État civil :
Né le 7 juillet 1876
Décédé le 1er mars 1968
Profession :
Médecin
Département :
Puy-de-Dôme
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 6 juillet 1930
Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

CHASSAING (JACQUES, ANTOINE, Eugène), né le 7 juillet 1876 à Brousse (Puy-de-Dôme).

Député du Puy-de-Dôme de 1909 à 1919 et de 1924 à 1930.

Sénateur du Puy-de-Dôme de 1930 à 1944

Député du Puy-de-Dôme en 1946 (2e Assemblée nationale Constituante)

Député du Puy-de-Dôme de 1946 à 1955 (Assemblée Nationale)

Eugène Chassaing naquit à Brousse, dans le Livradois. Sa famille était de vieille souche auvergnate. Il fit d'excellentes études au Lycée de Clermont-Ferrand, puis, ayant obtenu son baccalauréat, se dirigea vers la carrière médicale. Il commença ses études à l'Ecole de Médecine de Clermont-Ferrand et les termina à la Faculté de Médecine de Paris. Il fut, à cette époque, attaché au laboratoire de physique biologique dirigé par le professeur agrégé Weiss. Le 13 juin 1901, il soutint brillamment une thèse de physique biologique sur Les erreurs des tracés pour l'enregistrement des mouvements d'ordre physiologique. Reçu interne à l'Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand, il n'exerça pas ces fonctions en raison du transfert de son dossier à la Faculté de Médecine de Paris. Reçu médecin sanitaire maritime, il exerça d'abord comme remplaçant à Saint-Anthème (Puy-de-Dôme), puis, après un voyage au long cours dit « Anvers Extrême-Orient », il abandonna la médecine maritime pour s'installer à Ambert (Puy-de-Dôme).

Très vite, il s'intéressa à la vie politique de la région. Conseiller municipal et premier adjoint au maire de Saint-Anthème en 1904, il assuma ces mandats jusqu'en 1908. En 1909, M. Sabaterie, élu sénateur le 3 janvier, démissionna le 21 de son mandat de député de la circonscription d'Ambert. Eugène Chassaing se présenta à l'élection partielle du 7 mars, destinée à pourvoir le siège vacant. Il fut élu au premier tour de scrutin, par 8.378 voix contre 5.299 à M. Pellet, sur 14.252 votants.

Inscrit au groupe des radicaux socialistes, il prend part en cette fin de législature, à plusieurs discussions concernant le paiement des intérêts de Caisse d'épargne (1910).

Aux élections générales du 24 avril 1910, il est réélu, au premier tour de scrutin, par 9.635 voix contre 3.281 à M. Demay, sur 14.227 votants. Cette même année, il est nommé conseiller général de Saint-Anthème. Il ne cessera désormais d'être réélu à l'Assemblée départementale, toujours au premier tour de scrutin. Il occupe toujours ce siège à l'heure présente.

Son activité à la Chambre est intense ; il est membre de diverses commissions, notamment de celle des douanes (1910) ; de celle de l'hygiène publique (1910). Il s'intéresse : aux changements d'ordres et de catégories des fonctionnaires de l'Instruction publique ; au reclassement automatique du personnel de l'enseignement (1912) ; à la modification de la loi du 20 juillet 1896 sur les Caisses d'épargne (1913) ; à l'établissement d'un barème pour l'attribution des subventions aux syndicats d'élevage (1913) ; à la classification des acides formiques, lactiques et de leurs dérivés dans le tarif général des douanes (1913) ; à l'assistance aux familles nombreuses (1913) ; au salaire des ouvrières à domicile dans l'industrie du vêtement (1913) ; à l'enseignement professionnel agricole (1913). Aux élections générales du 26 avril 1914, il est réélu, au premier tour de scrutin, par 7.761 voix contre 6.724 à M. Courtial, sur 14.932 votants. Membre de la Commission de la législation fiscale (1914), il s'intéresse, ainsi qu'il l'a fait sous la législature précédente, aux questions agricoles et sociales. Le problème du travail féminin retient particulièrement son attention.

