D. DES ACCORDS QUI RÉPONDENT AUX INTÉRÊTS FRANÇAIS

La DGSCGC poursuit une stratégie de développement des coopérations opérationnelles et institutionnelles visant à optimiser la dépense publique en profitant des synergies dégagées . À cet égard, plusieurs axes de coopération ont été privilégiés : la protection des citoyens et des intérêts français à l'étranger en cas de catastrophe (qui a des incidences sur notre économie), la défense du modèle français de sécurité civile associant professionnels et volontaires (menacé par la circulaire européenne sur le temps de travail) et la coopération technique en matière de secours à personne (principalement au travers de la formation des sauveteurs et des échanges d'expérience et d'expertise).

Les présents traités permettront à nos services de secours, ainsi qu'à ceux de nos partenaires, de mutualiser leurs actions en partageant leurs savoir-faire respectifs , comme par exemple :

- s'agissant de la France, dans les domaines de la lutte contre les feux de forêt, du sauvetage et du déblaiement, et de la construction de salles opérationnelles ;

- l'alerte précoce de tsunamis, dont le dispositif est développé au Portugal ;

- dans le domaine de la communication de crise par liaisons satellites, des systèmes d'informations géographiques 5 ( * ) et dans celui de l'évacuation médicale aérienne (module « Medevac »), pour ce qui concerne le Luxembourg.

Enfin, la formation des officiers portugais et luxembourgeois est dispensée en France , à l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) située à Aix-en-Provence. Ce mode de coopération permet de diffuser et de promouvoir la doctrine française en matière de sécurité civile , qui se traduit bien souvent, dans le cadre des décisions prises à l'échelle européenne, par l'adoption de positions communes. De plus, cette coopération est source de retombées économiques puisque nos partenaires investissent principalement dans les équipements français sur lesquels ils ont été formés.


* 5 Ces compétences sont précieuses en vue de la création d'une base de données commune sur les risques en zone frontalière, qui rendrait plus efficace l'action des services opérationnels en matière de gestion des crises - aussi bien dans les phases de préparation et de planification que dans la conduite.

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