Séance du 1er octobre 1999






SOMMAIRE


PRÉSIDENCE DE M. CHRISTIAN PONCELET

1. Ouverture de la session ordinaire de 1999-2000 (p. 0 ).

2. Procès-verbal (p. 1 ).

3. Allocution de M. le président (p. 2 ).

4. Décès d'anciens sénateurs (p. 3 ).

5. Hommage aux victimes de séismes (p. 4 ).

6. Démission d'un sénateur nommé commissaire européen (p. 5 ).

7. Vacance d'un siège de sénateur (p. 6 ).

8. Décisions du Conseil constitutionnel (p. 7 ).

9. Organismes extraparlementaires (p. 8 ).

10. Dépôt de rapports de la Cour des comptes (p. 9 ).

11. Fin de mission d'un sénateur (p. 10 ).

12. Communication du Gouvernement (p. 11 ).

13. Dépôt de rapports du Gouvernement (p. 12 ).

14. Conférence des présidents (p. 13 ).

15. Communication de l'adoption définitive de textes soumis en application de l'article 88-4 de la Constitution (p. 14 ).

16. Retrait de textes soumis en application de l'article 88-4 de la Constitution (p. 15 ).

17. Dépôt d'une question orale avec débat (p. 16 ).

18. Retrait d'une proposition de loi (p. 17 ).

19. Renvoi pour avis (p. 18 ).

20. Dépôts rattachés pour ordre au procès-verbal de la séance du 30 juin 1999 (p. 19 ).

21. Ordre du jour (p. 20 ).



COMPTE RENDU INTÉGRAL

PRÉSIDENCE DE M. CHRISTIAN PONCELET

M. le président. La séance est ouverte.

(La séance est ouverte à douze heures cinq.)

1

OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE
DE 1999-2000

M. le président. En application de l'article 28 de la Constitution, la session ordinaire de 1999-2000 est ouverte.

2

PROCÈS-VERBAL

M. le président. Le procès-verbal de la séance du mercredi 30 juin 1999 a été distribué.
Il n'y a pas d'observation ?...
Le procès-verbal est adopté.

3

ALLOCUTION DE M. LE PRÉSIDENT

M. le président. Monsieur le ministre, mes chers collègues, en ce premier jour de session, je voudrais vous dire en toute sincérité le plaisir qui est le mien de vous retrouver ici, après une intersession que chacun a dû remplir comme il le souhaitait, en fonction de ses obligations et activités diverses.
Nos services ont mis à profit cette période pour rénover, voire remettre totalement à neuf notre hémicycle, notamment pour installer une climatisation qui nous permettra de siéger dans une atmosphère encore plus agréable. Vous le voyez, nous avons le souci des conditions dans lesquelles nous délibérons.
Mes chers collègues, j'espère que vous avez pu reconstituer vos forces de travail, car la session précédente a été longue, certes, mais surtout très chargée, et que vous revenez en pleine forme dans la perspective d'une session qui s'annonce, elle aussi, particulièrement chargée, comme M. le ministre des relations avec le Parlement nous l'a indiqué il y a un instant, en conférence des présidents, peut-être même trop chargée, lui ai-je fait observer à cette occasion, mais comme toujours avec courtoisie. D'ailleurs, à la fin de la précédente session, M. le Premier ministre avait lui-même fait savoir que les ministres avaient beaucoup travaillé et, à juste titre, avaient besoin de repos. Monsieur le ministre, j'ai le souci de la bonne condition physique des membres du Gouvernement ; soyez assez aimable de penser également à la nôtre ! (Sourires.)
Cela étant, l'encombrement de notre ordre du jour ne m'a pas empêché de réaffirmer notre souci constant d'améliorer encore nos méthodes de travail en ce qui concerne la programmation et l'organisation de nos séances publiques.
Les rapports de nos commissions et de nos délégations doivent être publiés dans des délais tels que nos collègues et la presse puissent en prendre connaissance suffisamment à temps avant la séance publique, afin que celle-ci se déroule dans les conditions de sérénité, de réflexion et de sérieux qui doivent être la marque de la tradition sénatoriale.
J'ai également formé le voeu avec insistance, et ce voeu a été partagé par tous les membres de la conférence des présidents, que le Gouvernement veuille bien ne pas multiplier les déclarations d'urgence au cours de cette session, car le bicamérisme, auquel nous sommes attachés, mérite de s'exercer pleinement.

4

DÉCÈS D'ANCIENS SÉNATEURS

M. le président. J'ai le regret de vous rappeler le décès de nos anciens collègues Frédéric Wirth, sénateur représentant les Français établis hors de France de 1977 à 1986, Maurice Janetti, sénateur du Var de 1978 à 1986, pour lequel j'éprouvais une très grande sympathie, Albert Voilquin, sénateur des Vosges de 1977 à 1995, et Louis Martin, sénateur de la Loire de 1959 à 1983.
Au nom du Sénat, je tiens à présenter nos condoléances à tous les proches de nos anciens collègues décédés. J'ai, en mon nom et en votre nom à tous, adressé un télégramme à leurs familles.
Chacun me permettra cependant d'avoir une pensée particulière pour mon ami Albert Voilquin, qui a tant fait pour sa commune, pour son département et pour notre institution. Il a été l'honneur du Parlement, comme d'ailleurs tous ses collègues.

5

HOMMAGE AUX VICTIMES DE SÉISMES

M. le président. Mes chers collègues, c'est avec une très grande tristesse que nous avons appris la nouvelle des trois séismes qui ont respectivement frappé, le 17 août, la Turquie, le 7 septembre, la Grèce et, le 21 septembre, Taïwan.
J'adresse aux familles si durement éprouvées le témoignage des pensées attristées du Sénat.
Sur mon initiative, avec l'accord de MM. les questeurs et des membres du bureau, le Sénat a décidé d'attribuer un secours aux populations les plus gravement touchées de Turquie.
Lors de chacun de ces drames, les spécialistes de la sécurité civile française, dont l'excellence est mondialement reconnue, ont très rapidement participé à la recherche des personnes disparues. Je suis fier de pouvoir vous dire que leur contribution, qui fut décisive pour alléger les souffrances des victimes, a été unanimement appréciée.
Je tenais à leur rendre aujourd'hui, en notre nom à tous, sincèrement, un hommage mérité. (Applaudissements.)

6

DÉMISSION D'UN SÉNATEUR
NOMMÉ COMMISSAIRE EUROPÉEN

M. le président. J'informe le Sénat que notre collègue M. Michel Barnier a démissionné, à compter du 23 septembre 1999, à minuit, de son mandat de sénateur de la Savoie.
J'ai pris acte de cette démission qui a été publiée au Journal officiel et notifiée au Gouvernement.
Au nom de vous tous, je voudrais saluer la nomination de M. Pascal Lamy et de notre collègue M. Michel Barnier au sein de la nouvelle Commission européenne.
M. Emmanuel Hamel. Puissent-ils y défendre la France !
M. Jacques Chaumont. N'en doutez pas !
M. Emmanuel Hamel. Je crains parfois que non !
M. le président. Veuillez garder ce genre d'appréciation pour vous, mon cher collègue !
A mes yeux, la désignation de M. Michel Barnier consacre la reconnaissance de la très grande compétence acquise par notre collègue, notamment dans ses fonctions de ministre délégué aux affaires européennes et, surtout, de président de la délégation du Sénat pour l'Union européenne. En quelques mois, il nous avait montré toute sa capacité d'initiative et sa force de conviction européenne.
La nomination de M. Michel Barnier - il ne m'en voudra pas de le dire - est une forme d'hommage aux réflexions et à l'action du Sénat dans le domaine européen. Dès mon élection, j'ai tenu à créer à Bruxelles une antenne qui assure l'information de tous les sénateurs le plus en amont possible de l'élaboration des textes européens.
A l'évidence, s'il est un domaine où l'expertise du Sénat, représentant constitutionnel des collectivités locales, est reconnue, c'est bien celui de l'aménagement du territoire. La Haute Assemblée ne peut donc que se retrouver dans l'attribution du portefeuille des politiques régionales à un parlementaire particulièrement au fait des réalités locales.
Demain, notre collègue aura des responsabilités encore plus grandes, puisqu'il est chargé ad personam de la conférence intergouvernementale.
Nous souhaitons donc à M. Michel Barnier bonne chance dans ses nouvelles fonctions. Je ne me fais pas de souci, car il a brillamment réussi son « examen de passage » devant l'assemblée européenne, comme l'ont rapporté les médias.
Je vous rappelle que nous aurons très prochainement le plaisir de revoir notre ancien collègue, puisque, sur mon initiative, vous êtes tous conviés à vous rendre le 28 octobre prochain à Strasbourg pour aller au coeur des institutions européennes, à la rencontre des femmes et des hommes qui les font vivre. M. Prodi, président de la Commission, Mme Nicole Fontaine et nos deux commissaires MM. Lamy et Barnier nous recevront donc à Strasbourg.

7

VACANCE D'UN SIÈGE DE SÉNATEUR

M. le président. J'ai été informé, par lettre en date du 24 septembre 1999 de M. le ministre de l'intérieur, qu'à la suite de la démission de M. Michel Barnier de son mandat de sénateur de la Savoie, en application de l'article L.O. 322 du code électoral, le siège détenu par ce dernier est devenu vacant à compter du 24 septembre 1999 et sera pourvu par une élection partielle organisée à cet effet dans les délais légaux.

8

DÉCISIONS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

M. le président. J'ai reçu de M. le président du Conseil constitutionnel :
- par lettre en date du 8 juillet 1999, le texte de la décision rendue par le Conseil constitutionnel qui concerne la conformité à la Constitution de la loi d'orientation agricole ;
- par lettre en date du 12 juillet 1999, le texte de la décision rendue par le Conseil constitutionnel qui concerne la conformité à la Constitution de la loi organique relative au statut de la magistrature ;
- et par lettre en date du 23 juillet 1999, le texte de la décision rendue par le Conseil constitutionnel qui concerne la conformité à la Constitution de la loi portant création de la couverture maladie universelle.
Acte est donné de ces communications.
Ces décisions du Conseil constitutionnel ont été publiées au Journal officiel, édition des lois et décrets.

9

ORGANISMES EXTRAPARLEMENTAIRES

M. le président. J'informe le Sénat que M. le Premier ministre a demandé au Sénat de procéder à la désignation des deux sénateurs appelés à siéger au sein du comité de gestion du Fonds d'intervention pour les aéroports et le transport aérien.
En conséquence, j'invite la commission des finances et la commission des affaires économiques à présenter chacune un candidat pour siéger au sein de cet organisme extraparlementaire.
Les nominations des sénateurs proposés par ces commissions auront lieu ultérieurement dans les conditions prévues par l'article 9 du règlement.

10

DÉPÔT DE RAPPORTS
DE LA COUR DES COMPTES

M. le président. J'ai reçu de M. le Premier président de la Cour des comptes le rapport sur l'exécution des lois de finances pour 1998 et le rapport annuel sur la sécurité sociale.
Acte est donné du dépôt de ces rapports.

11

FIN DE MISSION D'UN SÉNATEUR

M. le président. J'ai reçu de M. le Premier ministre une lettre m'annonçant la fin, le 18 juillet 1999, de la mission temporaire confiée à Mme Monique Cerisier-ben Guiga, sénateur représentant les Français établis hors de France, auprès de Mme Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarité, et de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, dans le cadre des dispositions de l'article L.O. 144 du code électoral.
Acte est donné de cette communication.

12

COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT

M. le président. J'ai reçu de M. le Premier ministre une communication, en date du 2 août 1999, relative à la consultation de l'assemblée territoriale de Wallis et Futuna, sur le projet de loi portant habilitation du Gouvernement à procéder, par ordonnances, à l'adoption de la partie législative de certains codes.
Ce document a été transmis à la commission compétente.

13

DÉPÔT DE RAPPORTS DU GOUVERNEMENT

M. le président. J'ai reçu de M. le Premier ministre :
- le 1er rapport annuel sur les activités du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale établi en application de l'article 44 de la loi de finances rectificative pour 1998 (n° 98-1267 du 30 décembre 1998) ;
- le 14e rapport de la commission de la sécurité des consommateurs ;
- le rapport annuel sur les transferts transfrontaliers de déchets pour 1996 établi en application de l'article 23-4 de la loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 modifiée relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux ;
- le rapport annuel d'activité de l'Office national des forêts pour 1998, établi en application de l'article L. 124-2 du code forestier ;
- le rapport bisannuel sur l'évolution des loyers des locaux à usage d'habitation, en application de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 ;
- le rapport établi en application de l'article 22 de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française sur l'application de cette loi ;

- le 1er rapport annuel sur le financement du service universel des télécommunications établi en application de l'article L. 35-3 du code des postes et télécommunications.
Acte est donné du dépôt de ces rapports.

14

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

M. le président. La conférence des présidents a établi comme suit l'ordre du jour des prochaines séances du Sénat :
Mardi 5 octobre 1999 :
A neuf heures trente :

Ordre du jour prioritaire

1° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, relative à la substitution de l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord » par l'expression « à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc » (n° 418, 1998-1999).
La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 4 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à cette proposition de loi ;
- à deux heures trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant dix-sept heures, le lundi 4 octobre 1999.
A seize heures et le soir :
2° Désignation d'un membre de la délégation du Sénat pour l'Union européenne :

Ordre du jour prioritaire

3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).
La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 4 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;
- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant dix-sept heures, le lundi 4 octobre 1999.
Mercredi 6 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A quinze heures et, éventuellement, le soir :
Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).

Jeudi 7 octobre 1999 :
A neuf heures trente ;

Ordre du jour prioritaire

1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).
A quinze heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant onze heures ;

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 12 octobre 1999 :
A neuf heures trente :
1° Quinze questions orales sans débat :
L'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement.
N° 534 de M. Jean-Jacques Robert à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (non-respect de la loi du 11 février 1994 par la sécurité sociale concernant la protection sociale des travailleurs indépendants) ;
N° 542 de M. Daniel Hoeffel à Mme le ministre de la culture et de la communication (avenir de l'oeuvre Notre-Dame de Strasbourg) ;
N° 568 de Mme Marie-Claude Beaudeau à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (lutte contre le travail clandestin et l'avilissement des enfants en France) ;
N° 569 de M. Bernard Fournier à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (implantation d'un centre d'enfouissement de déchets ultimes à Sury-le-Comtal) ;
N° 570 de M. Roland du Luart à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (lutte contre le tabagisme des jeunes) ;
N° 571 de M. Claude Domeizel à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (coût d'entretien et de classement des routes) ;
N° 572 de M. René-Pierre Signé à M. le ministre de l'intérieur (accompagnement financier de l'Etat pour la mise en oeuvre de la départementalisation des services d'incendie et de secours) ;
N° 573 de M. Alfred Foy à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (politique en faveur des personnes handicapées) ;
N° 576 de M. Jean-Claude Carle à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (limitation de la prise en charge des cures thermales) ;
N° 578 de M. Jacques Legendre transmise à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie (construction d'un nouveau synchrotron) ;
N° 579 de M. Daniel Goulet à M. le ministre des affaires étrangères (place de la France au sein du Conseil de l'Europe) ;
N° 581 de M. Adrien Gouteyron à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (baisse de la TVA dans le secteur de la restauration) ;
N° 586 de M. Jean Chérioux à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (classement des centres hospitaliers) ;
N° 589 de M. Paul Girod transmise à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (crédits affectés à la Picardie) ;
N° 590 de Mme Nicole Borvo à M. le ministre de l'intérieur (conditions de travail des chauffeurs de taxi) ;
A seize heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Projet de loi constitutionnelle, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à la Polynésie française et à la Nouvelle-Calédonie (n° 425, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 11 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi constitutionnelle ;
- à deux heures, la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant dix-sept heures, le lundi 11 octobre 1999.
En application de l'article 59 du règlement, il sera procédé à un scrutin public ordinaire lors du vote sur l'ensemble du projet de loi constitutionnelle ;
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l'actualisation et à l'adaptation du droit applicable outre-mer (n° 424, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé au lundi 11 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.
Mercredi 13 octobre 1999 :
A quinze heures et le soir :
1° Désignation des membres :
- de la délégation parlementaire à l'aménagement et au développement durable du territoire ;
- de la délégation parlementaire aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes ;
Les candidatures à ces deux délégations devront être remises au service de la séance, avant dix-sept heures, le mardi 12 octobre 1999 ;
2° Nomination des membres de la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes du Sénat ;
Les candidatures à cette commission devront être remises au secrétariat central du service des commissions, avant dix-sept heures, le mardi 12 octobre 1999 ;

Ordre du jour prioritaire

3° Projet de loi portant habilitation du Gouvernement à procéder, par ordonnances, à l'adoption de la partie législative de certains codes (n° 438, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;
4° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, relatif aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (n° 391, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;
5° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, portant organisation de la réserve militaire et du service de défense (n° 477, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;
6° Projet de loi relatif aux volontariats civils institués par l'article L. 111-2 du code du service national (n° 293, 1998-1999).
La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.
Jeudi 14 octobre 1999 :

Ordre du jour réservé

A dix heures et à quinze heures :
Conclusion de la commission des affaires sociales sur :
1° La proposition de loi de M. Charles Descours et de plusieurs de ses collègues, visant à améliorer la protection sociale des salariés et créant des fonds de retraite (n° 187, 1998-1999) ;
2° et la proposition de loi de M. Jean Arthuis et des membres du groupe de l'Union centriste, visant à instituer des plans d'épargne retraite (n° 218, 1998-1999).
La conférence des présidents a fixé :
- au mercredi 13 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ces conclusion ;
- à deux heures trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant dix-sept heures, le mercredi 13 octobre 1999.
Mardi 19 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A dix heures, à seize heures et, éventuellement, le soir :
1° Deuxième lecture du projet de loi organique, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice (n° 255, 1998-1999) ;
2° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice (n° 256, 1998-1999).
Pour ces deux projets de loi, la conférence des présidents a :
- fixé au lundi 18 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements ;
- décidé qu'il serait procédé à une discussion générale commune ;
- fixé à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale commune, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant dix-sept heures, le lundi 18 octobre 1999.
Mercredi 20 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A quinze heures :
Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999).
La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 19 octobre 1999, à onze heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;
- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant dix-sept heures, le mardi 19 octobre 1999.
Jeudi 21 octobre 1999 :
A neuf heures trente :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999) ;
A quinze heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement ;
L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant onze heures ;

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 26 octobre 1999 :
A neuf heures trente :
1° Onze questions orales sans débat ;
L'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement.
N° 561 de M. Michel Teston à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (installation d'un IRM à Montélimar) ;
N° 567 de M. Pierre Jarlier à M. le ministre de l'intérieur (population et dotations aux collectivités locales) ;
N° 575 de M. Yann Gaillard à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (médecins candidats à une fonction de médecin de prévention) ;
N° 577 de M. Bernard Plasait à M. le ministre de l'intérieur (incidents survenus à l'occasion des fêtes du 14 juillet dans le 6e arrondissement de Paris) ;
N° 580 de M. Jean-Jacques Robert à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (attribution des aides aux détaillants en carburants en difficulté) ;
N° 582 de M. Gérard Cornu à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (déneigement des routes par les agriculteurs) ;
N° 583 de M. Xavier Darcos à Mme le ministre de la culture et de la communication (mesures urgentes pour préserver la salle Pleyel) ;
N° 584 de M. Jean Chérioux à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (contrôle par la commission des opérations de bourses des publicités des produits financiers) ;
N° 585 de M. Philippe Richert à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (financement de l'Office national des forêts) ;
N° 587 de M. Joseph Ostermann à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (réglementation relative aux chambres mortuaires) ;
N° 588 de M. Pierre Laffitte à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (développement et sécurisation du commerce électronique) ;
A seize heures :

Ordre du jour prioritaire

2° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999).
Mercredi 27 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A quinze heures et le soir :
1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999) ;
2° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale, en deuxième lecture, portant réforme du code de justice militaire et du code de procédure pénale (n° 478, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé au mardi 26 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;
3° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, portant diverses mesures relatives à l'organisation d'activités physiques et sportives (n° 443, 1998-1999) ;
La conférence des présidents a fixé au mardi 26 octobre 1999, à dix-sept heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à cette proposition de loi.
La conférence des présidents a reporté du mardi 9 novembre au mardi 23 novembre 1999 la date de la séance mensuelle réservée par priorité à l'ordre du jour fixé par le Sénat.
Par ailleurs, la séance de questions orales sans débat, initialement fixée le mardi 16 novembre 1999, aura lieu le mardi 9 novembre 1999 et celle, initialement fixée le mardi 14 décembre 1999, aura lieu le mardi 21 décembre 1999.
En application de l'article 28 de la Constitution et de l'article 32, alinéa 1, du règlement, le Sénat a décidé de suspendre ses travaux :
- du 25 décembre 1999 au 16 janvier 2000 ;
- du 13 février 2000 au 20 février 2000 ;
- du 9 avril 2000 au 24 avril 2000.

ANNEXE
Dates prévisionnelles des séances mensuelles réservées
et des séances de questions d'octobre 1999 à juin 2000

Octobre 1999 :
Jeudi 7 octobre, à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 12 octobre matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 14 octobre : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 21 octobre à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 26 octobre matin : questions orales sans débat.
Novembre 1999 :
Mardi 2 novembre matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 4 novembre à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 9 novembre matin : questions orales sans débat ;
Mardi 23 novembre : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 25 novembre à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Décembre 1999 :
Jeudi 9 décembre à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Jeudi 16 décembre : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 16 décembre à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 21 décembre matin : questions orales sans débat ;
Janvier 2000 :
Mardi 18 janvier matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 20 janvier à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Jeudi 27 janvier : séance mensuelle réservée.
Février 2000 :
Jeudi 3 février à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 8 février matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 10 février : séance mensuelle réservée ;
Mardi 22 février matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 24 février à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Mars 2000 :
Jeudi 2 mars : séance mensuelle réservée ;
Mardi 7 mars matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 9 mars à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Jeudi 23 mars à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 28 mars matin : questions orales sans débat.
Avril 2000 :
Mardi 4 avril matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 6 avril : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 6 avril à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 25 avril matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 27 avril à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Mai 2000 :
Jeudi 11 mai à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 16 mai matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 18 mai : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 25 mai à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 30 mai matin : questions orales sans débat.
Juin 2000 :
Jeudi 8 juin à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 13 juin matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 15 juin : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 22 juin à quinze heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 27 juin matin : questions orales sans débat.
Y a-t-il des observations en ce qui concerne les propositions de la conférence des présidents relatives à la tenue des séances ?...
M. Emmanuel Hamel. On ne pourra pas faire cela en trente-cinq heures !
M. le président. Y a-t-il des observations en ce qui concerne les propositions de la conférence des présidents s'agissant de l'ordre du jour établi en application de l'article 48, alinéa 3, de la Constitution ?...
Ces propositions sont adoptées.

15

COMMUNICATION DE L'ADOPTION DÉFINITIVE
DE TEXTES SOUMIS EN APPLICATION
DE L'ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION

M. le président. J'ai reçu de M. le Premier ministre des communications m'informant de l'adoption définitive des textes soumis en application de l'article 88-4 de la Constitution suivant :

Communication du 19 juillet 1999

N° E 785. - Proposition de directive du Conseil modifiant la directive 77/388/CEE en ce qui concerne le régime de taxe sur la valeur ajoutée applicable aux services de télécommunications (Conseil Transports du 17 juin 1999).
N° E 872. - Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement n° 3330/91 du Conseil relatif aux statistiques des échanges de biens entre Etats membres (Conseil du 7 mai 1999).
N° E 940. - Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 85/374/CEE du Conseil, du 25 juillet 1985, relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des Etats membres en matière de responsabilité du fait des produits défectueux (matières premières agricoles) (Conseil du 29 avril 1999).
N° E 1005. - Communication de la Commission concernant l'évaluation du programme IDA (échange de données entre administrations) et une seconde phase de ce programme. Proposition de décision du Parlement européen et du Conseil définissant un ensemble d'orientations, ainsi que des projets d'intérêt commun, en matière de réseaux transeuropéens pour l'échange électronique de données entre administrations (IDA). Proposition de décision du Conseil adoptant un ensemble d'actions et de mesures visant à assurer l'interopérabilité de réseaux transeuropéens pour l'échange électronique de données entre administrations (IDA) et l'accès à ces réseaux (adoptées le 21 juin 1999).
N° E 1051. - Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif à une aide communautaire à des mesures de préadhésion en faveur de l'agriculture et du développement rural dans les pays candidats d'Europe centrale et orientale, au cours de la période de préadhésion (Conseil Affaires générales du 21 juin 1999).
N° E 1061. - Proposition de règlement (CE) du Conseil portant dispositions générales sur les fonds structurels. Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif au Fonds européen de développement régional (FEDER). Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif au Fonds social européen (FSE). Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif aux actions structurelles dans le secteur de la pêche (Conseil Affaires générales du 21 juin 1999).
N° E 1069. - Proposition de règlement (CE) du Conseil établissant un instrument structurel de pré-adhésion (Conseil Affaires générales du 21 juin 1999).
N° E 1128. - Projet de nouvel accord interinstitutionnel sur la discipline budgétaire et l'amélioration de la procédure budgétaire. Document de travail des services de la Commission (procédure écrite achevée le 6 mai 1999).
N° E 1134. - Proposition de règlement (CE) du Conseil portant organisation commune du marché vitivinicole (présentée par la Commission) (Conseil Agriculture du 18 mai 1999).
N° E 1149. - Proposition de décision du Conseil établissant la deuxième phase du programme d'action communautaire en matière de formation professionnelle (LEONARDO DA VINCI) (Conseil Affaires générales du 26 avril 1999).
N° E 1166. - Proposition de règlement (CE) du Conseil modifiant le règlement n° 19/65/CEE concernant l'application de l'article 85, paragraphe 3, du traité à des catégories d'accords et de pratiques concertées. Proposition de règlement (CE) du Conseil modifiant le règlement n° 17/62/CEE, premier règlement d'application des articles 85 et 86 du traité. Restrictions verticales (Conseil Pêche du 10 juin 1999).
N° E 1222. - Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion de l'accord sous forme d'échange de lettres relatif à l'application provisoire du protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l'accord entre la Communauté européenne et la République des Seychelles concernant la pêche au large des Seychelles, pour la période du 18 janvier 1999 au 17 janvier 2002 (Conseil ECOFIN du 10 mai 1999).
Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif à la conclusion du protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l'accord entre la Communauté économique européenne et la République des Seychelles concernant la pêche au large des Seychelles, pour la période du 18 janvier 1999 au 17 janvier 2002 (Conseil Pêche du 10 juin 1999).
N° E 1228. - Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant la conclusion de l'accord sous forme d'échange de lettres modifiant l'accord sous forme d'échange de lettres entre la Communauté européenne et la Roumanie, relatif à l'établissement réciproque de contingents tarifaires pour certains vins, et modifiant le règlement (CE) n° 933/95, portant ouverture et mode de gestion de contingents tarifaires communautaires pour certains vins (Conseil Agriculture du 15 juin 1999).
N° E 1229. - Proposition de décision du Conseil autorisant le Royaume d'Espagne à adhérer provisoirement à la convention établissant la commission inter-Américaine du Thon Tropical (Conseil Pêche du 10 juin 1999).
N° E 1237. - Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant la conclusion de l'accord sous forme d'échange de lettres modifiant l'accord sous forme d'échange de lettres entre la Communauté européenne et la Bulgarie relatif à l'établissement réciproque de contingents tarifaires pour certains vins, et modifiant le règlement (CE) n° 933/95, portant ouverture et mode de gestion de contingents tarifaires communautaires pour certains vins (Conseil Agriculture du 15 juin 1999).
N° E 1240. - Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion d'un accord sous forme d'échange de lettres entre la Communauté européenne, d'une part, et la République d'Islande, d'autre part, concernant le protocole n° 2 entre la Communauté économique européenne et la République d'Islande (Conseil Affaires générales du 21 juin 1999).
N° E 1243. - Proposition de règlement (CE) du Conseil modifiant l'annexe du règlement (CE) n° 1255/96 du Conseil portant suspension temporaire des droits autonomes du tarif douanier commun sur certains produits industriels et agricoles (Conseil Culture et audiovisuel du 28 juin 1999).
N° E 1244. - Proposition de règlement (CE) du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 2505/96 portant ouverture et mode de gestion de contingents tarifaires communautaires autonomes pour certains produits industriels et agricoles (Conseil Marché intérieur du 21 juin 1999).
N° E 1246. - Proposition de règlement (CE) du Conseil établissant certaines mesures de contrôle afin d'assurer le respect des mesures adoptées par la Convention internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) (Conseil Marché intérieur du 21 juin 1999).
N° E 1247. - Proposition de directive du Conseil concernant l'accord-cadre sur le travail à durée déterminée conclu par l'Union des confédérations de l'industrie et des employeurs d'Europe (UNICE), le Centre européen des entreprises à participation publique (CEEP) et la Confédération européenne des syndicats (CES) (Conseil Culture et audiovisuel du 28 juin 1999).
N° E 1252. - Proposition de règlement (CE) du Conseil établissant certaines mesures concernant l'importation de produits agricoles transformés de Suisse pour tenir compte des résultats des négociations du cycle d'Uruguay dans le secteur agricole (Conseil Affaires générales du 21 juin 1999).
N° E 1255. - Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif à un gel des capitaux et à une interdiction des investissements en relation avec la République fédérale de Yougoslavie (RFY) (Conseil Agriculture du 15 juin 1999).
N° E 1258. - Proposition de règlement (CE) du Conseil portant ouverture d'un contingent tarifaire communautaire pour l'orge de brasserie relevant du code NC 1003 00 (Conseil Agriculture du 15 juin 1999).
N° E 1260. - Proposition de décision du Conseil relative à sept accords avec la Suisse dans les sept secteurs de la libre circulation des personnes, du transport aérien et terrestre, des marchés publics, de la coopération scientifique, de la reconnaissance mutuelle, de l'évaluation de la conformité et de l'agriculture (sept accords bilatéraux) (Conseil Affaires générales du 21 juin 1999).
N° E 1267 annexe 1. - Avant-projet de budget rectificatif et supplémentaire n° 1/99 - Section III - commission (Conseil Culture et audiovisuel du 28 juin 1999).

Communication du 27 août 1999

N° E 320. - Proposition de décision du Conseil et de la Commission relative à la conclusion de l'accord de partenariat et de coopération entre les communautés européennes et leurs Etats membres, d'une part, et la République du Kazakhstan, d'autre part (a été adopté le 12 mai 1999).
N° E 321. - Proposition de décision du Conseil et de la Commission relative à la conclusion de l'accord de partenariat et de coopération entre les communautés européennes et leurs Etats membres, d'une part, et la République Kirghize (Kirghizistan), d'autre part (A été adopté le 12 mai 1999).
N° E 687. - Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des Etats membres relatives à la classification, l'emballage et l'étiquetage des préparations dangereuses (A été adopté définitivement au Conseil le 11 mai 1999).
N° E 703. - Proposition de directive du Conseil relative à la taxation des poids lourds pour l'utilisation de certaines infrastructures (Eurovignette, tarification routière) (A été réputé adopté le 17 juin 1999).
N° E 1102. - Proposition de directive du Conseil modifiant la directive 92/79/CEE concernant le rapprochement des taxes frappant les cigarettes, la directive 92/80/CEE concernant le rapprochement des taxes frappant les tabacs manufacturés autres que les cigarettes, et la directive 95/59/CE concernant les impôts autres que les taxes sur le chiffre d'affaires frappant la consommation des tabacs manufacturés ; rapport de la Commission sur la structure et les taux des droits d'accise fixés par la directive 92/79/CEE du Conseil du 19 octobre 1992 concernant le rapprochement des taxes frappant les cigarettes et par la directive 92/80/CEE du Conseil du 19 octobre 1992 concernant le rapprochement des taxes frappant les tabacs manufacturés autres que les cigarettes (Conseil Affaires générales du 29 juillet 1999).
N° E 1104. - Proposition de décision du Conseil et de la Commission portant conclusion de l'accord entre les Communautés européennes et le gouvernement du Canada concernant l'application de leur droit de la concurrence (A été adopté le 29 avril 1999).
N° E 1114. - Proposition de règlement (CE) du Conseil arrêtant certaines mesures de contrôle concernant les navires battant pavillon de parties non contractantes à la Convention pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (Conseil Affaires générales du 29 juillet 1999).
N° E 1256. - Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant la conclusion de l'accord sous forme d'échange de lettres modifiant l'accord sous forme de lettres entre la Communauté européenne et la République de Hongrie relatif à l'établissement réciproque de contingents tarifaires pour certains vins, et modifiant le règlement (CE) n° 933/95 portant ouverture et mode de gestion de contingents tarifaires communautaires pour certains vins (Conseil Affaires générales du 29 juillet 1999).
N° E 1259. - Proposition de décision du Conseil concernant l'application provisoire de l'accord entre la Communauté européenne et le Royaume du Cambodge relatif au commerce de produits textiles [paraphé le 3 février 1999] (Conseil ECOFIN du 12 juillet 1999).
N° E 1265. - Proposition de décision du Conseil relative à la conclusion d'un accord entre la Communauté européenne et la République démocratique populaire Lao sur le commerce des produits textiles [paraphé le 16 juin 1998] (Conseil ECOFIN du 12 juillet 1999).
N° E 1268. - Proposition de règlement (CE) du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 47/1999 du Conseil du 22 décembre 1998 relatif au régime d'imporation pour certains produits textiles originaires de Taïwan (Conseil ECOFIN du 12 juillet 1999).
N° E 1273. - Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif au régime applicable aux importations dans la Communauté, de produits originaires d'Albanie et modifiant le règlement (CE) n° 2820/98 du Conseil, du 21 décembre 1998, portant application d'un schéma pluriannuel de préférences tarifaires généralisées pour la période du 1er juillet 1999 au 31 décembre 2001 en ce qui concerne l'Albanie (Conseil Affaires générales du 29 juillet 1999).
N° E 1274. - Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant l'importation de sons, remoulages et autres résidus du criblage, de la mouture ou autres traitements des grains de certaines céréales, originaires d'Algérie, du Maroc ou d'Egypte, ainsi que l'importation de froment (blé) dur, originaire du Maroc (Conseil Affaires générales du 29 juillet 1999).
N° E 1282. - Proposition de décision du Conseil concernant l'application provisoire de l'accord de commerce, de développement et de coopération entre la Communauté et ses Etats membres d'une part, et la République d'Afrique du Sud d'autre part (Conseil Affaires générales du 29 juillet 1999).

Erratum

Il résulte d'une lettre de M. le Premier ministre en date du 16 juillet 1999 que, contrairement à ce qui a été indiqué par erreur par lettre en date du 20 mai 1999, le texte n° E 1112 - Rapport de la commission sur le code des douanes communautaires suivi d'une proposition de règlement (CE) du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CEE) n° 2913/92 établissant le code des douanes communautaires (transit), n'a pas été définitivement adopté par les instances communautaires.

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RETRAIT DE TEXTES
SOUMIS EN APPLICATION DE L'ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION

M. le président. J'ai reçu de M. le Premier ministre des communications m'informant du retrait des textes suivants soumis en application de l'article 88-4 de la Constitution :

Communication du 6 septembre 1999

N° E 62. - Proposition de directive du Conseil modifiant la directive 85/611/CEE portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).
N° E 180. - Proposition de décision du Conseil modifiant la décision 91/482/CEE du Conseil du 25 juillet 1991 relative à l'association des pays et territoires d'outre-mer à la CEE.
N° E 334. - Proposition de règlement (CE) du Conseil portant organisation commune des marchés dans le secteur de la viande bovine.
N° E 401. - Proposition de règlement (CE) du Conseil portant réforme de l'organisation commune du marché vitivinicole.
N° E 409. - Proposition de règlement du Conseil modifiant les règlements (CEE) 404/93 et 1035/72 relatifs respectivement au secteur de la banane et à celui des fruits et légumes, ainsi que le règlement (CEE) 2658/87 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun.
N° E 410. - Proposition de règlement (CE) du Conseil adaptant le règlement (CEE) 404/93 en ce qui concerne le volume du contingent tarifaire annuel d'importation de bananes dans la Communauté à la suite de l'adhésion de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède.
N° E 929. - Proposition de décision du Parlement européen et du Conseil modifiant la décision du 19 décembre 1996 portant adoption d'un programme d'action pour la douane dans la Communauté « Douane ».
N° E 993. - Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif au financement de la politique agricole commune.

Communication du 21 septembre 1999

N° E 1253, annexe 12. - Projet de budget général des Communautés européennes pour l'exercice 2000 - Volume 8 - Exposé des motifs.

17

DÉPÔT D'UNE QUESTION ORALE AVEC DÉBAT

M. le président. J'informe le Sénat que j'ai été saisi de la question orale avec débat suivante :
M. Christian Demuynck souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les faiblesses actuelles de la politique suivie par le Gouvernement en matière de sécurité suite à sa question au Gouvernement du 20 mai 1999 et de son intervention du 8 juin 1999 dans le cadre des questions orales sans débat. Face aux formes les plus extrêmes d'une délinquance en hausse constante depuis 1997, il estime que la répartition des forces de police ne permet pas, aujourd'hui, de répondre avec efficacité au sentiment d'insécurité ressenti par ceux de nos concitoyens résidant dans les trop fameuses zones de non-droit.
Le recrutement aléatoire des adjoints de sécurité dotés d'une formation insuffisante ne peut pallier efficacement le manque d'effectifs dans le cadre d'une répression vigoureuse de la délinquance au quotidien.
Au surplus, la politique du Gouvernement suscite le découragement des policiers conscients des problèmes rencontrés par leur corps et de la faiblesse de leurs moyens, ainsi que de l'absence d'une réelle volonté politique d'y remédier.
Afin de ne pas rompre l'égalité de tous les citoyens devant la sécurité, il demande au ministre de l'intérieur d'engager une réflexion d'ensemble sur la situation de la police nationale, de dégager les solutions pertinentes et de les traduire sans tarder dans des textes législatifs et réglementaires (n° 17).
Conformément aux articles 79 et 80 du règlement, cette question orale avec débat a été communiquée au Gouvernement et la fixation de la date de la discussion aura lieu ultérieurement.

18

RETRAIT D'UNE PROPOSITION DE LOI

M. le président. M. Nicolas About a fait connaître, le 14 septembre 1999, à M. le président du Sénat qu'il retirait sa proposition de loi portant création d'une délégation parlementaire dénommée délégation parlementaire du renseignement (n° 439, 1996-1997) qui avait été déposée au cours de la séance du 30 septembre 1997.

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RENVOI POUR AVIS

M. le président. J'informe le Sénat que la proposition de loi de M. Charles Descours, et plusieurs de ses collègues visant à améliorer la protection sociale des salariés et créant des fonds de retraite (n° 187, 1998-1999) et la proposition de loi de M. Jean Arthuis et des membres du groupe de l'Union centriste visant à instituer des plans épargne retraite (n° 218, 1998-1999) dont la commission des affaires sociales est saisie au fond sont renvoyées pour avis, à sa demande, à la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation.

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DÉPÔTS RATTACHÉS
POUR ORDRE AU PROCÈS-VERBAL
DE LA SÉANCE DU 30 JUIN 1999

DÉPÔT DE PROJETS DE LOI

M. le président. J'ai reçu, le 1er juillet 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, portant organisation de la réserve militaire et du service de défense.
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 477, distribué et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 1er juillet 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, portant réforme du code de justice militaire et du code de procédure pénale.
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 478, distribué et renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 2 juillet 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement des Etats-Unis du Mexique sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements.
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 479, distribué et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 13 juillet 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Kazakhstan en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un protocole).
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 481, distribué et renvoyé à la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 13 juillet 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi autorisant l'approbation d'un accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Kazakhstan sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements (ensemble un protocole).
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 482, distribué et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 4 août 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports.
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 484, distribué et renvoyé à la commission des affaires économiques et du plan, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 27 août 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant à la convention du 10 mars 1964 entre la France et la Belgique, tendant à éviter les doubles impositions et à établir des règles d'assistance administrative et juridique réciproque en matière d'impôt sur les revenus.
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 486, distribué et renvoyé à la commission des finances, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 27 août 1999, de M. le Premier ministre un projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française, le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne, le Gouvernement de la République italienne, le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord portant création de l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR) (ensemble quatre annexes).
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 487, distribué et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 1er septembre 1999 de M. le Premier ministre un projet de loi portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l'information et relatif à la signature électronique.
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 488, distribué et renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 9 septembre 1999, de M. le Premier ministre, un projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Conseil fédéral suisse relatif à la coopération transfrontalière en matière judiciaire, policière et douanière (ensemble une déclaration).
Ce projet de loi a été imprimé sous le n° 490, distribué et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu, le 9 septembre 1999, de M. le Premier ministre, un projet de loi autorisant l'approbation du protocole visant à amender le paragraphe 2 de l'article X de la convention internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique.
Ce projet de loi sera imprimé sous le n° 501, distribué et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.

DÉPÔT DE PROPOSITIONS DE LOI

J'ai reçu le 6 juillet 1999 de MM. Georges Othily, Guy Cabanel, Dominique Larifla, Claude Lise, Lylian Payet, Rodolphe Désiré, Edmond Lauret, Louis-Ferdinand de Rocca-Serra, Paul Natali et Mme Lucette Michaux-Chevry une proposition de loi modifiant l'article L. 404 du code de la santé publique relatif à la composition du conseil national de l'ordre des médecins.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 480, distribuée et renvoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 17 avril 1999 de M. Bernard Joly une proposition de loi relative à la prise en charge par les collectivités locales des dommages subis par les élus locaux du fait d'actes criminels ou délictueux.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 485, distribuée et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 3 septembre 1999 de Mme Marie-Claude Beaudeau, MM. Guy Fischer, Jean-Luc Bécart, Mmes Danielle Bidard-Reydet, Nicole Borvo, MM. Robert Bret, Michel Duffour, Thierry Foucaud, Gérard Le Cam, Pierre Lefebvre, Paul Loridant, Mme Hélène Luc, MM. Jack Ralite, Ivan Renar et Mme Odette Terrade une proposition de loi relative à l'amélioration du recouvrement des créances des salariés en cas de défaillance de leur entreprise.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 489, distribuée et renvoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 13 septembre 1999 de MM. Guy Fischer, Michel Duffour, Mmes Nicole Borvo, Marie-Claude Beaudeau, M. Jean-Luc Bécart, Mme Danielle Bidard-Reydet, MM. Robert Bret, Thierry Foucaud, Gérard Le Cam, Pierre Lefebvre, Paul Loridant, Mme Hélène Luc, MM. Jack Ralite, Ivan Renar et Mme Odette Terrade, une proposition de loi relative aux licenciements pour motif économique.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 491, distribuée et renvoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 15 septembre 1999 de M. Nicolas About une proposition de loi portant création d'une délégation parlementaire dénommée Délégation parlementaire du renseignement.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 492, distribuée et renvoyée à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 15 septembre 1999 de M. André Vallet une proposition de loi tendant à instituer une mesure fiscale en faveur de la prévention contre les incendies en milieu forestier.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 493, distribuée et renvoyée à la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 17 septembre 1999 de MM. Joseph Ostermann, Daniel Eckenspieller, Francis Grignon, Hubert Haenel et Jean-Louis Lorrain une proposition de loi relative au régime local d'assurance maladie complémentaire obligatoire des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle applicable aux assurés des professions agricoles et forestières.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 494, distribuée et renvoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 20 septembre 1999 de M. Pierre Laffitte une proposition de loi tendant à généraliser dans l'administration l'usage d'Internet et de logiciels libres.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 495, distribuée et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 20 septembre 1999 de M. Pierre Laffitte une proposition de loi visant à demander une étude préalable par les préfectures pour les projets de permis de construire déposés par certaines associations.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 496, distribuée et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.
J'ai reçu le 21 septembre 1999 de M. Daniel Eckenspieller une proposition de loi relative aux enquêtes publiques et modifiant la loi n° 83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement.
Cette proposition de loi a été imprimée sous le n° 497, distribuée et renvoyée à la commission des affaires économiques et du Plan, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le règlement.

DÉPÔT DE RAPPORTS

J'ai reçu le 28 septembre 1999 de M. Serge Vinçon un rapport fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, portant organisation de la réserve militaire et du service de défense (n° 477, 1998-1999).
Ce rapport sera imprimé sous le n° 498 et distribué.
J'ai reçu le 29 septembre 1999 de M. Marcel Lesbros un rapport fait au nom de la commission des affaires sociales sur :
- la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, relative à la substitution de l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord » par l'expression « à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc » (n° 418, 1998-1999) ;
- la proposition de loi de M. Guy Fischer, Mme Marie-Claude Beaudeau, M. Jean-Luc Bécart, Mmes Danielle Bidard-Reydet, Nicole Borvo, MM. Robert Bret, Michel Duffour, Thierry Foucoud, Gérard Le Cam, Pierre Lefebvre, Paul Loridant, Mme Hélène Luc, MM. Jack Ralite, Ivan Renar et Mme Odette Terrade relative à la reconnaissance de l'état de guerre en Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc (n° 344, 1998-1999) ;
- et la proposition de loi de MM. Marcel Lesbros, Serge Mathieu, Aymeri de Montesquiou et Joseph Ostermann tendant à la reconnaissance de l'état de guerre en Algérie (n° 403, 1998-1999).
Ce rapport sera imprimé sous le n° 499 et distribué.
J'ai reçu le 29 septembre 1999 de M. Henri Revol un rapport fait au nom de la commission des affaires économiques et du Plan sur le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).
Ce rapport sera imprimé sous le n° 502 et distribué.

DÉPÔT DE RAPPORTS D'INFORMATION

J'ai reçu le 26 juillet 1999 de M. Philippe Marini un rapport d'information fait au nom de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation sur la concurrence fiscale en Europe.
Ce rapport d'information a été imprimé sous le n° 483 et distribué.
J'ai reçu le 29 septembre 1999 de M. Jean Chérioux un rapport d'information fait au nom de la commission des affaires sociales sur le développement de l'actionnariat salarié.
Ce rapport d'information sera imprimé sous le n° 500 et distribué.

DÉPÔT DE TEXTES SOUMIS EN APPLICATION
DE L'ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION

J'ai reçu le 1er juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Avant-projet de budget général des Communautés européennes pour l'exercice 2000 - Section III - Commission - Document de travail - Dépenses d'appui.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1253 - Annexe 8, et distribué.
J'ai reçu le 1er juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif au régime applicable aux importations, dans la Communauté, de produits originaires d'Albanie et modifiant le règlement (CE) n° 2820/98 du Conseil, du 21 décembre 1998, portant application d'un schéma pluriannuel de préférences tarifaires généralisées pour la période du 1er juillet 1999 au 31 décembre 2001 en ce qui concerne l'Albanie.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1273 et distribué.
J'ai reçu le 5 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant l'importation de sons, remoulages et autres résidus du criblage, de la mouture ou autres traitements des grains de certaines céréales, originaires d'Algérie, du Maroc ou d'Egypte, ainsi que l'importation de froment (blé) dur, originaire du Maroc.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1274 et distribué.
J'ai reçu le 8 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Avant-projet de budget général des Communautés européennes pour l'exercice 2000 - Volume 7 - Section VI - Comité économique et social et comité des régions.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1253 - Annexe 9, et distribué.
J'ai reçu le 8 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil portant conclusion de l'accord de coopération scientifique et technologique entre la Communauté européenne et la République populaire de Chine.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1275 et distribué.
J'ai reçu le 8 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion de l'accord de coopération scientifique et technique entre la Communauté européenne et la République d'Argentine.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1276 et distribué.
J'ai reçu le 15 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Livre Blanc sur la modernisation des règles d'application des articles 85 et 86 du traité CE.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1277 et distribué.
J'ai reçu le 15 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil modifiant le règlement (CEE) n° 1911/91 relatif à l'application des dispositions du droit communautaire aux Iles Canaries.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1278 et distribué.
J'ai reçu le 19 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Avant-projet de budget général des Communautés européennes pour l'exercice 2000 - Volume 4 - Section III - Commission.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1253 (annexe 10) et distribué.
J'ai reçu le 20 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil relative à la position de la Communauté au sein du Conseil international des céréales. Proposition de décision du Conseil concernant la signature et la déclaration d'application à titre provisoire de la convention relative à l'aide alimentaire de 1999 au nom de la Communauté européenne. Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion de la convention relative à l'aide alimentaire de 1999 au nom de la Communauté européenne.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1279 et distribué.
J'ai reçu le 20 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1280 et distribué.
J'ai reçu le 20 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil approuvant le texte d'une 10e convention CE- UNRWA couvrant les années 1999-2001 préalablement à la signature de la convention par la Commission et l'office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1281 et distribué.
J'ai reçu le 23 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Avant-projet de budget général des communautés européennes pour l'exercice 2000 - Section III - Commission.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1253 (annexe 11) et distribué.
J'ai reçu le 23 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil concernant l'application provisoire de l'accord de commerce, de développement et de coopération entre la Communauté et ses Etats membres, d'une part, et la République d'Afrique du Sud, d'autre part.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1282 et distribué.
J'ai reçu le 26 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Projet de décision adopté par le Conseil sur la base de l'article 34, paragraphe 2, point c, du traité sur l'Union européenne, relative à la lutte contre la pédopornographie sur Internet.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1283 et distribué.
J'ai reçu le 27 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil relative au système des ressources propres de l'Union européenne.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1284 et distribué.
J'ai reçu le 28 juillet 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen relative à l'Approche de l'Union européenne en vue du cycle du millénaire de l'Organisation mondiale du commerce.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1285 et distribué.
J'ai reçu le 6 août 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Projet de budget général des Communautés européennes pour l'exercice 2000 - Volume 8.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1253 (annexe 12) et distribué.
J'ai reçu le 30 août 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant la création du système « Eurodac » pour la comparaison des empreintes digitales des demandeurs d'asile et de certains autres étrangers.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1286 et distribué.
J'ai reçu le 30 avril 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Initiative de la République fédérale d'Allemagne pour une décision-cadre visant à renforcer le cadre pénal pour la protection contre le faux-monnayage en vue de la mise en circulation de l'euro : communication de la République fédérale d'Allemagne.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1287 et distribué.
J'ai reçu le 7 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Avant-projet de budget général des Communautés européennes pour l'exercice 2000 - Volume 2 - Section 1 - Parlement.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1253 annexe 13 et distribué.
J'ai reçu le 7 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de directive CE du Parlement européen et du Conseil fixant des plafonds d'émission nationaux pour certains polluants atmosphériques. Proposition de directive CE du Parlement européen et du Conseil relative à l'ozone dans l'air ambiant.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1288 et distribué.
J'ai reçu le 7 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CEE) n° 3528/86 relatif à la protection des forêts dans la Communauté contre la pollution atmosphérique. Proposition de règlement (CE) du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CEE) n° 2158/92 relatif à la protection des forêts dans la Communauté contre les incendies.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1289 et distribué.
J'ai reçu le 7 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion de l'accord sous forme d'échange de lettres relatif à l'application provisoire du protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues dans l'accord entre la Communauté européenne et le gouvernement de la République d'Angola sur la pêche au large de l'Angola pour la période du 3 mai 1999 au 2 mai 2000. Proposition de règlement du Conseil concernant la conclusion du protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues dans l'accord entre la Communauté européenne et le gouvernement de la République d'Angola sur la pêche au large de l'Angola, pour la période du 3 mai 1999 au 2 mai 2000.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1290 et distribué.
J'ai reçu le 7 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion de l'amendement au protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1291 et distribué.
J'ai reçu le 8 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil concernant la conclusion de l'accord de coopération dans le domaine de la science et de la technologie entre la Communauté européenne et la Fédération de Russie.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1292 et distribué.
J'ai reçu le 9 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 91/308/CEE du Conseil, du 10 juin 1991, relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1293 et distribué.
J'ai reçu le 9 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil autorisant la Finlande à introduire ou à maintenir des réductions ou des exonérations des droits d'accises sur certaines huiles minérales utilisées à des fins spécifiques, selon la procédure prévue à l'article 8, paragraphe 4, de la directive 92/81/CEE.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1294 et distribué.
J'ai reçu le 9 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil autorisant le Portugal à introduire ou à maintenir des réductions ou des exonérations des droits d'accises sur certaines huiles minérales utilisées à des fins spécifiques, selon la procédure prévue à l'article 8, paragraphe 4, de la directive 92/81/CEE.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1295 et distribué.
J'ai reçu le 10 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Avant-projet de budget rectificatif et supplémentaire n° 4/99 - Section III - Commission.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1267 annexe 3 et distribué.
J'ai reçu le 10 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Livre vert relatif à la responsabilité civile du fait des produits défectueux.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1296 et distribué.
J'ai reçu le 16 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil concernant la discipline budgétaire.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1297 et distribué.
J'ai reçu le 16 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil modifiant la décision 97/787/CE portant attribution d'une aide financière exceptionnelle à l'Arménie et la Géorgie en vue de l'étendre au Tadjikistan.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1298 et distribué.
J'ai reçu le 16 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil portant attribution d'une aide macrofinancière supplémentaire à la Bulgarie.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1299 et distribué.
J'ai reçu le 16 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernemnet, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil portant attribution d'une aide macrofinancière supplémentaire à l'ancienne république yougoslave de Macédoine.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1300 et distribué.
J'ai reçu le 16 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil portant attribution d'une aide macrofinancière supplémentaire à la Roumanie.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1301 et distribué.
J'ai reçu le 16 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Lettre rectificative n° 1 à l'avant-projet de budget pour l'exercice 2000 - Section III - Commission.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1302 et distribué.
J'ai reçu le 21 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil relatif à certaines procédures de mise en oeuvre de l'accord de commerce, de développement et de coopération entre la Communauté et la République d'Afrique du Sud.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1303 et distribué.
J'ai reçu le 23 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de règlement (CE) du Conseil portant ouverture d'un contingent tarifaire pour l'importation de viande bovine séchée désossée.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1304 et distribué.
J'ai reçu le 23 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Projet de lettre rectificative aux prévisions budgétaires du Conseil pour l'exercie 2000.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1305 et distribué.
J'ai reçu le 23 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Communication de la Commission « Proposition de lignes directrices pour les politiques de l'emploi des Etats membres en 2000 ».
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1306 et distribué.
J'ai reçu le 25 septembre 1999 de M. le Premier ministre le texte suivant, soumis au Sénat par le Gouvernement, en application de l'article 88-4 de la Constitution :
- Proposition de décision du Conseil acceptant la prorogation de l'accord internationnal sur le café de 1994 au nom de la Communauté européenne.
Ce texte a été imprimé sous le n° E 1307 et distribué.

21

ORDRE DU JOUR

M. le président. Voici quel sera l'ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au mardi 5 octobre 1999 :
A neuf heures trente :
1. Discussion de la proposition de loi (n° 418, 1998-1999), adoptée par l'Assemblée nationale, relative à la substitution de l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord » par l'expression « à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc ».
Rapport (n° 499, 1998-1999) de M. Marcel Lesbros, fait au nom de la commission des affaires sociales.
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 4 octobre 1999, à dix-sept heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 4 octobre 1999, à dix-sept heures.
A seize heures et le soir :
2. Désignation d'un membre de la délégation du Sénat pour l'Union européenne.
3. Discussion du projet de loi (n° 243, 1998-1999), adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité.
Rapport (n° 502, 1998-1999) de M. Henri Revol, fait au nom de la commission des affaires économiques et du Plan.
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 4 octobre 1999, à dix-sept heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 4 octobre 1999, à dix-sept heures.

Délai limite
pour les inscriptions de parole
et pour le dépôt des amendements

Projet de loi constitutionnelle, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à la Polynésie française et à la Nouvelle-Calédonie (n° 425, 1998-1999).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 11 octobre 1999, à dix-sept heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 11 octobre 1999, à dix-sept heures.
Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l'actualisation et à l'adaptation du droit applicable outre-mer (n° 424, 1998-1999).
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 11 octobre 1999, à dix-sept heures.
Projet de loi portant habilitation du Gouvernement à procéder, par ordonnances, à l'adoption de la partie législative de certains codes (n° 438, 1998-1999).
Délai limite pour le dépôt des amendements : mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures.
Projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, relatif aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (n° 391, 1998-1999).
Délai limite pour le dépôt des amendements : mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures.
Projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, portant organisation de la réserve militaire et du service de défense (n° 477, 1998-1999).
Délai limite pour le dépôt des amendements : mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures.
Projet de loi relatif aux volontariats civils institués par l'article L. 111-2 du code du service national (n° 293, 1998-1999).
Délai limite pour le dépôt des amendements : mardi 12 octobre 1999, à dix-sept heures.
Conclusions de la commission des affaires sociales sur :
- la proposition de loi visant à améliorer la protection sociale des salariés et créant des fonds de retraite (n° 187, 1998-1999).
- et la proposition de loi visant à instituer des plans d'épargne retraite (n° 218, 1998-1999).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mercredi 13 octobre 1999, à dix-sept heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : mercredi 13 octobre 1999, à dix-sept heures.
Personne ne demande la parole ?...
La séance est levée.

(La séance est levée à douze heures vingt-cinq.)

Le Directeur
du service du compte rendu intégral,
DOMINIQUE PLANCHON





DÉMISSION D'UN SÉNATEUR

M. le président du Sénat a pris acte de la démission, à compter du 23 septembre 1999 à minuit, de M. Michel Barnier de son mandat de sénateur de la Savoie.

VACANCE D'UN SIÈGE DE SÉNATEUR

M. le président du Sénat a été informé, par lettre en date du 24 septembre 1999 de M. le ministre de l'intérieur, qu'à la suite de la démission de M. Michel Barnier de son mandat de sénateur de la Savoie, en application de l'article LO 322 du code électoral, le siège détenu par ce dernier est devenu vacant à compter du 24 septembre 1999 et sera pourvu par une élection partielle organisée à cet effet dans les délais légaux.

MODIFICATION AUX LISTES
DES MEMBRES DES GROUPES
GROUPE DU RASSEMBLEMENT POUR LA RÉPUBLIQUE
(88 membres au lieu de 89)

Supprimer le nom de M. Michel Barnier.

COMMUNICATION RELATIVE À LA CONSULTATION
DES ASSEMBLÉES TERRITORIALES

M. le président du Sénat a reçu de M. le Premier ministre une communication, en date du 2 août 1999, relative à la consultation de l'assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna sur le projet de loi portant habilitation du Gouvernement à procéder, par ordonnances, à l'adoption de la partie Législative de certains codes.
Ce document a été transmis à la commission compétente.

ORGANISMES EXTRAPARLEMENTAIRES
COMMISSION CONSULTATIVE APPELÉE À ÉMETTRE UN AVIS
SUR LA MODIFICATION DE LA VALEUR DU POINT DE PENSION

En application de l'article R. 3 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, M. le président du Sénat a, le 13 juillet 1999, d'une part, reconduit M. Marcel Lesbros dans ses fonctions de membre titulaire et M. Gérard Roujas dans ses fonctions de membre suppléant de la commission consultative appelée à émettre un avis sur la modification de la valeur du point de pension et, d'autre part, désigné M. Roger Husson, Mmes Nicole Borvo et Gisèle Printz, en qualité de membres titulaires, et M. Robert Del Picchia, en qualité de membre suppléant de cet organisme.

COMMISSION D'ÉTUDE SUR LA RETRAITE ANTICIPÉE
POUR LES ANCIENS COMBATTANTS EN AFRIQUE DU NORD

En application du décret n° 95-906 du 9 août 1995, M. le président du Sénat a, le 13 juillet 1999, reconduit M. Marcel Lesbros dans ses fonctions de membre de la commission d'étude sur la retraite anticipée pour les anciens combattants en Afrique du Nord et désigné M. Roger Lagorsse en qualité de membre de cet organisme.

COMMISSION NATIONALE CONSULTATIVE
DES GENS DU VOYAGE

En application des articles 2 et 4 du décret n° 99-733 du 27 août 1999, M. le président du Sénat a reconduit, le 15 septembre 1999, MM. José Balarello et Jean-Paul Delevoye dans les fonctions de membres de la Commission nationale consultative des gens du voyage.

NOMINATIONS DE RAPPORTEURS
COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES,
DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES

M. Hubert Durand-Chastel a été nommé rapporteur du projet de loi n° 479 (1998-1999) autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement des Etats-Unis du Mexique sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements.
M. André Dulait a été nommé rapporteur du projet de loi n° 482 (1998-1999) autorisant l'approbation d'un accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Kazakhstan sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements (ensemble un protocole).
M. J.G. Brangen a été nommé rapporteur du projet de loi n° 487 (1998-1999) autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française, le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne, le Gouvernement de la République italienne, le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, portant création de l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR) (ensemble quatre annexes).
M. Paul Masson a été nommé rapporteur du projet de loi n° 490 (1998-1999) autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Conseil fédéral suisse relatif à la coopération transfrontalière en matière judiciaire et douanière (ensemble une déclaration).

COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES

M. Lylian Payet a été nommé rapporteur de la proposition de loi n° 480 (1998-1999) de M. Georges Othily modifiant l'article L. 404 du code de la santé publique relatif à la composition du conseil national de l'ordre des médecins.

COMMISSION DES FINANCES

M. Philippe Marini a été nommé rapporteur pour avis des propositions de loi n° 187 (1998-1999) de M. Charles Descours visant à améliorer la protection sociale des salariés et créant des fonds de retraite et n° 218 (1998-1999) de M. Jean Arthuis et plusieurs de ses collègues visant à instituer des plans d'épargne retraite.

COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LÉGISLATION, DU SUFFRAGE UNIVERSEL, DU RÈGLEMENT ET D'ADMINISTRATION GÉNÉRALE
M. Pierre Fauchon a été nommé rapporteur du projet de loi n° 470 (1998-1999), adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale.

ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du vendredi 1er octobre 1999
à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Mardi 5 octobre 1999 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, relative à la substitution de l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord » par l'expression « à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc » (n° 418, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 4 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à cette proposition de loi ;

- à deux heures trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 4 octobre 1999.)
A 16 heures et le soir :
2° Désignation d'un membre de la délégation du Sénat pour l'Union européenne.

Ordre du jour prioritaire

3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 4 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 4 octobre 1999.)
Mercredi 6 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et, éventuellement, le soir :
Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).
Jeudi 7 octobre 1999 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité (n° 243, 1998-1999).
A 15 heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 12 octobre 1999 :
A 9 h 30 :
1° Quinze questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 534 de M. Jean-Jacques Robert à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Non-respect de la loi du 11 février 1994 par la sécurité sociale concernant la protection sociale des travailleurs indépendants) ;

- n° 542 de M. Daniel Hoeffel à Mme le ministre de la culture et de la communication (Avenir de l'oeuvre Notre-Dame de Strasbourg) ;

- n° 568 de Mme Marie-Claude Beaudeau à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Lutte contre le travail clandestin et l'avilissement des enfants en France) ;

- n° 569 de M. Bernard Fournier à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Implantation d'un centre d'enfouissement des déchets ultimes à Sury-le-Comtal) ;

- n° 570 de M. Roland du Luart à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (Lutte contre le tabagisme des jeunes) ;

- n° 571 de M. Claude Domeizel à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Coût d'entretien et de classement des routes) ;

- n° 572 de M. René-Pierre Signé à M. le ministre de l'intérieur (Accompagnement financier de l'Etat pour la mise en oeuvre de la départementalisation des services d'incendie et de secours) ;

- n° 573 de M. Alfred Foy à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Politique en faveur des personnes handicapées) ;

- n° 576 de M. Jean-Claude Carle à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Limitation de la prise en charge des cures thermales) ;

- n° 578 de M. Jacques Legendre transmise à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie (Construction d'un nouveau synchrotron) ;

- n° 579 de M. Daniel Goulet à M. le ministre des affaires étrangères (Place de la France au sein du Conseil de l'Europe) ;

- n° 581 de M. Adrien Gouteyron à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Baisse de la TVA dans le secteur de la restauration) ;

- n° 586 de M. Jean Chérioux à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (Classement des centres hospitaliers) ;

- n° 589 de M. Paul Girod transmise à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Crédits affectés à la Picardie) ;

- n° 590 de Mme Nicole Borvo à M. le ministre de l'intérieur (Conditions de travail des chauffeurs de taxi).

A 16 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre jour prioritaire

2° Projet de loi constitutionnelle, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à la Polynésie française et à la Nouvelle-Calédonie (n° 425, 1998-1999) ;
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 11 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi constitutionnelle ;

- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe ;

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 11 octobre 1999 ;
En application de l'article 59 du règlement, il sera procédé à un scrutin public ordinaire lors du vote sur l'ensemble du projet de loi constitutionnelle) ;
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l'actualisation et à l'adaptation du droit applicable outre-mer (n° 424, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 11 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
Mercredi 13 octobre 1999 :
A 15 heures et le soir :
1° Désignation des membres :
- de la délégation parlementaire à l'aménagement et au développement durable du territoire ;

- de la délégation parlementaire aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes.

(Les candidatures à ces deux délégations devront être remises au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 12 octobre 1999.)
2° Nomination des membres de la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes du Sénat.
(Les candidatures à cette commission devront être remises au secrétariat central du service des commissions, avant 17 heures, le mardi 12 octobre 1999.)

Ordre du jour prioritaire

3° Projet de loi portant habilitation du Gouvernement à procéder, par ordonnances, à l'adoption de la partie législative de certains codes (n° 438, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
4° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, relatif aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (n° 391, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
5° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, portant organisation de la réserve militaire et du service de défense (n° 477, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
6° Projet de loi relatif aux volontariats civils institués par l'article L 111-2 du code du service national (n° 293, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 12 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
Jeudi 14 octobre 1999 :

Ordre du jour réservé

A 10 heures et à 15 heures :
Conclusions de la commission des affaires sociales sur :
1° La proposition de loi de M. Charles Descours et de plusieurs de ses collègues, visant à améliorer la protection sociale des salariés et créant des fonds de retraite (n° 187, 1998-1999) ;
2° La proposition de loi de M. Jean Arthuis et des membres du groupe de l'Union centriste visant à instituer des plans d'épargne retraite (n° 218, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mercredi 13 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ces conclusions ;

- à deux heures trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 13 octobre 1999.)
Mardi 19 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A 10 heures, à 16 heures et, éventuellement, le soir :
1° Deuxième lecture du projet de loi organique, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice (n° 255, 1998-1999) ;
2° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice (n° 256, 1998-1999).
(Pour ces deux projets de loi, la conférence des présidents a :
- fixé au lundi 18 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements ;

- décidé qu'il serait procédé à une discussion générale commune ;

- fixé à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale commune, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 18 octobre 1999.)
Mercredi 20 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures :
Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 19 octobre 1999, à 11 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 19 octobre 1999.)
Jeudi 21 octobre 1999 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999).
A 15 heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 26 octobre 1999 :
A 9 h 30 :
1° Onze questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 561 de M. Michel Teston à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (Installation d'un IRM à Montélimar) ;

- n° 567 de M. Pierre Jarlier à M. le ministre de l'intérieur (Population et dotations aux collectivités locales) ;

- n° 575 de M. Yann Gaillard à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Médecins candidats à une fonction de médecin de prévention) ;

- n° 577 de M. Bernard Plasait à M. le ministre de l'intérieur (Incidents survenus à l'occasion des fêtes du 14 juillet dans le 6e arrondissement de Paris) ;

- n° 580 de M. Jean-Jacques Robert à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Attribution des aides aux détaillants en carburants en difficulté) ;

- n° 582 de M. Gérard Cornu à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Déneigement des routes par les agriculteurs) ;

- n° 583 de M. Xavier Darcos à Mme le ministre de la culture et de la communication (Mesures urgentes pour préserver la salle Pleyel) ;

- n° 584 de M. Jean Chérioux à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Contrôle par la Commission des opérations de bourse des publicités des produits financiers) ;

- n° 585 de M. Philippe Richert à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Financement de l'Office national des forêts) ;

- n° 587 de M. Joseph Ostermann à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (Réglementation relative aux chambres mortuaires) ;

- n° 588 de M. Pierre Laffitte à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Développement et sécurisation du commerce électronique).

A 16 heures :

Ordre du jour prioritaire

2° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999).
Mercredi 27 octobre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale (n° 470, 1998-1999) ;
2° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, portant réforme du code de justice militaire et du code de procédure pénale (n° 478, 1998-1999) ;
(La conférence des présidents a fixé au mardi 26 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi) ;
3° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, portant diverses mesures relatives à l'organisation d'activités physiques et sportives (n° 443, 1998-1999) ;
(La conférence des présidents a fixé au mardi 26 octobre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi) ;
La conférence des présidents a reporté du mardi 9 novembre au mardi 23 novembre 1999 la date de la séance mensuelle réservée par priorité à l'ordre du jour fixé par le Sénat.
Par ailleurs, la séance de questions orales sans débat initialement fixée le mardi 16 novembre 1999 aura lieu le mardi 9 novembre 1999 et celle initialement fixée le mardi 14 décembre 1999 aura lieu le mardi 21 décembre 1999.
En application de l'article 28 de la Constitution et de l'article 32, alinéa 1er, du règlement, le Sénat a décidé de suspendre ses travaux :
- du 25 décembre 1999 au 16 janvier 2000 ;

- du 13 février 2000 au 20 février 2000 ;

- du 9 avril 2000 au 24 avril 2000.

A N N E X E I
Dates prévisionnelles des séances mensuelles réservées
et des séances de questions d'octobre 1999 à juin 2000

Octobre 1999 :
Jeudi 7 octobre, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 12 octobre, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 14 octobre : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 21 octobre, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 26 octobre, le matin : questions orales sans débat.
Novembre 1999 :
Mardi 2 novembre, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 4 novembre, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 9 novembre, le matin : questions orales sans débat ;
Mardi 23 novembre : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 25 novembre, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Décembre 1999 :
Jeudi 9 décembre, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Jeudi 16 décembre : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 16 décembre, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 21 décembre, le matin : questions orales sans débat.
Janvier 2000 :
Mardi 18 janvier, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 20 janvier, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Jeudi 27 janvier : séance mensuelle réservée.
Février 2000 :
Jeudi 3 février, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 8 février, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 10 février : séance mensuelle réservée ;
Mardi 22 février, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 24 février, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Mars 2000 :
Jeudi 2 mars : séance mensuelle réservée ;
Mardi 7 mars, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 9 mars, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Jeudi 23 mars, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 28 mars, le matin : questions orales sans débat.
Avril 2000 :
Mardi 4 avril, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 6 avril : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 6 avril, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 25 avril, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 27 avril, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Mai 2000 :
Jeudi 11 mai, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 16 mai, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 18 mai : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 25 mai, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 30 mai, le matin : questions orales sans débat.
Juin 2000 :
Jeudi 8 juin, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 13 juin, le matin : questions orales sans débat ;
Jeudi 15 juin : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 22 juin, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 27 juin, le matin : questions orales sans débat.

A N N E X E I I
Questions orales sans débat inscrites
à l'ordre du jour de la séance du mardi 12 octobre 1999

