État civil :
Né le 3 septembre 1850
Décédé le 23 mars 1920
Profession :
Médecin
Département :
Charente
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 6 décembre 1903
Fin de mandat le 6 janvier 1912 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BLANCHIER (AUGUSTE, PIERRE), né le 3 septembre 1850 à Cherves-Chatelars (Charente), mort le 23 mars 1920 à Neuilly-sur-Marne (Seine-et-Oise).

Sénateur de la Charente de 1903 à 1912.

Issu d'une famille de propriétaires des environs de Montemboeuf (Charente), canton que son père avait représenté au conseil d'arrondissement, Auguste Blanchier fit ses études classiques au lycée d'Angoulême, puis vint apprendre sa médecine à la Faculté de Paris. Elève des professeurs Vulpian et Robin, il fut reçu docteur en 1878 avec une thèse de Recherches physiologiques sur le salicylate de soude, puis s'établit médecin à Chasseneuil.

Il débuta dans la carrière politique comme conseiller d'arrondissement de Montemboeuf en 1886 et retrouva ce même siège en 1889 après une lutte farouche contre le général Boulanger dont la candidature était appuyée par toua les adversaires de la République. En 1892 il fut élu conseiller général de la Charente pour y représenter le même canton. Dans ces deux assemblées il s'intéressa plus particulièrement aux questions agricoles (syndicats et sociétés mutuelles) et à l'amélioration des chemins vicinaux.

Depuis l'année 1875 il participait aux luttes électorales de son département et spécialement de l'arrondissement de Confolens, accordant son appui aux candidats républicains à la Chambre des députés.

Il se présenta à l'élection sénatoriale partielle du 6 décembre 1903 qui eut lieu pour pourvoir au remplacement de M. Bertrand Lacombe décédé. Il emporta le siège par 421 voix contre 381 à M. Martell, ancien sénateur libéral. Il s'était lui-même déclaré partisan d'une politique d'action anticléricale vigoureuse et de réformes sociales immédiates. Il inscrivit au groupe de la gauche républicaine de la Haute-Assemblée et devint membre de plusieurs commissions. Il traita à la tribune diverses questions, parmi lesquelles on peut citer : le budget des Ministères de l'instruction publique, des affaires étrangères et de la guerre de l'exercice 1907, les rengagés militaires (1907) ; la subvention annuelle pour la mission laïque, le rachat du réseau des chemins de fer de l'Ouest (1908 et 1909) ; le secret et la liberté du vote, le budget du Ministère de l'agriculture (1910) ; le budget des Ministères des affaires étrangères et de la guerre (1911).

Il échoua au renouvellement du 7 janvier 1912 après trois tours de scrutin, chaque fois à une faible majorité. Il finit par se désintéresser de la politique et se retira à Neuilly-sur-Marne où il mourut le 23 mars 1920.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Auguste BLANCHIER

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