État civil :
Né le 8 septembre 1821
Décédé le 3 mai 1891
Profession :
Général
Département :
Vienne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 2 décembre 1877
Elu le 8 janvier 1882
Fin de mandat le 3 janvier 1891 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

ARNAUDEAU (EUGÈNE-JEAN-MARIE), membre du Sénat, né à Laon (Aisne), le 8 septembre 1821, passa par l'Ecole polytechnique, et en sortit comme officier du génie. Sous-lieutenant en 1843, lieutenant en 1845, capitaine en 1849, il devint chef de bataillon, le 17 janvier 1855, lieutenant-colonel le 21 janvier 1860, colonel le 16 mai 1863, général de brigade le 27 février 1868 et général de division le 30 décembre 1875. Il avait quitté l'arme du génie pour celle de l'infanterie. Il fit en Afrique ses premières campagnes, et prit part, en 1870, à la guerre franco-allemande; il commandait une brigade dans le 3e corps d'armée (maréchal Bazaine). Par la suite, il fut successivement pourvu du commandement de la brigade d'Angoulême, puis de celui de la 16e division d'infanterie, comprenant les subdivisions des régions de Cosne, Bourges et Nevers. En 1877, M. Bourbeau, ancien ministre de l'Instruction publique, sénateur de la Vienne, étant mort, les conservateurs de ce département firent choix du général Arnaudeau, pour le remplacer au Sénat; il fut élu, le 2 décembre, par 203 voix sur 364 votants et 375 inscrits, contre 171 voix données à M. Gassan. M. Arnaudeau prit place à droite et vota avec les conservateurs : contre l'article 7 et les lois présentées par M. Ferry sur renseignement, contre l'amnistie, etc. Réélu le 8 janvier 1882 avec 202 voix sur 375 votants, contre )I. Salomon, ancien député (167 voix), il se prononça : contre la loi sur le serment judiciaire, contre l'expulsion des princes, contre le rétablissement du divorce, et contre le nouveau projet de loi sur l'armée (mai 1888), dans lequel il blâma la réduction du service à trois ans, et la complète suppression des dispenses conditionnelles. Il a voté, le 13 février 1889, contre le rétablissement du scrutin uninominal, le 18 février contre la proposition de loi Lisbonne restrictive de la liberté de la presse, le 29 mars contre la proposition de loi érigeant le Sénat en haute cour de justice pour juger les attentats commis contre la sûreté de l'Etat. Le général Arnaudeau est commandeur de la Légion d'honneur, du 7 juin 1865.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

ARNAUDEAU (EUGÈNE, JEAN, MARIE), né à Laon (Aisne) le 8 septembre 1821, mort le 3 mai 1891 à Sèvres (Vienne).

Sénateur de la Vienne de 1877 à 1891. (Voir 1re partie de la biographie dans ROBERT et COUGNY. Dictionnaire des Parlementaires, t, 1, p. 96.)

En 1889 (2e semestre) il prit part à la discussion de la proposition de loi sur l'amnistie et ce fut sa dernière intervention. En effet au renouvellement partiel du Sénat du 4 janvier 1891 il échoua et se retira dans sa propriété de La Brunetière à Sèvres (Vienne) où depuis qu'il était Général en retraite il se livrait à certaines expériences agricoles, s'efforçant d'appliquer à l'agriculture les méthodes scientifiques découvertes à cette époque. Il était un précurseur et un précurseur habile puisqu'il obtint des résultats remarqués. Il y mourut le 3 mai 1891.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Eugène ARNAUDEAU

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