N° 534. - M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur le non-respect, par les caisses primaires de sécurité sociale, au travers des décisions des organismes chargés du recouvrement des cotisations de sécurité sociale et des allocations familiales, des articles 35 et 49 de la loi n° 94-126 du 11 février 1994, relative à l'initiative et à l'entreprise individuelle. En effet, l'article L. 311-11 du code de la sécurité sociale, ainsi que l'article L. 120-3 du code du travail, tous deux issus de cette loi, ont introduit une présomption d'absence de contrat de travail pour toutes personnes immatriculées au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, à moins qu'il ne soit établi que leur activité les place dans un lien de subordination juridique permanente à l'égard d'un donneur d'ordre. Or, il a constaté que certains travailleurs indépendants, nouvellement installés, se voyaient refuser l'inscription auprès de ces organismes, en tant que non salarié, les URSSAF considérant, a priori, et sans consultation, que ces personnes étaient salariées et relevaient du régime général de sécurité sociale. Cette pratique abusive nuit au développement de la création d'entreprises individuelles : la permanence d'un état de subordination juridique ne saurait exister le jour même de l'inscription au registre du commerce d'un nouveau travailleur indépendant. Ainsi, en dépit des articles contenus dans la loi du 11 février 1994, dont il était rapporteur, et alors que le règlement de cette situation éventuelle avait été évoqué avec précision lors des débats, les URSSAF, contrairement aux attendus du texte législatif, semblent toujours interpréter de manière extensive la subordination économique, en continuant à disposer d'un total pouvoir d'appréciation pour qualifier les personnes de salariés ou de travailleurs indépendants. C'est pourquoi il lui demande de donner les instructions nécessaires pour une application de la loi respectant le vote du Parlement.
N° 542. - M. Daniel Hoeffel attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur l'avenir de l'OEuvre Notre-Dame, fondation privée située à Strasbourg. L'OEuvre Notre-Dame a une histoire continue de près de huit siècles, son patrimoine le plus précieux est le savoir-faire et le talent de ses artisans ainsi que les techniques ancestrales des tailleurs de pierre qui, grâce au soutien de la ville de Strasbourg, ont pu pérenniser les techniques anciennes abandonnées, ailleurs, pour des raisons économiques. Les compétences techniques de l'OEuvre Notre-Dame sont unanimement reconnues, ce qui lui a permis de mener à bien jusqu'à présent la restauration de la cathédrale. Le dernier compromis prévoyait que deux tiers des travaux étaient confiés à l'Etat sous la direction d'un architecte en chef des monuments historiques et un tiers à l'OEuvre Notre-Dame, sous la direction de l'architecte en chef de l'OEuvre. Un terrain d'entente avait toujours été trouvé et ce, en dépit des vicissitudes de l'histoire de l'Alsace. Cette spécificité séculaire a su perdurer et être préservée pour entretenir le trésor du patrimoine universel que représente la cathédrale de Strasbourg, symbole fort de la culture et de la spiritualité européennes. Une nouvelle convention prévoit la nomination d'un architecte unique, choisi par la ville parmi des professionnels proposés par l'Etat pour quatre ans renouvelables. L'absence d'architecte sur place va entraîner un certain nombre d'inconvénients : l'architecte des monuments historiques a en charge de nombreux monuments et missions dans d'autres régions françaises et risque de n'avoir matériellement pas le temps de s'occuper spécifiquement de la cathédrale comme il conviendrait que ce soit le cas. Il ne sera pas tenu compte de la spécificité de cet édifice prestigieux et le risque de changement fréquent d'architecte nuirait à la continuité de ce chantier. L'OEuvre Notre-Dame tire son existence de son pivot central représenté par le service d'architecture composé d'un architecte et d'une équipe d'ouvriers oeuvrant en permanence au chevet de la cathédrale. Il y va de l'existence d'un patrimoine considérable, legs de l'histoire. Il lui demande quelles sont les dispositions qui sont envisagées pour répondre à ces légitimes inquiétudes et interrogations.
N° 568. - Mme Marie-Claude Beaudeau attire, à nouveau, l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur le travail clandestin des enfants dans notre pays, persistant, se développant dans certains secteurs de vie sociale. Elle lui demande de lui préciser les mesures qu'elle envisage de prendre pour agir efficacement contre la prostitution enfantine, les pratiques abusives du travail des enfants dans le monde de la publicité, de la mode, du cinéma, de la couture..., les pratiques ancestrales dans le monde de l'agriculture. Elle lui demande également de lui préciser les mesures - à court et long terme - qu'elle envisage de prendre et de faire discuter par le Parlement, pour que se substituent aux rapports, études et communications, une volonté, des décisions concrètes de lutte contre l'avilissement du sort, de la vie de milliers d'enfants dans notre pays.
N° 569. - M. Bernard Fournier demande à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement de bien vouloir lui indiquer quel est l'état d'avancement du dossier relatif à l'implantation en région Rhône-Alpes d'un centre d'enfouissement technique (CET) de classe 1 et visant le traitement des déchets industriels ultimes. Le préfet de région a arrêté deux sites, dont le territoire de la commune de Sury-le-Comtal dans la Loire. Une réunion s'est tenue sous son autorité en octobre 1998 et, depuis, aucune information n'est délivrée aux élus et à la population. Le site proposé par la société SEDIRA et précisé dans l'appel à candidatures se situe à 200 mètres de la première habitation et est inclus dans le périmètre de 2 kilomètres d'une agglomération de 15 000 habitants. Les inquiétudes des habitants sont légitimes, ils déplorent un manque total d'information. Il lui a été demandé de bien vouloir indiquer quelles sont les distances minimales entre ces centres de dépôt de déchets et les premières habitations, règles prévues par les règles communautaires, et à ce jour aucune réponse n'a été formulée. La qualité de vie, les impacts économiques et touristiques sur le territoire de la commune et de ses environs sont gravement menacés. Aussi, il la remercie de bien vouloir lui faire part de sa position sur ce dossier et de lui indiquer si elle entend poursuivre plus avant ce projet.
N° 570. - M. Roland du Luart interroge Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la lutte contre le tabagisme des jeunes. Différentes mesures ont déjà été prises, à savoir l'interdiction de publicité, la hausse de la fiscalité, des campagnes de sensibilisation et enfin une récente initiative en faveur du remboursement du coût du sevrage. Mais malgré ces mesures, le tabagisme des jeunes n'est qu'en très léger déclin. En France, aujourd'hui, n'importe quel jeune peut entrer chez un débitant et acheter du tabac. Ne serait-il pas judicieux d'interdire la vente du tabac aux jeunes ? L'usage des produits du tabac doit être réservé aux adultes informés des risques sanitaires associés à la consommation de ces produits. Aussi il lui demande s'il compte mettre en place un dispositif de limitation de l'accès des jeunes au tabac, comme par exemple une interdiction au-dessous d'un certain âge ? Et dans cette perspective quel serait l'âge retenu pour distinguer un jeune d'un adulte ?
N° 571. - M. Claude Domeizel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le financement des travaux et de l'entretien de certaines routes départementales indispensables à la desserte des réseaux routiers nationaux, et même internationaux, dont le coût doit être supporté seulement par les départements. C'est ainsi que, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, situé en zone frontalière, le CD 900 subit un trafic important en tant que liaison avec l'Italie. Les travaux de sécurité et d'entretien, particulièrement alourdis dans une zone de montagne, pénalisent fortement les finances d'un département aux faibles ressources et devant faire face à des dépenses démesurées pour le reste de son réseau routier de montagne où se succèdent ponts, tunnels et murs de soutènement. Par ailleurs, les conditions climatiques viennent augmenter le coût de ces dépenses. Aussi, il lui demande si le classement d'une telle voie départementale dans le réseau national ne pourrait pas être envisagé.
N° 572. - M. René-Pierre Signé appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la loi n° 96-369 du 3 mai 1996 relative à la départementalisation du corps des sapeurs-pompiers, qui doit proposer les mêmes conditions d'accès aux services qu'il dispense. Les charges, à mesure que le corps des sapeurs-pompiers assure de plus en plus de services qui incombent plus particulièrement à l'Etat comme, par exemple, la sécurité civile, médicale et sanitaire des habitants, les soins aux victimes d'accidents de la route, alors que leurs sorties se font de plus en plus fréquentes, plus longues et plus coûteuses, les charges, donc, se font de plus en plus lourdes pour les collectivités locales. Les conseils généraux et les communes, au moment même où on leur demande d'investir, de faire preuve d'initiative, sont très inquiets devant l'augmentation des coûts. Or, ce domaine de sécurité civile est une compétence partagée entre l'Etat et les collectivités locales, le préfet restant responsable et grand organisateur des secours en cas de catastrophe importante ou catastrophe naturelle. Il paraîtrait donc logique que l'Etat s'investisse davantage dans le financement du fonctionnement de ce service d'assistance. Le ministre avait évoqué, au moment du vote de la loi, la création d'un fonds national pour cofinancer les charges induites par cette départementalisation. Il lui demande de lui indiquer si l'Etat envisage un accompagnement financier pour permettre aux communes et aux départements de mettre en oeuvre la départementalisation dans de bonnes conditions.
N° 573. - M. Alfred Foy remercie Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité de bien vouloir lui préciser la suite qu'elle souhaite réserver aux problèmes soulevés par les familles de personnes handicapées, à l'occasion de la conférence annuelle tenue en juin, par l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI). Les efforts gouvernementaux en faveur de l'insertion sociale, notamment grâce à la scolarisation, sont soulignés dans le rapport d'orientations publié à la suite des débats, ainsi que la volonté de créer des places supplémentaires d'accueil dans les établissements spécialisés. L'association souligne cependant la crainte de ses adhérents à l'égard de la réforme des structures médico-sociales et s'insurge d'une dérive latente de l'application des textes de loi, dans laquelle handicap et exclusion sont de plus en plus souvent assimilés. Il semble ainsi indispensable aux familles d'accélérer l'action engagée pour gommer toute discrimination. Elles souhaitent que tous les enfants en âge d'être scolarisés puissent intégrer un institut d'enseignement en milieu ordinaire ou dans un établissement spécialisé et que la réforme du secteur socio-médical préserve la qualité de l'accueil des jeunes adultes et des polyhandicapés. Par ailleurs, le statut de la personne handicapée vieillissante et la protection juridique en vigueur nécessitent une adaptation législative.
N° 576. - M. Jean-Claude Carle appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conséquences de l'adoption, le 30 mars 1999, par le conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance maladie du « plan Johanet », visant notamment à limiter la prise en charge des cures thermales aux seules situations pathologiques qui concernent les voies respiratoires chez les enfants, la dermatologie et les affections des muqueuses bucco-linguales. Cette décision intervient alors qu'une étude, réalisée entre 1983 et 1986 auprès de 3 000 curistes par la CNAM, avait reconnu l'intérêt thérapeutique du thermalisme et de son incidence faible sur les dépenses de santé (0,23 % des dépenses d'assurance maladie en 1996). Il lui signale, par ailleurs, l'importance économique du thermalisme, à l'origine d'environ 120 000 emplois directs ou indirects, c'est-à-dire plus de 2,2 milliards de francs de recettes pour l'assurance maladie chaque année, alors que le coût global du thermalisme n'est évalué qu'à 1,4 milliard de francs par an. C'est pourquoi il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur cette question et savoir s'il envisage de suivre les propositions de la Caisse nationale d'assurance maladie dans ce domaine.
N° 578. - M. Jacques Legendre, persuadé que M. le Premier ministre est parfaitement informé de l'importance attachée par la communauté scientifique française et de nombreux élus nationaux et régionaux à la construction en France d'un nouveau synchrotron, s'étonne qu'il ait laissé le ministre de l'éducation et de la recherche annoncer dans la torpeur du mois d'août que cet équipement serait réalisé avec la participation financière de la France... en Grande-Bretagne. Il demande donc au Premier ministre s'il n'estime pas indispensable, avant toute décision définitive, d'organiser un débat au Parlement permettant aux élus de s'exprimer sur un choix d'une telle gravité. (Question transmise à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie.)
N° 579. - M. Daniel Goulet appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'impérieuse nécessité pour la France d'affirmer sa place et son rôle au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Quelles mesures, notamment d'ordre politique et budgétaire, le Gouvernement entend-il prendre pour soutenir les actions engagées par le Conseil de l'Europe et plus particulièrement pour soutenir et promouvoir l'institution elle-même ?
N° 581. - M. Adrien Gouteyron attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la nécessaire baisse du taux de la taxe sur la valeur ajoutée dans le secteur de la restauration. Il lui rappelle que la législation européenne ne permet l'application de taux réduits de TVA qu'à quelques produits et services énumérés de façon limitative par l'annexe H de la sixième directive 77/388/CEE relative au système commun de valeur ajoutée. Il lui rappelle également que la proposition de directive du Conseil E-1236 présentée par la Commission européenne, le 17 février 1999, ouvrait en la matière de nouvelles perspectives. Elle modifie en effet la directive 77/388/CEE en ce qui concerne la possibilité d'appliquer à titre expérimental un taux de TVA réduit sur les services à forte densité de main-d'oeuvre. La France devait indiquer - avant le 1er septembre de cette année - si elle souhaitait participer à cette expérimentation et quels services elle entendait assujettir au taux réduit. Or, il apparaît que la restauration est retirée de la liste des futurs bénéficiaires du taux réduit à la demande de deux pays : la France et l'Allemagne. Il lui demande donc, tout en se félicitant de la baisse annoncée de la TVA sur les travaux d'entretien des logements, pourquoi le secteur de la restauration est ainsi exclu du bénéfice de cette mesure. Il tient à lui rappeler à ce sujet que celle-ci permettrait une harmonisation évitant les distorsions de concurrence entre les différentes formes de restauration et qu'elle concerne un secteur - celui des cafés, hôtels et restaurants - qui emploie 800 000 actifs, dont 600 000 salariés, ce qui fait de lui le quatrième employeur de France.
N° 586. - M. Jean Chérioux demande à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale les raisons pour lesquelles certains centres hospitaliers, dont celui de Lavaur dans le Tarn, sont classés en première catégorie contrairement au souhait de leur conseil d'administration, qui voudrait les voir demeurer en deuxième catégorie.
N° 589. - M. Paul Girod attire l'attention de M. le Premier ministre sur les légitimes inquiétudes des élus de la région Picardie suite à la communication du montant de l'enveloppe affectée à celle-ci par le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) d'Arles dans le cadre des contrats de plan Etat-régions 2000/2006. D'un montant de 2,5 milliards de francs (soit 1 360 francs par habitant), elle représente une stagnation alors même que la population picarde a augmenté et que le contrat est allongé de deux années. De plus, le volet départemental affecté à l'Aisne est ridicule par rapport à ses besoins en général et des rattrapages nécessaires aux précédents contrats de plans. En particulier, l'insuffisance du volet routier signifie une accélération de l'asphyxie de ce département dont il n'est pas besoin de rappeler qu'il défraie régulièrement la chronique en matière de suppression d'emplois. L'affaire Wolber et la multiplication des dépôts de bilan dans le Soissonnais en particulier sont là pour l'attester. Il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour que l'enveloppe complémentaire vienne redresser ce qui ne peut avoir été qu'une mauvaise écoute par le Gouvernement des arguments déployés par tous les élus de l'Aisne. (Question transmise à Mme la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement.)
N° 590. - Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la situation matérielle et les conditions de travail des chauffeurs de taxi, en particulier locataires, qui se sont considérablement détériorées. En effet, le contrat de location est générateur d'insécurité juridique pour les chauffeurs. Ainsi, le repos dominical et les congés payés annuels ne sont pas obligatoires, pas respectés, pas sanctionnés et, en cas de rupture de leur contrat ou de non-renouvellement, ils ne bénéficient pas des indemnités de chômage. L'extension du contrat de louage contribue à déséquilibrer la structure de ce secteur économique en faisant progressivement disparaître les chauffeurs salariés, pour échapper à l'application des droits sociaux. Elle menace de réduire considérablement l'exercice artisanal lui-même. C'est le jeu de l'harmonisation de la concurrence qui, en définitive, est violé, pour imposer des formes de travail de plus en plus désarmées et fragilisées. Pour toutes ces raisons, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi relative à l'accès à l'activité de conducteur et à la profession d'exploitant de taxis en 1998 visant à la suppression du louage. Elle lui demande quand le Gouvernement compte la mettre en discussion.

Ordre du jour prévisionnel
(Application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement)

En application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement du Sénat, M. le ministre des relations avec le Parlement a présenté à la conférence des présidents du vendredi 1er octobre 1999 la communication suivante :
« Monsieur le président,
J'ai l'honneur de vous communiquer, en application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement du Sénat, le calendrier prévisionnel de travail du Sénat des six premiers mois de la session.
Comme il est d'usage, et conformément à la décision du Conseil constitutionnel du 15 décembre 1995, j'assortirai ce calendrier des réserves relatives au caractère indicatif de cette programmation, qui ne saurait lier le Gouvernement dans l'exercice de ses prérogatives mentionnées à l'article 48, premier alinéa, de la Constitution.
Première quinzaine d'octobre :
- proposition de loi relative à la substitution de l'expression "aux opérations effectuées en Afrique du Nord" par l'expression "guerre d'Algérie et aux opérations effectuées en Afrique du Nord" ;

- projet de loi relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité ;

- projet de loi constitutionnelle relatif à la Polynésie française et à la Nouvelle-Calédonie ;

- projet de loi portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l'actualisation et à l'adaptation du droit applicable outre-mer ;

- projet de loi portant habilitation du Gouvernement à procéder, par ordonnances, à l'adoption de la partie Législative de certains codes ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif aux droits des citoyens dans leurs relations avec l'administration ;

- deuxième lecture du projet de loi portant organisation de la réserve militaire et du service de la défense ;

- projet de loi instituant un volontariat civil.

Deuxième quinzaine d'octobre :
- deuxième lecture du projet de loi organique relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice ;

- projet de loi relatif à l'action publique en matière pénale et modifiant le code de procédure pénale ;

- projet de loi portant réforme du code de justice militaire et du code de procédure pénale ;

- proposition de loi portant diverses mesures relatives à l'organisation d'activités physiques et sportives.

Première quinzaine de novembre :
- projet de loi relatif à la réduction négociée du temps de travail ;

- projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000 (16, 17, 18 et, éventuellement, 19 novembre) ;

- proposition de loi modifiant la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 relative à l'exercice sous forme de sociétés des professions libérales soumises à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé ;

- projet de loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénale et relatif à la lutte contre la corruption ;

- projets de loi (4) portant ratification des ordonnances relatives au droit applicable outre-mer.

