État civil :
Né le 27 juillet 1875
Décédé le 20 octobre 1965
Profession :
Représentant de commerce
Département :
Bouches-du-Rhône
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu du 5 juillet 1931 au 9 janvier 1939

Réélu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BON (LÉON), né le 27 juillet 1875 à Bessèges (Gard).

Sénateur des Bouches-du-Rhône de 1931 à 1945.

Cévenol de naissance, Léon Bon se fit adopter par Marseille qu'il vint habiter tout jeune et où il exerça la profession de représentant de commerce.

Après avoir accompli ses obligations militaires, il fréquenta dès 1897 les milieux socialistes marseillais. A cette époque les luttes électorales étaient vives les opinions se heurtaient, les réunions étaient souvent tumultueuses. Léon Bon, orateur populaire, sachant s'imposer à l'auditoire, n'hésitait pas à pénétrer dans les courants hostiles au socialisme pour y plaider sa cause et communiquer sa foi.

Lorsque Bernard Cadenat, fit acte de candidature aux élections législatives de 1898, dans la 2e circonscription de Marseille, Léon Bon, membre de son comité, se lança dans la bataille électorale et contribua à son élection. Aux élections suivantes, en 1902, Léon Bon devint secrétaire général du comité Bernard Cadenat qui sollicitait le renouvellement de son mandat et le fit réélire.

En 1906, après le congrès international d'Amsterdam, Léon Bon rassembla à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône, une pléiade de jeunes militants et organisa les premiers groupes devant former l'Unité socialiste. Les sections se constituèrent, les fédérations départementales naquirent, et celle des Bouches-du-Rhône en fit son secrétaire général. Il occupa ces fonctions jusqu'en 1913 et les reprit de 1919 à 1925.

Cette activité désintéressée devait le conduire le 10 mai 1908 au conseil municipal de Marseille, mandat qu'il conserva jusqu'en 1912. Il devait le retrouver le 30 novembre 1919 et devenir adjoint au maire en 1919 pour le rester jusqu'en 1929.

Entre-temps, le conseil général des Bouches-du-Rhône lui ouvrait ses portes le 3 août 1924 pour représenter le 3e canton de Marseille et le porter à la présidence de cette Assemblée en 1930. Il devait conserver ce siège jusqu'en 1938. Ces mandats ne furent interrompus que par la guerre de 1914, durant laquelle il fit, avec sa classe, son devoir -de soldat.

Après un échec aux élections générales législatives de 1924, un siège de sénateur étant devenu vacant dans son département à la suite du décès de M. Louis Pasquet, radical-socialiste, une élection partielle eut lieu le 5 juillet 1931. Léon Bon emporta le siège au deuxième tour de scrutin, par 257 voix contre 202 à M. Louis Payan, radical indépendant, sur 478 votants. Il fut réélu aux élections du 23 octobre 1938, au deuxième tour de scrutin, par 337 voix sur 504 votants. Inscrit au groupe socialiste, il appartint à la Commission de la législation civile et criminelle et à la Commission de la marine. Toujours soucieux des intérêts de sa ville, il déposa en 1932 une proposition de loi tendant à augmenter le nombre et à modifier le mode d'élection des conseillers municipaux et des adjoints de la ville de Marseille. Absorbé par ses travaux de commissaire, il ne se manifesta pas dans les débats publics. Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota les pouvoirs constituants au Maréchal Pétain. En 1948, il devint secrétaire général du Rassemblement des gauches républicaines.

En 1950 il fut nommé président du parti socialiste démocratique. Il tenta de se faire élire conseiller municipal de Jouques en 1953, mais il échoua. Il se désintéressa désormais de la politique, et se fixa définitivement à Marseille où Il est toujours domicilié.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léon BON

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