État civil :
Né le 18 mai 1845
Décédé le 16 juillet 1900
Profession :
Vétérinaire
Département :
Indre
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 19 juillet 1891
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 16 juillet 1900 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BRUNET (ARTHUR, DENTS), né le 18 mai 1845 à Charost (Cher), mort le 16 juillet 1900, à Paris-5e.

Sénateur de l'Indre de 1891 à 1900.

Sorti diplômé de l'Ecole vétérinaire d'Alfort, Arthur Brunet installa son cabinet à Issoudun.

Il présida la société vigneronne de cet arrondissement et s'occupa intensément des questions relatives au phylloxéra. Esprit cultivé, il obtint une médaille .d'argent à l'exposition universelle de 1889 pour un travail sur l'histoire de l'enseignement à Issoudun.

Il débuta dans la politique locale en 1871 comme conseiller municipal d'Issoudun, en devint maire adjoint en 1876 et maire en 1888 pour le rester jusqu'en 1892. Il était entré au conseil d'arrondissement en 1877 pour le présider jusqu'en 1881 et avait été élu conseiller général en 1881 pour en devenir président en 1892.

Ainsi encouragé, il se présenta au Sénat à une élection partielle qui eut lieu le 19 juillet 1891, pour pourvoir au remplacement de M. de Pressensé, sénateur inamovible, décédé le 8 avril. Il emporta facilement le siège au premier tour de scrutin par 319 voix contre 292 à M. de Bonneval, sur 613 suffrages exprimés. Il fut réélu au renouvellement du 3 janvier 1897, au troisième tour de scrutin, par 319 voix sur 619 votants. Siégeant à gauche, il appartint à diverses commissions spéciales et fut chargé du secrétariat de celle des pétitions et de celle d'initiative parlementaire. Il se fit entendra au cours de la discussion du budget de l'agriculture de l'exercice 1893 (1893), et rapporta le projet de loi ayant pour but la création d'abattoirs publics (1895). Il s'intéressa aux débats sur le budget des travaux publics et la loi de finances de l'exercice 1896 (1895) et sur le projet de loi portant approbation de la convention relative à la vérification et au bornage de la partie de la frontière franco-suisse, entre le mont Dolent et le lac Léman (1896). Il déposa en outre plusieurs rapports sur des questions d'intérêt local.

Il mourut prématurément, en cours de mandat, le 16 juillet 1900 à Paris alors qu'il n'avait que 55 ans.

Le président Armand Fallières prononça son éloge funèbre à la séance de rentrée du 6 novembre. Il déclara: « En toutes circonstances nous avons reconnu dans ce bon républicain un homme de conscience et de devoir, »

Arthur Brunet était officier d'Académie et chevalier du Mérite agricole.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Arthur BRUNET

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