État civil :
Né le 4 mars 1829
Décédé le 6 janvier 1891
Profession :
Magistrat
Département :
Corrèze
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 24 janvier 1885 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

BRUNET (JOSEPH-MATHIEU), ministre, sénateur de 1876 à 1885, né à Arnac-Pompadour (Corrèze), le 4 mars 1829, entra, au début de l'Empire, dans la magistrature, fut substitut du procureur impérial à Saint-Yrieix, puis à Tulle, juge à Limoges, devint juge d'instruction à Paris, et succéda en qualité de président de la 7e chambre correctionnelle au célèbre magistrat Delesvaux : cette chambre était celle qui jugeait spécialement les procès de presse. M. Brunet présidait le tribunal lors du procès relatif à la souscription Baudin. Dévoué à la politique impérialiste, M. Brunet ne tarda pas à passer conseiller à la Cour d'appel de Paris. Il était, d'autre part, président du conseil général de la Corrèze, lorsqu'il se présenta, le 27 avril 1873, à la députation, comme candidat conservateur. Il échoua alors contre le candidat républicain, M. Latrade. Le 30 janvier 1876, il se fit élire sénateur de la Corrèze, par 237 voix sur 497 votants : la coalition des impérialistes et des monarchistes purs lui avait valu ce succès ; aussi M. Joseph Brunet crut-il devoir protester contre la qualification de « bonapartiste » qui lui avait été donnée dans des journaux. Il alla siéger sur les bancs de la droite, vota, dans toutes les circonstances importantes, contre les républicains, notamment au sujet de la loi sur la collation des grades et fut appelé, lors du coup d'Etat parlementaire du maréchal de Mac-Mahon (17 mai 1877), à recevoir, comme représentant le parti impérialiste, le portefeuille de l'Instruction publique et des Cultes dans le ministère de Broglie-Fourton. Les mesures de rigueur prises par son administration portèrent surtout sur les fonctionnaires de l'instruction primaire placés immédiatement sous l'autorité des préfets, mais n'atteignirent aucun des membres de l'enseignement secondaire ou supérieur. M. Brunet ne se signala, d'ailleurs, durant son passage aux affaires, par aucun acte important et se contenta de s'associer à la politique de ses collègues. Il remit comme eux sa démission après les élections d'octobre 1877, et redevint simple sénateur. M. Joseph Brunet vota contre le ministère parlementaire de M. Dufaure, contre les lois sur l'enseignement présentées et défendues par M. Ferry, notamment contre l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur ; il opina, le 4 décembre 1882, contre la loi nouvelle sur le serment judiciaire ; en 1883, contre le projet de loi relatif à la situation des membres des familles ayant régné sur la France; la même année, contre le projet de loi tendant à suspendre l'inamovibilité de la magistrature; en 1884, contre le rétablissement du divorce. Admis à la retraite le 21 mars 1884, comme conseiller à la cour, M. Brunet ne s'est pas représenté, dans la Corrèze, aux élections sénatoriales de 1885. Après l'échec de la souscription du canal de Panama (mars 1889), M. Brunet a été nommé liquidateur de cette Société.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph BRUNET

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