État civil :
Né le 16 novembre 1843
Décédé le 26 mars 1921
Profession :
Préfet
Département :
Charente-Inférieure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1894
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 6 janvier 1912 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

CALVET (AUGUSTE), né le 16 novembre 1843 à Lodève (Hérault), mort le 26 mars 1921 à Paris-14e.

Sénateur de la Charente-Inférieure de 1894 à 1912.

Fonctionnaire de l'administration des eaux-et-forêts dans laquelle il était entré en 1864, Auguste Calvet était sous-inspecteur des forêts, lorsqu'il accepta du Gouvernement Gambetta, en 1881, la charge de préfet de la Charente-Inférieure. Il administra ce département jusqu'en 1885, date de sa mise en disponibilité.

Il se retira alors dans ses propriétés charentaises, aux Angers, près de Pons, où il s'adonna à la viticulture et s'acquit rapidement une notoriété dans les milieux politiques locaux.

Il fonda le Syndicat des viticulteurs des Charentes, et créa une Ecole de tonnellerie et de distillerie.

C'est ainsi qu'il fut amené à se présenter aux élections sénatoriales du 7 janvier 1894 sur la liste d'Emile Combes. Il battit sans difficulté le sénateur sortant Hippolyte Barbedette, au premier tour de scrutin par 539 voix sur 999 votants.

Membre de la Commission des boissons, inscrit au groupe de la gauche démocratique, il s'attacha surtout à défendre à la Chambre Haute les intérêts des distillateurs d'eaux-de-vie et réclama la réforme de l'impôt sur les boissons, au cours du débat institué à ce propos.

Il déposa des propositions de loi sur l'organisation de l'assurance et du crédit agricoles (1895), sur le classement des eaux-de-vie naturelles parmi les boissons hygiéniques (1899) et sur les récompenses nationales à attribuer aux Français résidant à l'étranger (1900).

En 1899 et en 1900, il fut chargé de rapports importants sur les conventions franco-équatorienne, franco-uruguayenne et franco-haïtienne, relatives aux garanties réciproques de la propriété littéraire et artistique. Il avait effectué plusieurs missions officielles en Amérique du Sud entre 1886 et 1894 et il ne cessa jamais de s'intéresser aux relations commerciales de la France avec l'étranger, notamment avec les pays d'Amérique latine, où il se rendit encore fréquemment jusqu'en 1905.

En 1895, fidèle à ses premières armes dans les eaux-et-forêts il avait présenté un rapport circonstancié sur la restauration et la conservation des terrains en montagne, notamment dans les régions pyrénéennes et du sud du Massif central.

Il intervint d'autre part dans les débats concernant certains chemins de fer d'intérêt local de sa région et des Pyrénées. En 1901, il devait présenter un rapport sur une pétition de 40.000 propriétaires de la région des Charentes qui demandaient la détaxe des eaux-de-vie naturelles.

Réélu au renouvellement sénatorial du 4 janvier 1903, au premier tour de scrutin, par 741 voix sur 1.004 votants, il siégea dans diverses commissions spéciales et se fit entendre au cours de diverses discussions sur : le recrutement de l'armée (1903), les warrants agricoles (1903), le budget de l'agriculture et la loi de finances de l'exercice 1905 (1905) ; le budget de l'agriculture de l'exercice 1906 (1906) ; la loi de finances de l'exercice 1907, le mouillage et la circulation des vins (1907) ; le budget de la guerre de l'exercice 1909 (1908) ; les désastres des inondations, la révision du tarif général des douanes, le budget de l'agriculture de l'exercice 1910, le port de Bordeaux (1910) ; la délimitation de la Champagne viticole, les budgets de la guerre, de l'agriculture et de l'instruction publique de l'exercice 1911 (1911).

Il subit un échec au renouvellement du 7 janvier 1912, où il n'obtint que 117 voix sur 990 votants. Il se retira alors de la vie politique et se fixa à Paris où il mourut le 26 mars 1921, à 78 ans.

Chevalier de la Légion d'honneur, Officier d'Académie, il avait publié plusieurs études d'économie politique et agricole et avait collaboré à de nombreuses publications. Parmi ces études on peut signaler sa Note sur les associations pastorales, parue en 1874 dans la revue des eaux-et-forêts.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Auguste CALVET

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