Deuxième quinzaine de novembre - première quinzaine de décembre :
- projet de loi de finances pour 2000 (25 novembre-14 décembre) ;

- projet de loi modifiant le code général des collectivités territoriales et relatif à la prise en compte du recensement général de population de 1999 pour la répartition des dotations de l'Etat aux collectivités locales ;

- projet de loi relatif à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage.

Deuxième quinzaine de décembre :
- conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi relatif à la réduction négociée du temps de travail ;

- projet de loi de finances rectificative pour 1999.

Deuxième quinzaine de janvier :
- projet de loi relatif à l'audiovisuel public ;

- commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi relatif à la modernisation et au développement du service public de l'électricité ;

- projet de loi portant création d'une commission nationale de déontologie de la sécurité.

En février :
- projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage ;

- projet de loi portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l'information et relatif à la signature électronique ;

- deuxième lecture du projet de loi instituant un volontariat civil ;

- proposition de loi instituant un médiateur des enfants ;

- proposition de loi organique relative à l'inéligibilité du médiateur des enfants ;

- projet de loi relatif à la mise en oeuvre de la parité dans les modes de scrutin ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif au référé devant les juridictions administratives.

En mars :
- projet de loi modifiant la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 relative à l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives ;

- deuxième lecture du projet de loi renforçant la présomption d'innocence et les droits des victimes ;

- projet de loi tendant à lutter contre la précarité du travail ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif à l'audiovisuel public ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif à l'élection des sénateurs ;

- projet de loi relatif à la société de l'information.

Eventuellement, diverses conventions.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma haute considération.

Signé : DANIEL VAILLANT »

Ordre de classement des orateurs
pour le premier débat

organisé par la conférence des présidents

(Session ordinaire de 1999-2000)
Tirage au sort effectué le 1er octobre 1999
en application de l'article 29 bis du règlement

1. Groupe du Rassemblement démocratique et social européen.
2. Groupe socialiste.
3. Groupe de l'Union centriste.
4. Groupe des Républicains et Indépendants.
5. Réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
6. Groupe du Rassemblement pour la République.
7. Groupe communiste républicain et citoyen.



Le Directeur du service du compte rendu intégral, DOMINIQUE PLANCHON QUESTIONS ORALES REMISES À LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT (Application des articles 76 à 78 du réglement)


Coût d'entretien et classement des routes

571. - 9 juillet 1999. - M. Claude Domeizel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le financement des travaux et de l'entretien de certaines routes départementales indispensables à la desserte des réseaux routiers nationaux, et même internationaux dont le coût doit être supporté seulement par les départements. C'est ainsi que, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, situé en zone frontalière, le CD 900 subit un trafic important en tant que liaison avec l'Italie. Les travaux de sécurité et d'entretien, particulièrement alourdis dans une zone de montagne, pénalisent fortement les finances d'un département aux faibles ressources et devant faire face à des dépenses démesurées pour le reste de son réseau routier de montagne où se succèdent ponts, tunnels et murs de soutènement. Par ailleurs, les conditions climatiques viennent augmenter le coût de ces dépenses. Aussi, il lui demande si le classement d'une telle voie départementale dans le réseau national ne pourrait pas être envisagé.

Accompagnement financier de l'Etat
pour la mise en oeuvre de la départementalisation
des services d'incendie et de secours

572. - 22 juillet 1999. - M. René-Pierre Signé appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la loi n° 96-369 du 3 mai 1996 relative à la départementalisation du corps des sapeurs-pompiers, qui doit proposer les mêmes conditions d'accès aux services qu'il dispense. Les charges, à mesure que le corps des sapeurs-pompiers assure de plus en plus de services qui incombent plus particulièrement à l'Etat comme, par exemple, la sécurité civile, médicale et santiaire des habitants, les soins aux victimes d'accident de la route, alors que leurs sorties se font de plus en plus fréquentes, plus longues et plus coûteuses, les charges, donc, se font de plus en plus lourdes pour les collectivités locales. Les conseils généraux et les communes, au moment même où on leur demande d'investir, de faire preuve d'initiative, sont très inquiets devant l'augmentation des coûts. Or, ce domaine de sécurité civile est une compétence partagée entre l'Etat et les collectivités locales, le Préfet restant responsables et grand organisateur des secours en cas de catastrophe importante ou catastrophe naturelle. Il paraîtrait donc logique que l'Etat s'investisse davantage dans le financement du fonctionnement de ce service d'assistance. Le ministre avait évoqué, au moment du vote de la loi, la création d'un fonds national pour cofinancer les charges induites par cette départementalisation. Il lui demande de lui indiquer si l'Etat envisage un accompagnement financier pour permettre aux communes et aux départements de mettre en oeuvre la départementalisation dans de bonnes conditions.

Politique en faveur des personnes handicapées

573. - 26 juillet 1999. - M. Alfred Foy remercie Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité de bien vouloir lui préciser la suite qu'elle souhaite réserver aux problèmes soulevés par les familles de personnes handicapées, à l'occasion de la conférence annuelle tenue en juin, par l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI). Les efforts gouvernementaux en faveur de l'insertion sociale, notamment grâce à la scolarisation, sont soulignés dans le rapport d'orientations publié à la suite des débats, ainsi que la volonté de créer des places supplémentaires d'accueil dans les établissements spécialisés. L'association souligne cependant la crainte de ses adhérents à l'égard de la réforme des structures médico-sociales et s'insurge d'une dérive latente de l'application des textes de loi, dans laquelle handicap et exclusion sont de plus en plus souvent assimilés. Il semble ainsi indispensable aux familles d'accélérer l'action engagée pour gommer toute discrimination. Elles souhaitent que tous les enfants en âge d'être scolarisés puissent intégrer un institut d'enseignement en milieu ordinaire ou dans un établissement spécialisé et que la réforme du secteur socio-médical préserve la qualité de l'accueil des jeunes adultes et des polyhandicapés. Par ailleurs, le statut de la personne handicapée vieillissante et la protection juridique en vigueur nécessitent une adaptation législative.

Participation des parents d'élèves aux conseils d'école

574. - 3 août 1999. - M. Philippe Richert appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur une décision prise le 1er juillet dernier par le Conseil supérieur de l'éducation et visant à restreindre la participation des parents d'élèves aux conseils d'école. Désormais, dans les écoles maternelles et élémentaires comportant plus de trois classes, seules les listes de candidats présentées par des fédérations ou des associations déclarées de parents d'élèves seraient recevables. Les « groupements de parents », qui existent depuis 1976 et ont pendant des années contribué activement au débat démocratique entre les parents d'élèves et l'éducation nationale, s'en trouveraient exclus de fait. Cette décision est incompréhensible lorsque l'on sait que les listes de groupements de parents ont obtenu 51,25 % des suffrages lors des élections 98/99, contre 29,57 % à la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves des école publiques) et 6,28 % à la PEEP (parents d'élèves de l'enseignement public). Elle aurait surtout pour effet de priver un grand nombre de citoyens de leur droit de se présenter librement à des élections. Aussi, souhaiterait-il connaître ses observations sur la question. Il lui demande notamment de lui indiquer les raisons ayant motivé une telle mesure, et s'il entend la reconsidérer.

Médecins candidats à une fonction de médecin de prévention

575. - 27 août 1999. - M. Yann Gaillard rappelle à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité qu'un décret n° 82-453 du 28 mai 1982 a indiqué que les médecins candidats à une fonction de médecin de prévention devaient être titulaires du certificat d'études spéciales de médecine du travail. Toutefois, le décret précise que le certificat n'est pas obligatoire pour le médecin se trouvant déjà en fonction dans les administrations avant la date d'entrée en vigueur dudit décret. Ensuite, un décret n° 95-680 du 9 mai 1995 a modifié le décret du 28 mai 1982 en reprenant exactement les mêmes articles. C'est-à-dire qu'il précise que les dispositions en cause ne s'appliquent pas aux médecins se trouvant déjà en fonction dans les administrations avant la date en vigueur du décret, soit en conséquence le 9 mai 1995. Plus récemment, une loi n° 95-535 du 1er juillet 1998, dans son article 28, a repris les termes des décrets du 28 mai 1982 et du 9 mai 1995 mais en modifiant les dérogations. Il précise qu'à titre exceptionnel les docteurs en médecine exerçant en tant que médecin de prévention ou médecin du travail pouvaient poursuivre leur activité à condition de suivre un enseignement théorique sanctionné par des épreuves de contrôle. Par circulaires, diverses autorités ministérielles ont indiqué que la loi du 1er juillet 1998 ne s'appliquait pas aux médecins recrutés avant le 9 mai 1995 - c'est-à-dire que ceux-ci pouvaient poursuivre leurs activités de médecin de prévention ou du travail sans avoir à reprendre des études spéciales. Il lui demande donc de bien vouloir confirmer cette interprétation qui a pour conséquence d'éviter à des médecins exerçant dans l'administration des fonctions de médecin de prévention ou du travail depuis de nombreuses années de reprendre des études, dans des condtions au demeurant encore mal organisées dans les universités, en vue d'obtenir un certificat spécial qui n'était nullement exigé au moment de leur prise de fonction.

Limitation de la prise en charge des cures thermales

576. - 31 août 1999. - M. Jean-Claude Carle appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conséquences de l'adoption, le 30 mars 1999, par le conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance maladie, du « plan Johanet », visant notamment à limiter la prise en charge des cures thermales aux seules situations pathologiques qui concernent les voies respiratoires chez les enfants, la dermatologie et les affections des muqueuses bucco-linguales. Cette décision intervient alors qu'une étude, réalisée en 1983 et 1986 auprès de 3 000 curistes par la CNAM, avait reconnu l'intérêt thérapeutique du thermalisme et son incidence faible sur les dépenses de santé (0,23 % des dépenses d'assurance maladie en 1996). Il lui signale, par ailleurs, l'importance économique du thermalisme, à l'origine d'environ 120 000 emplois directs ou indirects, c'est-à-dire plus de 2,2 milliards de francs de recettes pour l'assurance maladie chaque année, alors que le coût global du thermalisme n'est évalué qu'à 1,4 milliard de francs par an. C'est pourquoi il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur cette question et savoir s'il envisage de suivre les propositions de la Caisse nationale d'assurance maladie dans ce domaine.

Incidents survenus à l'occasion des fêtes du 14 juillet
dans le 6 e arrondissement de Paris

577. - 1er septembre 1999. - M. Bernard Plasait attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les événements qui se sont produits dans le 6e arrondissement de Paris, à l'occasion des fêtes du 14 juillet. En effet, comme chaque année, il était prévu, pour les soirées des 13 et 14 juillet, un bal dans la cour de la caserne des sapeurs-pompiers de la rue du Vieux-Colombier, bal traditionnel, annoncé par la presse, et qui se déroule sous surveillance constante, les entrées étant filtrées. Aucune autre manifestation festive n'était apparemment prévue, ni surtout, portée à la connaissance du maire du 6e arrondissement et encore moins des habitants. Or un bal a été organisé sur la place Saint-Sulpice avec l'autorisation de la préfecture de police, pour les deux soirées des 13 et 14 juillet, de 22 heures à 4 heures du matin. Le commissariat principal du 6e arrondissement en a été avisé à la dernière minute ; et la mairie d'arrondissement qui, faut-il le souligner, est implantée dans le même bâtiment n'en a jamais été informée. Organisé par la Coordination des étudiants communistes, ce bal était, en réalité, une manifestation de propagande politique, pour laquelle les organisateurs avaient planté alternativement des drapeux tricolores et des drapeaux rouges, ce qui, en la circonstance, est pour le moins choquant. Mais il était aussi une opération commerciale. Deux tentes avaient été dressées, l'une destinée aux frites, merguez, etc., et l'autre, pour les boissons. Dans cette dernière, étaient distribués, sans licence, non seulement de la bière, mais aussi du punch, de la vodka, du rhum pur et du whisky ; tout cela sans restriction aucune, et à des prix « cassés » - 20 francs le verre de whisky ou de vodka. Les consommateurs étaient principalement des mineurs, et même de jeunes adolescents. Pendant toute la première soirée, des pétards ont éclaté dans la foule, dont, après deux heures du matin, certains de très forte intensité, au début de la rue Férou et devant l'Hôtel Récamier. Dans la nuit, des jeunes ont franchi les grilles de l'église Saint-Sulpice et sont montés très haut dans l'énorme échafaudage qui couvre toute la tour Nord, pour y chahuter. A aucun moment la police n'est intervenue étant donné qu'elle avait reçu l'ordre général de ne pas intervenir. Au petit matin, d'autres incidents ont émaillé la dispersion de ces jeunes, censés célébrer la fête nationale ; ils ont tagué en rouge un certain nombre d'immeubles aux alentours du métro Saint-Sulpice et essayé de forcer les serrures de plusieurs commerces. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer, d'une part, les raisons pour lesquelles aucune sanction n'a été prise contre les infractions à la législation relative à la distribution de boissons alcoolisées sur la voie publique - en l'espèce, absence de licence et vente à des mineurs - et, d'autre part, s'il lui paraît normal de ne communiquer aucune information aux élus de la capitale, et a fortiori , au maire du 6e arrondissement, sur la tenue d'un bal susceptible de donner lieu à tant de débordements. Ce bal n'ayant aucun lien avec le 6e arrondissement et lui rappelant la promesse faite, il y a quelques années, par le Président du groupe communiste au Conseil de Paris, de lui trouver une autre localisation, il lui demande également de bien vouloir lui confirmer que cette manifestation ne sera pas autorisée en juillet 2000 et que, dès à présent, les démarches incessantes du maire de l'arrondissement seront prises en considération.

Construction d'un nouveau synchrotron

578. - 6 septembre 1999. - M. Jacques Legendre, persuadé que M. le Premier ministre est parfaitement informé de l'importance attachée par la communauté scientifique française et de nombreux élus nationaux et régionaux à la construction en France d'un nouveau synchrotron, s'étonne qu'il ait laissé le ministre de l'éducation et de la recherche annoncer dans la torpeur du mois d'août que cet équipement serait réalisé, avec la participation financière de la France... en Grande-Bretagne. Il demande donc au Premier ministre s'il n'estime pas indispensable, avant toute décision définitive, d'organiser un débat au Parlement permettant aux élus de s'exprimer sur un choix d'une telle gravité.

Place de la France au sein du Conseil de l'Europe

579. - 7 septembre 1999. - M. Daniel Goulet appelle l'attention de Mme le ministre délégué à l'action humanitaire et aux droits de l'homme sur l'impérieuse nécessité pour la France d'affirmer sa place et son rôle au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Quelles mesures, notamment d'ordre politique et budgétaire, le Gouvernement entend-il prendre pour soutenir les actions engagées par le Conseil de l'Europe et plus particulièrement pour soutenir et promouvoir l'institution elle-même ?

