État civil :
Né le 23 juillet 1848
Décédé le 27 septembre 1925
Profession :
Médecin
Département :
Hautes-Alpes
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1912
Fin de mandat le 8 janvier 1921 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BLANC (ANTOINE, Balthazar), né le 23 juillet 1848 à Gap (Hautes-Alpes), mort le 27 septembre 1925 à Paris-7e.

Député des Hautes-Alpes de 1910 à 1912. Sénateur des Hautes-Alpes de 1912 à 1921.

D'origine gapençaise, Balthazar Blanc, docteur en médecine, est, depuis de longues années, conseiller général et président de la Société d'agriculture lorsqu'à 62 ans il se présente aux suffrages des électeurs de la circonscription de Gap. Par 7.358 voix sur 13.999 votants, ses concitoyens le préfèrent, dès le premier tour de scrutin, le 24 avril 1910, au député sortant Euzière (5.322 voix) et au socialiste unifié Antiq. (1.170 voix). Dans sa profession de foi, il explique que s'il a consenti à se présenter, c'est en raison de la « nécessité de faire disparaître du pays ce régime d'intolérance, de mesquinerie, de favoritisme et de suspicion que font peser sur l'arrondissement quelques individus qui ont réussi à s'emparer de la direction des affaires ». Il proclame son attachement à la République, qui « n'est pas la propriété d'une secte ou d'une coterie », son intention de ne voter aucun impôt nouveau, d'obtenir des économies et de travailler à la multiplication des écoles de commerce, d'arts et métiers et d'agriculture, sa volonté de progrès social. Il se prononce pour la réduction du nombre des députés et la diminution des gros traitements et pour le scrutin de liste avec représentation proportionnelle.

A la Chambre, où il ne restera guère qu'un an et demi, il s'inscrit au groupe de la gauche démocratique, fait partie de la Commission de l'hygiène et intervient, en séance publique, sur des questions concernant son département : aide aux populations de la région de Gap victimes d'orages et d'inondations, création d'une station d'étalons à Saint-Bonnet-en-Chamsaur, canal de Ventavon, suppression de « l'indemnité spéciale aux Alpes ». Le 16 janvier 1912, il démissionne de son mandat de député.

Neuf jours plus tôt, en effet, au second tour de scrutin, par 175 voix contre 156 à Euzière, sur 336 votants, il a été appelé à succéder au Sénat à Grimaud qui ne se représentait pas. Il appartint à diverses Commissions sénatoriales et on lui doit dix rapports sur des projets de loi déclarant d'utilité publique des travaux de restauration des sols à effectuer dans les Hautes-Alpes et dans les Basses-Alpes.

Au renouvellement de 1921 Bonniard lui succède, et il meurt quatre ans plus tard, à Paris, avenue de la Bourdonnais (7e). Il était Chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Antoine BLANC

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr