État civil :
Né le 17 février 1841
Décédé le 29 août 1902
Profession :
Avocat
Département :
Alpes-Maritimes
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 29 août 1902 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BORRIGLIONE (ALFRED, FERDINAND), né le 17 février 1841 à Nice (Alpes-Maritimes), mort le 29 août 1902 à Sospel (Alpes-Maritimes).

Député des Alpes-Maritimes de 1876 à 1889, de 1889 à 1890, et de 1890 à 1894. Sénateur des Alpes-Maritimes de 1894 à 1902. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 401).

Il fut réélu aux élections générales du 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, sans concurrent, par 9.167 voix sur 9.503 votants. Mais il démissionna le 20 mars 1890 pour protester contre l'invalidation de M. Bischoffsheim, député de la 1re circonscription de Nice. Il se représenta au siège laissé vacant par ce dernier, le 30 mars 1890, et fut battu par M. Raiberti. Mais le 25 mai suivant il fut réélu en remplacement de lui-même dans la 2e circonscription de Nice, au premier tour de scrutin, par 9.189 voix, son unique concurrent, M. Asso, n'obtenant que 19 suffrages. Membre de diverses commissions il participa à plusieurs débats, notamment sur ; l'établissement du tarif général des douanes (1891) ; la loi sur la presse ; le budget de l'exercice 1893 - régime des boissons - (1892).

Réélu aux élections générales du 20 août 1893, au premier tour de scrutin, par 9.962 voix, sans concurrent, il devait être élu sénateur des Alpes-Maritimes au renouvellement du 7 janvier 1894, au premier tour de scrutin, par 355 voix sur 392 votants, et donner sa démission de député le 15 janvier 1894. Siégeant à la gauche républicaine et membre de plusieurs commissions, il fut en 1900 chargé de rapporter sa proposition de loi ayant pour objet de préserver de la destruction, les oliviers de plusieurs départements. Et à la séance de rentrée du 14 octobre 1902, le Président Armand Fallières annonçait son décès au Sénat et prononçait son éloge funèbre. Après avoir retracé la carrière du disparu : « Dans l'ordre de nos rapports quotidiens, déclara-t-il, M. Borriglione était un collègue irréprochable. Personne ne poussait plus loin que lui la déférence ou la courtoisie, et l'on sentait que sa politique, qui n'avait rien d'emprunté, était le fruit, sans doute, d'une éducation distinguée, mais qu'elle prenait aussi sa source dans l'estime qu'il avait pour autrui et dans les qualités élevées de son coeur.»

Il était mort le 29 août précédent à Sospel (Alpes-Maritimes) à 61 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alfred BORRIGLIONE

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