Attribution des aides aux détaillants
de carburants en difficulté

580. - 8 septembre 1999. - M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la mise en place du nouveau dispositif d'attribution des aides aux détaillants en carburant par le comité professionnel de la distribution de carburants (CPDC). Dans le cadre de la loi n° 96-588 du 1er juillet 1996 relative à la loyauté et à l'équilibre des relations commerciales, et afin de préserver le réseau des détaillants traditionnels, essentiel au maintien de l'activité notamment en zone rurale, il était prévu que le CPDC redistribue le produit de la majoration de la taxe d'aide au commerce et à l'artisanat aux petites stations-service en difficulté. En conséquence, la loi de finances pour 1997 (n° 96-1181 du 30 novembre 1996), les décrets du 15 mai 1997 et du 2 mars 1998 ont fixé le taux et les modalités de répartition du produit de cette extension de taxe, collectée par la Caisse nationale de l'organisation autonome d'assurance vieillesse des professions industrielles et commerciales (ORGANIC). Or pour que le CPDC puisse redistribuer les sommes recueillies, évaluées à soixante millions de francs, le décret n° 98-112 du 2 mars 1998 a imposé qu'un arrêté conjoint du ministre chargé de l'industrie, du ministre chargé du commerce et de l'artisanat et du ministre chargé du budget fixe chaque année le plafond des ressources affectées aux CPDC. Cet arrêté ministériel n'est toujours pas paru au Journal officiel . En conséquence, faute de cet arrêté interministériel, une loi votée voici près de trois ans et deux décrets sont privés de toute portée pratique. Plus grave, l'ORGANIC perçoit, depuis ce décret n° 97-59 du 15 mai 1997, le produit d'une taxe spécifique devenue sans objet, puisque la loi est détournée. Ces fonds ne sont toujours pas destinés aux petites stations-service de plus en plus en difficulté, pour qui ils sont prélevés. C'est pourquoi il lui demande de mettre sans délai un terme à cette situation inadmissible, soit en attribuant définitivement à cette taxe sa destination : les petites stations-service, soit en la supprimant puisque sans objet.

Baisse de la TVA dans le secteur de la restauration

581. - 10 septembre 1999. - M. Adrien Gouteyron attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la nécessaire baisse du taux de la taxe sur la valeur ajoutée dans le secteur de la restauration. Il lui rappelle que la législation européenne ne permet l'application de taux réduits de TVA qu'à quelques produits et services énumérés de façon limitative par l'annexe H de la sixième directive 77/388/CEE relative au système commun de valeur ajoutée. Il lui rappelle également que la proposition de directive du Conseil E-1236 présentée par la Commission européenne, le 17 février 1999, ouvrait en la matière de nouvelles perspectives. Elle modifie en effet la directive 77/388/CEE en ce qui concerne la possibilité d'appliquer à titre expérimental un taux de TVA réduit sur les services à forte densité de main-d'oeuvre. La France devait indiquer - avant le 1er septembre de cette année - si elle souhaitait participer à cette expérimentation et quels services elle entendait assujettir au taux réduit. Or, il apparaît que la restauration est retirée de la liste des futurs bénéficiaires du taux réduit à la demande de deux pays : la France et l'Allemagne. Il lui demande donc, tout en se félicitant de la baisse annoncée de la TVA sur les travaux d'entretien des logements, pourquoi le secteur de la restauration est ainsi exclu du bénéfice de cette mesure. Il tient à lui rappeler à ce sujet que celle-ci permettrait une harmonisation évitant les distorsions de concurrence entre les différentes formes de restauration et qu'elle concerne un secteur - celui des cafés, hôtels et restaurants - qui emploie 800 000 actifs dont 600 000 salariés, ce qui fait de lui le quatrième employeur de France.

Déneigement des routes par les agriculteurs

582. - 15 septembre 1999. - M. Gérard Cornu demande à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche de bien vouloir lui indiquer dans quels délais il compte prendre le décret d'application de l'article 10 de la loi n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation agricole qui stipule que « toute personne physique ou morale exerçant une activité agricole au sens de l'article L. 311-1 du code rural peut apporter son concours aux communes et aux départements en assurant le déneigement des routes au moyen d'une lame départementale ou communale montée sur son propre tracteur... ».

Mesures urgentes pour préserver la salle Pleyel

583. - 15 septembre 1999. - M. Xavier Darcos attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur la situation de la salle Pleyel dont l'avenir est compromis à la suite de sa vente par le Crédit lyonnais en 1998. Construite en 1927 par Gustave Lyon, associé de Camille Pleyel, fils du musicien français, la salle Pleyel contribue au rayonnement de la France dans le monde entier. Centre d'accueil dans le temps d'interprètes prestigieux comme Munch, Haskil, Rampal, André, Argerich ou Luisada..., la salle Pleyel contribue également à la diffusion du répertoire instrumental ou symphonique ; des oeuvres de Berg et de Boulez y ont été données en création mondiale. En outre, la salle Pleyel permet à de jeunes musiciens issus des conservatoires nationaux de musique de Paris ou de Lyon et recrutés sur concours, de pratiquer leur instrument en formation symphonique dans de grandes associations de caractère bénévole : association des concerts Lamoureux, Pasdeloup ou Colonne. Or, depuis un an, ces associations sont confrontées à des charges considérables d'occupation locative que la faiblesse de leurs subventions ne leur permet plus de supporter. Il lui demande, en conséquence, si elle envisage de procéder au classement de la salle Pleyel afin de la préserver d'éventuelles opérations immobilières qui, dans l'avenir, pourraient la transformer en galerie marchande ; il lui demande également si elle envisage de revoir à la hausse les subventions de ces associations afin de leur permettre de poursuivre leur mission pédagogique et de formation professionnelle auprès de jeunes musiciens français.

Contrôle par la Commission des opérations de bourse
des publicités des produits financiers

584. - 17 septembre 1999. - M. Jean Chérioux attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'urgente nécessité d'un contrôle vigilant, par la Commission des opérations de bourse, des publicités faites par l'intermédiaire des médias pour assurer le placement des produits proposés par les établissements financiers.

Financement de l'Office national des forêts

585. - 21 septembre 1999. - M. Philippe Richert appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les difficultés que rencontre l'Office national des forêts pour assurer financièrement toutes les fonctions qui lui sont dévolues. La mission de l'ONF ne se limite pas, en effet, à l'exploitation du bois. Il lui appartient également de gérer un patrimoine confié par la nation, en assurant sur les domaines qui lui sont confiés la préservation du « capital bois », la protection de l'environnement (eau, sol, espèces et milieux naturels) et l'accueil public. Ces multiples fonctions, non rémunératrices et coûteuses, ne peuvent plus être financées de manière optimale par les seules recettes de la vente du bois. C'est le cas en particulier en Alsace, région dotée d'une grande richesse écologique et dont les forêts sont très fréquentées par les promeneurs et les randonneurs. Or l'intérêt général et celui des générations futures commandent de se préoccuper de la gestion à long terme du patrimoine forestier. L'insuffisance des moyens d'entretien des infrastructures est particulièrement dommageable en ce qui concerne les routes forestières : certaines, très fréquentées, se dégradent en effet, faute d'entretien suffisant, créant un problème de sécurité publique extrêmement sérieux. Les sujétions que leur éventuelle fermeture occasionnerait aux usagers et à l'activité socio-économique de la région excluent par ailleurs le recours à cette solution extrême. Aussi, afin de permettre à l'ONF d'assurer un entretien suffisant des routes domaniales, il est nécessaire que les crédits qui y sont alloués dans le budget 2000 soient non seulement maintenus, mais augmentés. Il souhaiterait connaître ses observations sur ces propositions et savoir si le Gouvernement envisage d'augmenter les crédits d'entretien routier de l'ONF.

Classement des centres hospitaliers

586. - 22 septembre 1999. - M. Jean Chérioux demande à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale les raisons pour lesquelles certains centres hospitaliers, dont celui de Lavaur dans le Tarn, sont classés en première catégorie, contrairement au souhait de leur conseil d'administration qui voudrait les voir demeurer en deuxième catégorie.

Réglementation relative aux chambres mortuaires

587. - 22 septembre 1999. - M. Joseph Ostermann attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur l'activité funéraire. Celle-ci est régie par la loi n° 93-23 du 8 janvier 1993 qui met fin au monopole communal en matière d'opérations funéraires et définit, par ailleurs, le service extérieur des pompes funèbres. Elle garantit le libre jeu de la concurrence entre opérateurs funéraires. En outre, la circulaire n° 18 du 14 janvier 1999 relative aux chambres mortuaires des établissements de santé stipule que « les établissements de santé qui accueillent sans restriction dans leurs chambres mortuaires le corps de personnes non décédées en leur sein assureraient ainsi, de fait, les fonctions de chambre funéraire » et seraient par conséquent passibles de sanctions pénales. Le terme « sans restriction » est peu précis. Il lui demande donc d'en préciser la définition et la portée. Cette précision est importante, notamment en milieu rural, où de nombreuses petites entreprises artisanales de pompes funèbres ne disposent pas de chambres funéraires et sont contraintes de déposer les corps dans les chambres mortuaires des établissements de santé. Il est donc primordial pour ces établissements de savoir s'ils sont en contravention avec la réglementation et s'ils sont, à ce titre, susceptibles d'être sanctionnés.

Développement et sécurisation du commerce électronique

588. - 23 septembre 1999. - M. Pierre Laffitte attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la libéralisation de la cryptologie, qui facilite le commerce électronique mais qui n'est que partielle. Le projet de loi sur la signature électronique, pourtant fondamental et urgent d'après les informations données, n'est pas inscrit dans les priorités du débat parlementaire. Ne conviendrait-il pas de l'inscrire avant les débats budgétaires, notamment au Sénat. Les pouvoirs publics enfin, devraient donner l'exemple. Ainsi, tous les appels d'offres de l'Etat, des services publics et des collectivités locales ainsi que les réponses devraient se faire par voie de messagerie électronique (sécurisée pour les réponses). C'est le sens d'une proposition de loi déposée au Sénat assortie de la mise en place d'un corpus de logiciels libres avec code source public. Le premier ministre a affirmé à plusieurs reprises que ces questions étaient prioritaires. La dynamisation de l'économie française, la diminution des dépenses budgétaires pour les services publics et les collectivités locales et le rattrapage du retard français en matière de commerce électronique par rapport à certains pays ne méritent-ils pas que le ministère appuie fortement ces diverses mesures ?

Crédits affectés à la Picardie

589. - 23 septembre 1999. - M. Paul Girod attire l'attention de M. le Premier ministre sur les légitimes inquiétudes des élus de la région Picardie suite à la communication du montant de l'enveloppe affectée à celle-ci par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) d'Arles dans le cadre des contrat de plan Etat-régions 2000-2006. D'un montant de 2,5 milliards de francs (soit 1 360 francs par habitant), elle représente une stagnation alors même que la population picarde a augmenté et que le contrat est allongé de deux années. De plus, le volet départemental affecté à l'Aisne est ridicule par rapport à ses besoins en général et aux rattrapages nécessaires relativement aux précédents contrats de plans. En particulier, l'insuffisance du volet routier signifie une accélération de l'asphyxie de ce département, dont il n'est pas besoin de rappeler qu'il défraie régulièrement la chronique en matière de suppression d'emplois. L'affaire Wolber et la multiplication des dépôts de bilans dans le Soissonnais en particulier sont là pour l'attester. Il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour que l'enveloppe complémentaire vienne redresser ce qui ne peut avoir été qu'une mauvaise écoute par le Gouvernement des arguments déployés par tous les élus de l'Aisne.

Conditions de travail des chauffeurs de taxi

590. - 24 septembre 1999. - Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la situation matérielle et les conditions de travail des chauffeurs de taxi, en particulier locataires, qui se sont considérablement détériorées. En effet, le contrat de location est générateur d'insécurité juridique pour les chauffeurs. Ainsi le repos dominical, les congés payés annuels ne sont pas obligatoires, pas respectés, pas sanctionnés et, en cas de rupture de leur contrat ou de non-renouvellement, ils ne bénéficient pas des indemnités de chômage. L'extension du contrat de louage contribue à déséquilibrer la structure de ce secteur économique en faisant progressivement disparaître les chauffeurs salariés, pour échapper à l'application des droits sociaux. Elle menace de réduire considérablement l'exercice artisanal lui-même. C'est le jeu de l'harmonisation de la concurrence qui en définitive est violé, pour imposer des formes de travail de plus en plus désarmées et fragilisées. Pour toutes ces raisons, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi relative à l'accès à l'activité de conducteur et à la profession d'exploitant de taxis en 1998 visant à la suppression du louage. Elle lui demande quand le Gouverneemnt compte la mettre en discussion.

Budgétisation du FNDS

591. - 29 septembre 1999. - M. Daniel Eckenspieller attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat au budget sur le projet de budgétisation du fonds national de développement du sport. La gestion du FNDS donnait, jusqu'à aujourd'hui, toute satisfaction tant au mouvement sportif qu'aux services de l'Etat, en permettant de rendre des arbitrages consensuels. C'était, de plus, et concernant le mouvement sportif, une reconnaissance très forte de ses dirigeants bénévoles, dans la ligne tracée récemment par le Premier ministre, lors des assises nationales de la vie associative. Cela permettait, au niveau des régions et des départements, de laisser à l'initiative locale toute sa place, mais également d'avoir une cohérence entre toutes les disciplines du mouvement sportif et les particularités régionales. Les retombées de la part régionale, en augmentation importante depuis deux ans, ont permis aux clubs, principaux bénéficiaires de cette augmentation, d'avoir un développement conséquent de leur activité, tant au travers de projets nouveaux que grâce au développement de l'emploi sportif avec le plan sport emploi. Toutes ces raisons font que l'abandon des crédits extrabudgétaires du FNDS au profit du budget de l'Etat serait considéré par le mouvement sportif, comme un véritable recul, une remise en cause de la responsabilité des dirigeants, une véritable recentralisation de l'Etat et irait complètement à l'encontre de la reconnaissance du bénévolat demandée très clairement par le Premier ministre. En conséquence, il lui demande si le Gouvernement va maintenir la gestion paritaire du FNDS entre le mouvement sportif et les services de l'Etat, la gestion ne pouvant se faire qu'avec un FNDS non intégré dans le budget de l'Etat.

Train pendulaire Paris-Toulouse

592. - 1er octobre 1999. - M. Georges Mouly attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'état d'avancement actuel du projet d'établissement d'un train pendulaire sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse à l'horizon 2002 qui, selon les prévisions, mettra Limoges à deux heures trente de Paris et Brive à trois heures vingt. Il lui demande en particulier de bien vouloir lui préciser quelle sera la part de financement de l'Etat, de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), du réseau ferré de France (RFF) et des régions concernées dans ce projet, à quel moment il pense que le budget sera définitivement adopté, combien de temps dureront les travaux et, de ce fait, à quelle date le public pourra utiliser ce nouveau train.

Plan d'urgence pour les lycées

593. - 1er octobre 1999. - Mme Hélène Luc attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'application des mesures d'urgence prévues en octobre 1998 à l'issue du mouvement lycéen. En effet, un an après l'annonce des mesures exceptionnelles pour les lycées, elle souhaiterait connaître l'état d'avancement de ces mesures en matière de réduction des effectifs des classes, d'aménagement des emplois du temps, d'ouverture de postes au concours pour le personnel d'enseignement et d'encadrement.