V. DES MISSIONS EXERCÉES DANS UN CONTEXTE DIFFICILE

A. LES ÉVOLUTIONS AU SEIN DES PERSONNELS

En 2005, le nombre d'emplois exprimés en équivalent temps plein travaillé s'élève à 30.905, répartis de la manière suivante :

- Magistrats de l'ordre judiciaire

16

- Personnels d'encadrement

1.294

- métiers du greffe, de l'insertion et de l'éducatif

3.626

- administratifs et techniques

933

- personnels de surveillance C

22.211

- administratifs et techniques

2.825

Selon les documents budgétaires, le nombre des sorties nettes des personnes titulaires (départs en congés longue durée, en congés parentaux, en détachement ou en disponibilité ainsi qu'en temps partiel) concernerait en 2006 1.207 personnes . Les entrées sont estimées à 2.358 agents titulaires (dont 2.177 issus des concours de recrutement).

La progression des femmes parmi les personnels de surveillance

Le personnel de surveillance comprend 2.900 femmes. L'administration pénitentiaire est l'une des dernières administrations à procéder à un recrutement séparé d'hommes et de femmes dans le cadre du concours de recrutement des surveillants -dont le principe est autorisé par le décret n° 82-886 du 15 octobre 1982. Traditionnellement, 20 % du nombre de postes offerts au concours sont ainsi réservés aux candidates. Néanmoins, cette part n'est qu'indicative et peut être, compte tenu du nombre d'admis et sous réserve de l'accord du jury, augmentée ou diminuée. En pratique, depuis l'année 2000, les femmes représentent entre 35 et 40 % des lauréats de chaque concours. Cette situation résulte d'un taux de réussite supérieur à celui des hommes dans un contexte marqué par la nécessité de constituer des promotions de 500 élèves au minimum.

Les établissements pour femmes comprennent exclusivement un personnel de surveillance féminin. Cependant, la progression de la féminisation s'est traduite par l'affectation des trois quarts des femmes au sein des détentions masculines. La seule difficulté pratique liée à cette féminisation tient à l'impossibilité pour ces personnels de pratiquer les fouilles sur les détenus. Aussi l'administration pénitentiaire a-t-elle, en fonction de l'organisation des services, fixé certains seuils (de l'ordre de 20 % des effectifs des surveillants), toutefois très souvent dépassés dans les établissements du sud et de l'ouest de la France, compte tenu de la priorité donnée au rang de classement pour le choix de l'affectation.

Une réflexion est actuellement en cours à la direction de l'administration pénitentiaire pour homogénéiser la répartition des femmes surveillantes sur l'ensemble du territoire.

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