La guerre éclate. Il s'engage comme médecin aide-major de deuxième classe. Affecté aux ambulances chirurgicales, il se fait le promoteur du transport des blessés par avion et, dans ce but, fait aménager d'abord des avions Dauran, puis Bréguet. Chaque appareil peut transporter deux blessés étendus. Tant d'initiatives prises, tant de services rendus lui valent la Croix de guerre. Cependant, il ne néglige en rien les charges de son mandat de député, et, désireux d'étendre et d'améliorer les services d'avions-transport de blessés, il s'attache à l'organisation rationnelle des champs d'aviation et à leur extension dans l'ensemble du territoire. Les questions sociales tiennent toujours une place prépondérante dans ses préoccupations ; il multiplie les efforts pour faciliter le logement des réfugiés, des rapatriés, de tous ceux que la guerre prive de leur foyer. A plusieurs reprises, il est entendu sur : l'organisation du repos du samedi pour les ouvrières du vêtement (1917) ; le projet de loi relatif aux modifications apportées aux baux à loyer par l'état de guerre (1917) ; la modification de la législation des pensions des armées de terre et de mer dans les cas de blessures reçues, de maladies contractées ou de décès survenus par suite de la guerre (1917) ; l'exportation des capitaux et l'importation des titres; la journée de huit heures ; l'utilisation de l'énergie hydraulique (1917) ; l'ouverture de crédits en faveur des petits commerçants et artisans démobilisés ; l'amélioration des traitements du personnel scientifique et enseignant du Ministère de l'Instruction publique ; l'organisation des Chambres d'agriculture ; le programme des travaux d'aménagement du Rhône de la frontière suisse à la mer, au triple point de vue des forces motrices, de la navigation, des irrigations et autres utilisations agricoles (1918).

Aux élections générales du 16 novembre 1919, il se présente sur la liste d'Union républicaine et de réorganisation nationale et subit un échec avec 34.761 voix -sur 111.873 votants.

Mais aux élections générales du 11 mai 1924, il est élu, au premier tour de scrutin, sur la liste de l'Union des gauches, par 79.179 suffrages. Cette liste est conduite par M. Huguet qui remporte 80.377 voix sur 128.174 votants. Membre de la Commission d'assurance et de prévoyance sociale, de la Commission du Travail (1924) ; de la Commission des Caisses d'épargne (1925) ; de la Commission de l'hygiène (1926), il continue à porter le plus grand intérêt aux problèmes sociaux, agricoles et à ceux de l'enseignement. Il faut citer notamment sa proposition de résolution invitant le Gouvernement à créer dans tous les cours complémentaires de garçons, des ateliers pour le travail du bois et du fer ; dans les cours complémentaires de filles, des ateliers ménagers (1925). Il s'inquiète du sort des pupilles de la nation, de celui des petits agriculteurs victimes de la guerre ; des habitations affectées aux familles nombreuses ; de l'électrification des campagnes ; de la réforme judiciaire ; des terrains d'atterrissage d'aviation (1925). (Il sera, à cette époque, nommé président des Amis de l'Aviation Sanitaire et le demeurera jusqu'en 1940.) Il prend part à la discussion d'un projet de loi destiné à faciliter l'exécution de grands travaux d'intérêt général par le moyen des prestations en nature fournies par l'Allemagne (1926).

Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 (retour au scrutin d'arrondissement), il est réélu, au deuxième tour de scrutin, par 7.422 voix contre 6.335 à M, Courtial, sur 14.032 votants. Membre de la Commission d'assurance et de prévoyance sociales; de la Commission de l'aéronautique civile, commerciale, militaire, maritime et coloniale (1930), il participe aux débats avec la plus grande activité. Son attention reste particulièrement dirigée vers : les questions d'aéronautique, l'électrification rurale, le développement des réseaux vicinaux, les syndicats d'élevage, l'organisation des tribunaux de 1re instance.

Le 11 avril 1930, meurt M. Sabaterie, sénateur du Puy-de-Dôme, Le 6 juillet suivant, Eugène Chassaing est élu à son siège, au premier tour de scrutin, par 614 voix sur 1.111 votants. Le 25 novembre, il démissionne de son mandat de député. Inscrit au Sénat au groupe de la gauche démocratique, il est membre de la Commission de l'hygiène et assistance sociale. Il s'intéresse, en particulier, aux travaux publics et à l'outillage national. Le 20 octobre 1935 (renouvellement du 14 janvier 1936), il est réélu, au troisième tour de scrutin, par 579 voix sur 1.121 votants. Membre des Commissions d'hygiène et prévoyance sociale, de l'air, des comptes définitifs, il dépose, avec plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à compléter l'article 88 du règlement du Sénat en ce qui concerne la procédure de discussion immédiate (1935) ; il parle ; dans le projet de loi relatif aux pensions de vieillesse et d'invalidité prévues par la loi sur les assurances sociales (1935) ; dans la discussion générale du projet de loi relatif aux nominations et aux promotions dans la Légion d'honneur à l'occasion des expositions de Bruxelles et de Milan (1936) ; il dépose, avec plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à assurer la sauvegarde de l'industrie nationale des pâtes de cellulose et la revalorisation des bois français de papeteries (1936). Il s'intéresse : au plan des travaux destinés à combattre le chômage ; aux mises à la retraite par ancienneté; au statut du personnel des Caisses d'épargne (1936); à l'acquisition et à l'expropriation des sources d'eau minérale (1937). Il dépose un rapport, au nom de la Commission de l'hygiène, sur la proposition de loi, adoptée par la Chambre des députés, ayant pour objet d'autoriser les Caisses d'épargne à employer leur boni en faveur des oeuvres de développement des sports (1938). Il dépose un amendement au chapitre 114 (centre de la re cherche scientifique appliquée) et parle sur cet amendement (1938). En 1939, il intervient dans la discussion du projet de loi tendant à l'attribution de secours aux Français fixés en Russie avant la guerre. Il s'intéresse à l'Office du blé, à l'exportation des ferrailles. Le 10 juillet 1940, il s'abstient à Vichy et, de ce fait, est évincé du Conseil général par le Gouvernement du maréchal Pétain. Jusqu'en 1944, il demeure sénateur du Puy-de-Dôme.

