État civil :
Né le 31 janvier 1853
Décédé le 26 juin 1919
Profession :
Négociant en bois
Département :
Seine
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 26 juin 1919 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BARBIER (LÉON, FRANÇOIS, PRUDENT. MARCEL), né le 31 janvier 1853 à Paris, mort le 26 juin 1919 à Paris.

Sénateur de la Seine de 1909 à 1919.

Après avoir accompli son service militaire comme engagé conditionnel en 1873, Léon Barbier vint diriger à Paris, un important commerce de bois de construction qu'il installa ensuite à Boulogne-sur-Seine.

Il commença en 1888 à s'intéresser aux luttes, politiques, et fut élu en 1892 conseiller municipal de Boulogne, puis en 1896 conseiller général de la Seine. Son autorité lui valut immédiatement une place de premier plan dans l'Assemblée départementale.

Réélu le 20 mai 1900, il présida le groupe des conseillers généraux de la banlieue. Le 12 juin 1901 il fut élu vice-président du conseil général et en devint président en 1905 avec un nombre de voix supérieur à colles obtenues par tous ses prédécesseurs.

Sa compétence en matière économique et de transports lui ouvrit les portes de la commission des routes et chemins et le porta à la présidence de la commission mixte des omnibus et tramways. Il fut rapporteur en 1906 du projet de réorganisation du réseau des tramways de Paris, et du département de la Seine.

Présenté par le parti de l'alliance républicaine démocratique aux élections sénatoriales de la Seine, en 1907, il se retira au troisième tour de scrutin. C'est le 3 janvier 1909 qu'il fut élu Sénateur de la Seine, au renouvellement partiel. Il s'inscrivit à la gauche démocratique, siégea dans diverses commissions et fit preuve de la même activité qu'il avait déjà manifestée au conseil général. Il se fit tout spécialement le défenseur des intérêts de la banlieue parisienne, et prit aux débats les plus divers parmi lesquels on peut noter : les retraites ouvrières (1909 et 1910), le secret et la liberté du vote, la loi de finances, les inondations, la réglementation des débits de boissons (1910) ; le budget des chemins de fer de l'Etat, le privilège de la Banque de France (1911); la loi de finances (1912); le recrutement de l'armée et la durée du service militaire, les pensions (1913); l'impôt sur le revenu, le Budget de l'agriculture, le Budget des chemins de fer de l'Etat (1914) ; les relations commerciales des Français avec les sujets d'une puissance ennemie (1915); la taxation des denrées alimentaires, l'avance de l'heure légale, les mutations par décès, l'établissement d'un impôt général sur le revenu (1916) ; la crise du charbon, les établissements dangereux, insalubres et incommodes, la main-d'oeuvre agricole, le ravitaillement général, les travaux d'amélioration de la Seine (1917) ; le ravitaillement national, la répression de la spéculation, le Budget des chemins de fer de l'Etat, la loi de finances, l'amélioration de la Seine entre Port à l'anglais et Rouen (1918).

La mort devait mettre fin à cette activité le 26 juin 1919 à Paris.

Il était membre du Comité consultatif, des chemins de fer, du comité directeur des expositions à l'étranger, président de la section française à l'exposition internationale de Dublin, membre du conseil d'administration de l'office national du commerce extérieur, dont il devint le président. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1899 et officier en 1906. Il avait été promu en 1895 chef de bataillon au 143e régiment de territoriale.

Le président Antonin Dubost prononça son éloge funèbre à l'ouverture de la séance du 27 juin 1919. Il était le beau-père de P. Etienne-Flandin.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léon BARBIER

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