État civil :
Né le 14 août 1876
Décédé le 4 février 1949
Profession :
Avocat
Département :
Charente
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 février 1929
Elu le 14 janvier 1930
Elu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

BABAUD-LACROZE (LÉONIDE), né le 14 août 1876, à Confolens (Charente), mort le 4 février 1949, à Paris.

Sénateur de la Charente de 1929 à 1945.

Fils du précédent, Léonide Babaud-Lacroze fit ses études secondaires au Lycée Condorcet à Paris, puis ses études supérieures à la Faculté de droit, qui furent couronnées en 1900 par le diplôme de Docteur en droit avec une thèse sur La capacité politique des commerçants. Il s'inscrivit alors au Barreau de Confolens.

Il devint, en 1903, chef du Secrétariat particulier du Sous-Secrétaire d'Etat des P.T.T. et, en 1907, chef adjoint du Cabinet du Ministre des Travaux publics et des P.T.T.

En 1909, il est nommé Commissaire du Gouvernement près le Conseil de Préfecture de la Seine et, en 1910, Chef de Cabinet du Ministre de l'Agriculture, Lorsque éclate la guerre de 1914, il part comme sergent au 90e régiment d'infanterie territoriale et participe à la campagne de l'Yser. Il est promu sous-lieutenant en 1915 et lieutenant en 1916. Sa conduite lui vaut d'être cité à l'ordre de la division. En 1917, il est blessé à Verdun et reçoit, en 1920, la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.

Après sa démobilisation, il est attiré par la politique et se fait élire conseiller général du canton de Confolens-Nord, sans concurrent. En 1928, il est candidat de l'Union des gauches aux élections législatives, dans l'arrondissement de Confolens, mais il échoue.

Le 12 août de la même année, il est candidat au Sénat en remplacement de M. Limouzin-Laplanche, décédé, mais il est battu par M. Delhoume.

Enfin, le 10 février 1929, il est élu sénateur de la Charente, au fauteuil laissé vacant par la mort de M. Dulac. Il devait être réélu les 20 octobre 1929 et 23 octobre 1938.

Il eut l'occasion de participer à maints débats parmi lesquels on peut citer : la tuberculose des bovidés et la salubrité des viandes (1929) ; les assurances sociales, le budget de l'exercice 1930, le stockage des blés et farines (1930). Il est en même temps membre de la Commission des départements libérés, de la Commission des travaux publics et de celle de l'administration générale.

En 1931, il devient vice-président de la Commission des départements libérés. Il s'intéresse, en séance publique, aux personnels de gestion, et d'exécution de la Marine, à l'expropriation pour cause d'utilité publique; au personnel des contributions indirectes, aux Budgets des finances, de l'agriculture, des pensions, de l'intérieur, de la santé publique, à la loi de finances ; aux établissements dangereux, insalubres et incommodes, et à l'outillage national.

En 1932, il conserve son fauteuil de vice-président de la Commission des départements libérés et est nommé secrétaire de la Commission d'administration générale. Son activité ne se ralentit pas et on l'entend traiter différentes questions, notamment : le régime fiscal des valeurs mobilières et des sociétés, l'organisation du suffrage universel pour les élections législatives, l'aménagement de la région parisienne, les Budgets de la marine, de l'agriculture, des travaux publics, la loi de finances, la propriété commerciale, la pollution et la conservation des eaux, le droit de citation directe devant les tribunaux de répression.

En 1933, il s'attaque à divers problèmes qui lui tiennent à coeur, principalement : aux expertises devant les Conseils de préfecture, à la taxe sur le chiffre d'affaires, aux bénéfices des professions non commerciales, à la taxation des automobiles de transport, aux gérants de sociétés à responsabilité limitée, à la cherté de la vie, aux primes à l'emploi des blés indigènes, à la loi de finances, à la révision des marchés de guerre, au marché du blé, à l'amnistie, à la viticulture et au commerce des vins : il est toujours vice-président de la Commission des départements libérés.

En 1943, il devient rapporteur de la Commission des finances et prononce de-nombreux discours notamment sur : la carte d'identité fiscale, les emplois réservés, la législation sur les sociétés, la protection des produits laitiers, le marché du blé, les commis d'inspection de l'Assistance publique, la réforme fiscale, les Budgets des pensions, de l'agriculture, la loi de finances, la prorogation de la mise en instance de pension.

En 1935, soit comme rapporteur de la Commission des finances, soit comme rapporteur de la Commission de l'administration générale, départementale et communale, il participe à un grand nombre de débats parmi lesquels nous retiendrons ceux relatifs : aux magasins à prix unique, au statut des grands mutilés de guerre, à l'élection du Conseil municipal de Paris, au marché de la viande, aux fonds de commerce, aux dégrèvements pour dettes hypothécaires, à la Caisse de solidarité contre les calamités agricoles.

En 1936, toujours membre de la Commission des finances, il se fait entendre sur : la suppression de la taxe d'octroi sur les vins en bouteilles, la création de la taxe de radiodiffusion, les coopératives de blé, l'Office national du blé, les lois et statuts régissant la Banque de France, les calamités publiques, les mises à la retraite par ancienneté, les Conflits collectifs du travail, les Budgets de l'intérieur et de la santé publique.

En 1937, il prend part à la discussion d'une interpellation sur les rétrogradations, déplacements, licenciements d'agents des P.T.T. et dépose un ordre du jour. Il traite, en outre : le statut des maîtres d'internat et celui des agents des services des lycées, la liberté-de la presse, les locaux d'habitation, les Budgets de l'intérieur, de l'agriculture, la loi de finances ; les secours aux victimes de calamités publiques.

En 1938, il interpelle le Gouvernement sur les détachements irréguliers de membres de l'Administration préfectorale dans les cabinets ministériels. Il parle sur les Budgets de l'intérieur, de l'éducation nationale et sur la loi de finances. En 1939, il interpelle le Gouvernement sur la gestion du Ministère des P.T.T. et dépose un ordre du jour en conclusion. Il se fait entendre, en outre, dans la discussion des Budgets de l'intérieur, de l'agriculture et des services d'Alsace-Lorraine.

En 1940, il participe à la discussion d'une interpellation sur l'organisation de l'agriculture pendant la guerre et s'intéresse à l'utilisation rationnelle et équitable des mobiliers, et aux locaux d'habitation et professionnels.

Il avait été élu conseiller municipal de Confolens en 1929 et s'était fait inscrire, en 1930, comme avocat stagiaire au Barreau de Paris, spécialisé dans les litiges administratifs. Il avait publié un ouvrage d'histoire locale : Pages confolentaises, édité à Angoulême, en 1919.

Il ne fit plus acte de candidature Après la libération et mourut le 4 février 1949, à Paris.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

BABAUD-LACROZE (Léonide)

Né le 14 août 1876 à Confolens (Charente)

Décédé le 4 février 1949 à Paris Sénateur de la Charente de 1929 à 1945

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, pp. 431 à 433)

Léonide Babaud-Lacroze vote en faveur de la réforme constitutionnelle du 10 juillet 1940.

Puis il se retire de la vie politique, et meurt en 1949.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léonide BABAUD-LACROZE

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