Aux élections générales législatives du 2 juin 1946 (deuxième Assemblée Nationale Constituante), il est élu député du Puy-de-Dôme sur la liste du Rassemblement des gauches républicaines qui remporte 51.424 suffrages sur 238.919 votants. Cette liste est conduite par M. Alexandre Varenne, directeur du journal La Montagne. Membre de la Commission de la famille, de la population et de la santé publique (26 juin 1946) ; de la Commission du travail et de la sécurité sociale, il participe à la discussion : de la proposition de loi tendant à établir la Constitution de la République française (12 septembre 1946) ; du rapport sur les textes, adoptés en première lecture, tendant à établir la constitution de la République française (28 septembre 1946) ; du projet de loi portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1946 ; du projet et des propositions de loi relatifs au statut général des fonctionnaires (5 octobre 1946).

Aux élections générales du 10 novembre 1946 (première législature de l'Assemblée Nationale), il est réélu sur la liste du Rassemblement des gauches républicaines. Il remporte 49.355 voix sur 225.380 votants. Membre des mêmes Commissions que sous la législature précédente, il est nommé membre de la Commission supérieure des allocations familiales (17 juin 1947) et juré de la Haute Cour de justice. Il est entendu dans de nombreuses discussions. Citons celles ayant trait : aux écoles de sages-femmes (1947) ; aux constructions scolaires pour l'enseignement primaire (1947) ; a la réalisation d'un plan de congélation de la viande (1947); au reclassement de la fonction publique (1948) ; au calcul des prestations familiales (1948): aux aménagements fiscaux (1943) ; à l'entretien des ponts et routes (1948) ; aux subventions des aéro-clubs (1948) : à la retraite des combattants (1948) ; aux soins médicaux gratuits (1948) ; à la création de ressources et à l'aménagement des impôts (1948) ; à la reconduction de l'allocation temporaire aux vieillards (1949) ; aux conventions collectives et au règlement des conflits du travail (1950) ; au développement des crédits affectés aux dépenses militaires pour 1950 ; à l'institution d'un code de travail dans les territoires d'outre-mer (1950) ; aux subventions des oeuvres d'assistance aux infirmes (1951).

Aux élections générales du 17 juin 1951 (deuxième législature de l'Assemblée Nationale), il est réélu en tête de la liste du Rassemblement des gauches républicaines par 31.644 voix sur 222.807 votants. Membre des mêmes Commissions que sous les législatures précédentes, il est désigné par la Commission de la famille, de la population et de la santé publique pour faire partie de la Commission de coordination de l'énergie atomique et des recherches nucléaires (10 mars 1955). Il s'intéresse : au projet de loi portant création d'un bureau de recherches géologiques, géophysiques et minières (1953); à la gratuité de la vaccination (1953) ; à l'équipement des hôpitaux et établissements de bienfaisance (1953) ; à l'assainissement du marché de la viande (1953) ; à la situation des professeurs licenciés de province nommés à Paris (1954) ; à la titularisation d'assistants et d'assistantes sociales (1954) ; à la mise en valeur du Massif Central et particulièrement du gisement d'uranium de Saint-Martin-des-Olones (1954).

Il ne se présenta pas aux élections législatives du 2 janvier 1956. Il est actuellement médecin honoraire, député honoraire, et conseiller général de Saint-Anthème.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

CHASSAING (Jacques, Antoine, Eugène)

Né le 7 juillet 1876 à Brousse (Puy-de-Dôme)

Décédé le 1er mars 1968 à Paris (14e)

Député du Puy-de-Dôme de 1909 à 1919 et de 1924 à 1930

Sénateur du Puy-de-Dôme de 1930 à 1944

Membre de la seconde Assemblée nationale Constituante (Puy-de-Dôme) Député du Puy-de-Dôme de 1946 à 1955

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 982 à 985)

Eugène Chassaing qui s'était volontairement abstenu le 10 juillet 1940, sur le projet de loi portant révision constitutionnelle, ne figure pas parmi les membres du Conseil départemental du Puy-de-Dôme nommés par le gouvernement de Vichy.

