État civil :
Né le 15 janvier 1809
Profession :
Fonctionnaire
Département :
Gironde
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République


Second Empire


Accéder à la notice de Louis BÉHIC sous le Second Empire

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 4 janvier 1879 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

BÉHIC (LOUIS-HENRI-ARMAND), député de 1846 à 1848, sénateur du Second Empire, ministre et sénateur de 1876 à 1879, né à Paris le 15 janvier 18091, se fit recevoir licencié en droit et entra dans l'administration des finances en 1826. Attaché à la trésorerie de l'armée lors de l'expédition d'Alger, en 1830, il suivit la carrière, devint inspecteur des finances en 1845, et, après avoir visité en cette qualité la Corse et les Antilles, fut nommé, la même année, directeur du contrôle et de la comptabilité générale au ministère de la Marine. Élu, le 1er août 1846, député par le 11e collège électoral du Nord (Avesnes), avec 418 voix sur 748 votants et 816 inscrits, contre M. Marchant, député sortant, qui eut 324 voix, il siégea au centre droit, vota avec lui, donna sa démission après les journées de février 1848, et dirigea les forges de Vierzon jusqu'à son élection au Conseil d'État par l'Assemblée législative, au premier tour de scrutin (1849); il fit partie de la section de législation. Après le coup d'État de décembre et la dissolution du Conseil d'État, M. Béhic reprit la direction des forges et hauts fourneaux de Vierzon, devint, en 1853, inspecteur général des Messageries maritimes, spécialement chargé de l'organisation des lignes postales, puis passa administrateur et président du conseil d'administration de cette puissante Société. En 1854, il s'occupa activement des transports pour la guerre de Crimée, annexa aux Messageries Maritimes la Société des forges et chantiers de la Méditerranée (1856), et présida la commission d'organisation des banques coloniales. Conseiller général des Bouches-du-Rhône pour le canton de La Ciotat, il fut appelé par l'empereur au ministère de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, le 23 juillet 1865, en remplacement de M. Rouher, provoqua les enquêtes importantes sur la Banque de France, sur le service des chemins de fer, sur l'état de l'agriculture (1866), et fut le promoteur du règlement sanitaire concernant le choléra, et de la convention monétaire entre la France, l'Italie, la Belgique et la Suisse. Il démissionna le 17 janvier 1867, fut nommé sénateur trois jours après, grand croix de la Légion d'honneur, et membre du conseil de perfectionnement de l'enseignement secondaire spécial (novembre 1867). Le 4 septembre 1870 éloigna momentanément M. Béhic de la politique; il y rentra en 1876; il était vice- président du comité électoral dit « national conservateur », et, sur une profession de foi nettement bonapartiste, fut élu, le 30 janvier, sénateur par la Gironde, le 3e sur 4, au 3e tour de scrutin, avec 367 voix sur 672 votants. Il siégea dans le groupe de l'Appel au peuple, mais ne fut pas réélu aux élections du 5 janvier 1879, n'ayant obtenu que 319 voix, sur 664 votants. M Béhic préside le Conseil général des Bouches-du-Rhône. Chevalier de la Légion d'honneur en 1834, officier en 1847, commandeur en 1860, grand-croix en 1867, commandeur de l'ordre de Sainte-Anne de Russie, grand-croix de la Rose du Brésil, d'Isabelle la Catholique, de l'Etoile polaire de Suède, de la conception de Portugal, du Metjidié, etc.

1 Décédé à Paris le 2 mars 1891.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis BÉHIC

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