État civil :
Né le 14 avril 1838
Décédé le 24 octobre 1914
Profession :
Entrepreneur
Département :
Drôme
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu du 16 février 1902 au 4 janvier 1903

Réélu du 4 janvier 1903 au 7 janvier 1912 ( Fin de mandat )

Réélu le 7 janvier 1912
Fin de mandat le 24 octobre 1914 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BLANC (LOUIS, ANTOINE), né à Bourdeaux (Drôme) le 14 avril 1838, mort à Bourdeaux le 24 octobre 1914.

Député de la Drôme de 1892 à 1902. Sénateur de la Drôme de 1902 à 1914.

Entrepreneur de voitures publiques, Louis Blanc s'intéressa de bonne heure à la politique. Il fut conseiller d'arrondissement de 1871 à 1883, conseiller général en 1883, puis, en 1887, maire de Bourdeaux, sa ville natale.

Le 18 décembre 1892, il se présenta à une élection législative partielle en remplacement de M. Chevandier, élu sénateur le 21 août 1892 et démissionnaire de son mandat de député le 22 octobre de cette même année. Louis Blanc fut élu au deuxième tour de scrutin par 6.962 voix contre 6.350 voix à M. Raynaud, son principal adversaire. Il devint ainsi député de l'arrondissement de Die et s'inscrivit au groupe radical.

Aux élections générales du 20 août 1893, Louis Blanc recueillit 7.548 voix contre 6.643 voix à son ancien rival, .M. Raynaud.

Partisan d'une politique vraiment démocratique et progressiste, son programme comportait : le maintien des lois scolaires, c'est-à-dire la laïcité, la gratuité et l'obligation de l'enseignement; l'égalité de tous devant l'impôt du sang et la réduction à deux ans du service militaire ; la séparation des Eglises et de l'Etat et la suppression du budget des cultes; la réforme administrative et l'épuration du personnel ; la réforme judiciaire et la réduction des frais de justice; l'étude des lois comportant l'amélioration du sort des travailleurs ; la création d'une caisse de retraites pour les ouvriers infirmes ou âgés ; l'encouragement aux sociétés de secours mutuels; l'encouragement de l'agriculture et l'organisation d'un crédit agricole ; la réforme des impôts; la limitation de la politique coloniale à la conservation des possessions actuelles sans conquêtes nouvelles ; le renouvellement partiel de la Chambre des députés Inscrit au groupe radical-socialiste, il fut membre de diverses commissions. Il faut citer son ordre du jour présenté de concert avec plusieurs de ses collègues, à la suite de la discussion des interpellations concernant la préparation de l'expédition de Madagascar (1895).

Il se représenta aux élections générales du 8 mai 1898 et fut réélu au premier tour de scrutin par 7.991 voix contre 3.570 à M. de Fontgalland. Il ne prit la parole qu'une fois, à propos du budget des chemins de fer de l'Etat (1900).

Il fut candidat le 16 février 1902, au siège laissé vacant au Sénat, par M. Paul Laurens, sénateur de la Drôme, -décédé le 17 novembre 1901. Il fut élu et ce mandat lui fut renouvelé le 4 janvier 1903 et le 7 janvier 1912. Il siégea dans diverses commissions, mais ne participa à aucun débat.

Il fut, pendant un certain temps, vice-président du comité exécutif du parti radical et radical-socialiste. Il mourut en cours de mandat en 1914. Il avait 76 ans. Au cours de la séance du mardi 22 décembre 1914, le président du Sénat, M. Antonin Dubost, fit l'éloge funèbre de Louis Blanc dans les termes suivants : « Louis Blanc, de la Drôme, ancien député, homme d'expérience pratique et d'esprit avisé, connaissait bien les populations rurales et savait défendre sans bruit leur intérêt ».

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis BLANC

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