État civil :
Né le 13 avril 1861
Décédé le 20 novembre 1934
Profession :
Avocat
Département :
Nord
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 janvier 1904
Fin de mandat le 6 janvier 1906 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

CHATTELEYN (FÉLIX, DÉSIRÉ), né à Lille (Nord) le 13 avril 1861, mort à Lille le 20 novembre 1934.

Sénateur du Nord de 1904 à 1906

Fils d'un chef de musique au 5e régiment de ligne, Félix Chatteleyn fit de brillantes études à la Faculté de Droit de Douai, s'inscrivit d'abord au barreau de cette ville, puis s'installa à Roubaix où il devint agréé près le tribunal de commerce.

Il s'intéressa de bonne heure à la politique. Secrétaire du Comité républicain antiboulangiste en 1886, il fut candidat au conseil municipal de Roubaix en 1892 et à la députation aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893, dans la sixième circonscription de Lille mais ne fut pas élu, n'ayant obtenu au 2e tour de scrutin que 2.102 voix alors que M. de Montalembert, conservateur, recueillait 5.930 suffrages sur 11.885 votants.

En 1894, il fut un des fondateurs du Comité de l'union socialiste et patriotique. Nommé un peu plus tard secrétaire général de cette association, il dirigea la campagne électorale dans la région du Nord de 1895 à 1898 et contribua à l'élection de M. Motte, comme député de Roubaix. Il fut lui-même élu conseiller général de Roubaix-Nord en 1898, mais fut battu au renouvellement de 1906.

Conseiller municipal de la deuxième section de Roubaix en 1902, il fut réélu en 1908 sur la liste de la Fédération républicaine anti-collectiviste. Il fut successivement deuxième adjoint (1908) puis premier adjoint (1911) au maire de Roubaix.

Il se présenta aux élections municipales de 1912 sur une liste progressiste, mais ne fut pas réélu.

Félix Chatteleyn s'intéressa surtout aux finances municipales et départementales. Il s'occupa de la construction d'un nouvel hôpital à Roubaix et de la réorganisation des établissements hospitaliers.

Il se préoccupa également des questions de transports, s'efforça d'améliorer les services de tramways et s'occupa des chemins de fer et des routes départementales.

Il se présenta à l'élection sénatoriale partielle du 10 janvier 1904, destinée à pourvoir le huitième siège de sénateur attribué au département du Nord après le décès de M. Luro, sénateur inamovible.

Il fut élu comme républicain progressiste, après une lutte très vive, au troisième tour de scrutin par 1.198 voix sur 2.415 votants, contre 1.185 à Tribourdeaux, radical, Il siégea à la gauche démocratique et fit partie de diverses commissions. Il intervint dans la discussion d'une proposition de loi relative à la réglementation des débits de boissons (1904).

Il se déclara protectionniste et nettement adversaire de la politique radicale et anticléricale. Il était, disait-il, « surtout partisan des libertés du travail, d'association et d'enseignement ».

Il se présenta au renouvellement du 7 janvier 1906 mais ne fut pas réélu, n'ayant obtenu que 450 voix au premier tour de scrutin sur 2.444 votants et 4 voix au troisième tour, II ne se désintéressa pas pour autant de la politique, continua d exercer ses mandats locaux et devint, en 1912, vice-président de l'Union sociale et patriotique de Roubaix.

Il mourut à Lille le 20 novembre 1934, âgé de 73 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Félix CHATTELEYN

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