État civil :
Né le 17 mars 1825
Décédé le 1er septembre 1914
Profession :
Militaire
Département :
Gard
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 6 janvier 1894 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

CLARIS (LOUIS-EDDIUND), membre du Sénat, né à Alais (Gard), le 17 mars 1825, passa par l'Ecole polytechnique, et entra, comme officier, dans l'artillerie de marine, puis dans l'artillerie de terre. Après plusieurs années passées au service, il donna sa démission et se retira dans ses propriétés du Gard. Pendant la guerre franco-allemande, il commanda les mobilisés de son département. Lors du renouvellement triennal du Sénat, du 25 janvier 1885, M. Claris fut porté sur une des listes républicaines dressées dans le Gard. Il y avait trois sénateurs à élire (MM. Meinadier et Gazagne étant de la série sortante, et M. Laget étant décédé). Au premier tour de scrutin, il y eut ballottage et les voix se trouvèrent ainsi distribuées: Républicains : MM. Meinadier, 347; Dide, radical, 325; Claris, 307; Perrier, radical, 293; Gazagne, 262; Em. Penchinat, 212. Conservateurs : MM. de Fitz-James, 233; Ribière, 231; Lagorce, 220. Le deuxième tour, qui fut définitif, donna les résultats suivants : MM. Claris, 760; Meinadier, 583; Dide, 554; Penchinat, 227 (il y avait eu 824 votants). En conséquence M. Claris et MM. Meinadier et Dide furent proclamés sénateurs. M. Claris a pris place à gauche. Il a voté constamment avec la majorité, notamment pour la nouvelle loi militaire, pour les ministères Rouvier et Tirard, et, plus récemment, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne, restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire Boulanger).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

CLARIS (LOUIS, Edmond), né le 17 mars 1825, à Alès (Gard), mort en 1914.

Sénateur du Gard de 1885 à 1894.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 118.)

Fils de Siméon Claris, maire de Lézan, descendant direct de Barthélemy Claris « prédicant au désert », Edmond Claris, au sortir de l'Ecole polytechnique, entra dans l'armée comme officier d'artillerie. Décoré de la Légion d'honneur et promu capitaine sur le champ de bataille de Malakoff, pour avoir, à la place de ses chefs tombés au feu, commandé à lui seul les treize batteries de son régiment, il devait, à la fin de la guerre de Crimée, pour des raisons de famille, se retirer dans ses terres du Gard.

Elu conseiller général, il affiche des opinions républicaines et ne cesse de militer contre le régime impérial. Patriote ardent, il reprend l'uniforme en 1870 à la tête de la 1re Légion du Gard, et est promu colonel des mobiles.

Elu sénateur du Gard le 25 janvier 1885, avec 760 voix sur 846 votants, il siège à la gauche de l'assemblée. En mars 1886, dans la discussion du projet de loi relatif à l'organisation de l'enseignement primaire, il propose - sans succès - que tout déplacement d'instituteur soit subordonné à l'avis motivé du conseil municipal intéressé. Le 26 février 1888, il sollicite la protection de la sériciculture contre la concurrence des soies italiennes, et le 28 mars, il s'inquiète des charges militaires qui pèsent sur la France en Indochine.

Il intervient à plusieurs reprises dans la discussion du projet de loi concernant le recrutement (1888-1889), en particulier pour s'élever contre les dispenses de droit. On l'entend, en février 1889, au sujet de l'assèchement des marais de Fos et du colmatage de la Crau, en juin 1890, à propos de l'utilisation du sulfate de chaux dans la vinification, et en novembre et décembre 1891, sur l'aide à la sériciculture, la protection de la culture des graines oléagineuses, et la détaxation du fenouil étranger servant à la fabrication de l'absinthe.

En mars 1893, il demande la création de chaires de sériciculture, et à plusieurs reprises, en novembre 1892 et en juin 1893, il intervient au sujet de l'armée coloniale qu'il voudrait voir rattachée à un ministère des colonies autonome plutôt qu'à celui de la guerre. Battu aux élections du 7 janvier 1894 au 2e tour de scrutin, avec 198 voix contre 575 à M. Georges Bonnefoy-Sibour et 537 à M. Desmons, Edmond Claris cesse toute activité politique, jusqu'à sa mort en 1914, à l'âge de 89 ans.

Les recherches effectuées aux Archives du Gard et à celles de l'Ecole polytechnique n'ont pas permis d'avoir d'autres précisions quant à la date et au lieu de son décès.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Edmond CLARIS

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