (1928).

Les élections générales des 22 et 29 avril 1928, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal, lui furent fatales. Il se présenta dans la circonscription de Villefranche-de-Rouergue et dut s'incliner, au deuxième tour de scrutin, devant M. Paul Ramadier qui obtint 12.654 voix, contre 10.649 à lui-même, sur 24.046 votants.

Mais il prit sa revanche aux élections sénatoriales du 20 octobre 1929 (renouvellement du 14 janvier 1930) qui affirmèrent son succès au deuxième tour de scrutin, par 412 voix sur 801 votants. Il conserva son siège aux élections du 23 octobre 1938 (renouvellement du 10 janvier 1939), au premier tour de scrutin, par 435 voix sur 801 votants. Il s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine de la Haute-Assemblée et appartint à la Commission d'administration générale, départementale et communale, à celle de comptabilité, à celle des douanes, à celle des comptes définitifs, à celle de législation civile et criminelle et à celle des mines dont il devint Vice-président. Il déposa diverses propositions de loi concernant : la reconstruction des capitaux immobiliers détruits par les inondations de mars 1930 (1930), les assurances sociales (1930), l'organisation des tribunaux de première instance (1930), la Caisse autonome des retraites des ouvriers mineurs (1933), l'amélioration des retraites de vieillesse et d'invalidité des ouvriers mineurs (1940). Il rapporta : la proposition de loi, adoptée par la Chambre, sur l'organisation des bureaux des préfectures et sous-préfectures (1931), le projet de loi adopté par la Chambre améliorant les retraites de vieillesse et d'invalidité des ouvriers mineurs (1933), la proposition de loi concernant les donations entre époux (1937), la proposition de loi sur la réduction du prix des baux à ferme (1938) ,et émit un avis sur le projet de loi modifié par le Sénat, portant organisation des mines domaniales de potasse d'Alsace (1936). Il prit la parole à différentes reprises sur : les budgets de l'instruction publique, des P.T.T., et la loi de finances de l'exercice 1931-1932 (1931), l'outillage national (1931), l'organisation du suffrage universel pour les élections législatives (1932), le budget de l'instruction publique et la loi de finances de l'exercice 1932 (1932), les blés canadiens à destination de la France (1932), le budget de l'intérieur et la loi de finances de l'exercice 1933 (1933), la propriété commerciale (1933), l'organisation du marché du blé (1933), la loi de finances de l'exercice 1934 (1934), la défense du marché du blé (1934), les budgets de la justice, des travaux publics et la loi de finances de l'exercice 1935 (1934), la loi de finances de l'exercice 1936 (1935), l'octroi d'une allocation temporaire aux ouvriers mineurs (en qualité de rapporteur) (1936), les magasins à prix unique (1936), l'institution du congé annuel payé (1936), les conventions collectives du travail (1936), le statut de la Banque de France (1936), l'Office national du blé (1936), la réforme fiscale (1936), l'octroi de délais aux commerçants, industriels et artisans (en qualité de rapporteur) (1937), la loi de finances et le budget des finances de l'exercice 1938 (1937), les accidents du travail (1938), la loi de finances de l'exercice 1939 (1938), le budget de la santé publique de l'exercice 1940 (1939), l'avance de l'heure légale (1939). Il développa en outre une interpellation sur les retards apportés au remplacement des magistrats mis à la retraite (1937).

Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vota la loi constitutionnelle.

Il vécut désormais éloigné de la politique. Il s'est retiré à Villefranche-de-Rouergue.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

COUCOUREUX (Joseph)

Né le 18 octobre 1879 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)

Décédé le 13 septembre 1964 à Villefranche-de-Rouergue

Député de l'Aveyron de 1919 à 1928

Sénateur de l'Aveyron de 1930 à 1945

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome III, p. 1155 et 1156)

Après son vote positif du 10 juillet 1940, Joseph Coucoureux se retire dans sa ville natale, où il s'éteint en 1964.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph COUCOUREUX

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