Après la Libération, il retrouve son siège de conseiller général d'Anthême et préside l'Assemblée départementale à partir de 1949. Aux élections du 21 octobre 1945, pour la première Assemblée nationale Constituante, il se présente en deuxième position sur la liste radicale-socialiste conduite dans le Puy-de-Dôme par Alexandre Varenne, directeur de La Montagne. Avec 20 % des suffrages les radicaux n'obtiennent qu'un des six sièges à pourvoir.

Aux élections du 2 juin 1946, pour la seconde Assemblée nationale Constituante, Eugène Chassaing occupe la même place sur la liste du Rassemblement des gauches républicaines dirigée par le député sortant radical. Si cette liste ne progresse que de 1,8 % en suffrages exprimés, elle a deux élus en raison du tassement des communistes et des socialistes qui, en baisse respectivement de 4 et 2 %, perdent chacun un siège. Le second revenant à la liste arrivée en tête, celle de Jacques Bardoux.

Membre de la Commission de la famille, de la population et de la santé publique et de celle du travail et de la Sécurité sociale, Eugène Chassaing siège au groupe radical-socialiste. Il intervient sur le budget pour 1946 et sur le statut des fonctionnaires. Il participe aux débats constitutionnels et vote contre le projet de Constitution de la IVe République (28 septembre 1946).

Réélu aux élections législatives du 10 novembre 1946, Eugène Chassaing retrouve le groupe radical-socialiste et les deux Commissions auxquelles il appartenait durant la seconde Assemblée nationale Constituante. Il est par ailleurs nommé membre de la Commission spéciale des allocations familiales (1947) et juré à la Haute Cour de justice (1948). Il ne dépose qu'une proposition de loi, en faveur des retraités de la fonction publique et de leur ayants-droit mais il intervient fréquemment dans les débats concernant les domaines de compétence des commissions dont il est membre ainsi qu'en matière budgétaire et financière. Il vote le statut de l'Algérie (27 août 1947), refuse la confiance à Paul Ramadier après le départ des ministres communistes du gouvernement (30 octobre 1947) et s'oppose à la réforme électorale instituant le scrutin départemental majoritaire à un tour et les apparentements (7 mai 1951).

Alexandre Varenne étant décédé en 1947, Eugène Chassaing prend la tête de la liste du Rassemblement des gauches républicaines pour les élections législatives du 17 juin 1951. Dans ses engagements électoraux, il rappelle son attachement au scrutin d'arrondissement uninominal majoritaire à deux tours et regrette que la S.F.I.O. locale ait refusé un large apparentement qui aurait permis d'éliminer les « représentants de l'aventure gaulliste et de la dictature communiste ». Avec 13,5 % des suffrages exprimés la liste conduite par Eugène Chassaing enregistre une perte de près de 9 % par rapport à la précédente consultation. Il a néanmoins la satisfaction d'être réélu, seul de sa liste, et d'obtenir à titre personnel, la confiance de 31 644 électeurs pour une moyenne de liste de 29 392 voix.

Toujours inscrit au groupe radical-socialiste, le député du Puy-de-Dôme, alors âgé de 74 ans, abandonne la Commission du travail et de la Sécurité sociale mais conserve son siège à celle de la famille, de la population et de la santé publique. Comme dans les législatures antérieures, il intervient fréquemment en séance.

Avec son groupe il vote les investitures d'Antoine Pinay (6 mars 1952) et de Joseph Laniel (26 juin 1953) mais contrairement à de nombreux radicaux-socialistes il soutient la politique indochinoise de ce dernier, y compris après Diên-Biên-Phû (13 mai 1954) et lors de la chute du cabinet (12 juin). Cependant, après avoir voté l'investiture de Pierre Mendès-France (17 juin), il approuve les accords de Genève qui mettent un terme aux hostilités en Indochine. Les Radicaux se divisent à nouveau sur l'Europe et la défense. Partisan de la construction européenne et de l'O.T.A.N., Eugène Chassaing vote contre la question préalable opposée par le général Aumeran et Edouard Henriot à la discussion du projet de ratification de la Communauté européenne de défense (30 août). Peu après, il vote les accords de Londres relatifs à la fin de l'occupation de l'Allemagne (12 octobre) et ceux de Paris qui autorisent le réarmement de la R.F.A. (29 décembre). Le 29 novembre 1955 il refuse la confiance au gouvernement Edgar Faure sur la date des élections et le mode de scrutin (chute du cabinet).

Eugène Chassaing ne se représente pas aux élections législatives du 2 janvier 1956 qui suivent la dissolution de l'Assemblée nationale.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Eugène CHASSAING

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