État civil :
Né le 15 octobre 1805
Décédé le 28 novembre 1878
Département :
Charente
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 28 novembre 1878 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

ANDRÉ (JEAN-FRANÇOIS-GUSTAVE), représentant de la Charente à la Législative de 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1870, représentant à l'Assemblée nationale de 1871 et sénateur en 1876, né à Aigre (Charente) le 15 octobre 1805, mort à Paris, le 27 novembre 1878, exerça longtemps à Aigre la profession de notaire. Après la révolution de Février, les électeurs de son canton le nommèrent conseiller général; puis le 13 mai 1849, il fut élu représentant du peuple à la Législative, le 7e sur 8, par la Charente, avec 31,691 voix sur 79,163 votants et 114,411 inscrits. Il fit partie de la majorité conservatrice de droite, ne prit point la parole dans l'Assemblée, travailla dans quelques commissions, et appuya constamment de ses votes les actes du Prince président et de ses ministres. Avant adhéré au Coup d'Etat de décembre, il eut, le 29 février 1852, l'appui de l'administration comme candidat au Corps législatif dans la 3e circonscription de la Charente, et fut élu par 21,004 voix sur 24,811 votants et 38,153 inscrits, contre Guichard, maire de Ruffec, qui en obtint 3,279. Successivement réélu aux législatures qui suivirent : le 22 juin 1857 avec 18,248 voix contre Duclaud, candidat républicain (4,333), le 1er juin 1863 et le 24 mai 1869 par la presque unanimité des suffrages, il vota silencieusement avec la majorité impérialiste pour la loi de sûreté générale, l'expédition du Mexique et la déclaration de guerre à l'Allemagne. Après le 4 septembre, il se retira quelque temps dans la Charente, ne se présenta pas aux élections générales de février 1871, mais, une vacance s'étant produite par suite du décès de M. Péconnet, il se présenta au scrutin complémentaire du 2 juillet: 35,358 voix sur 62,546 votants et 115,031 inscrits lui donnèrent la majorité sur MM. Marrot (18,120 voix) et Laroche Joubert (6,404). Il se fit bientôt inscrire au petit groupe de l'appel au peuple, vota pour la paix, les prières publiques, le renversement de Thiers, la prorogation des pouvoirs du Maréchal, combattit par un discours (avril 1873) le projet de loi qui accordait une indemnité à Paris et aux départements victimes de l'invasion, et se prononça en 1875, contre l'amendement Wallon et contre l'ensemble des lois constitutionnelles. Candidat bonapartiste aux élections sénatoriales dans la Charente le 30 janvier 1876, il fut élu, le premier sur deux, par 300 voix. Il siégea parmi les impérialistes du Sénat, et son vote fut acquis, pendant la période du Seize Mai, à la dissolution de la Chambre des députés. Il se montra hostile aux divers cabinets « libéraux » formés après le 14 octobre 1877 par le maréchal de Mac-Mahon. M. André était, depuis le 14 août 1869, commandeur de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean ANDRE

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