Question de M. BONNECARRÈRE Philippe (Tarn - UC) publiée le 02/12/2021

M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'évolution prévisionnelle du nombre de médecins dans notre pays.
De nombreuses informations ont été communiquées quant à une augmentation progressive du numerus clausus puis sa suppression dans la période récente.
La suppression du numerus clausus doit être modulée par l'évolution effective des capacités d'accueil dans le premier cycle puis dans la suite du parcours de formation des médecins.
Notre pays a, à l'instant présent, des certitudes sur l'ampleur des déserts médicaux et d'autre part sur les départs de médecins prenant leur retraite, avec une accélération dans la période actuelle. Il n'a pas connaissance du niveau précis des sorties d'études.
Nos concitoyens souhaitent légitimement disposer d'une visibilité quant à l'évolution des effectifs médicaux dans les années qui viennent.
Même si cette évolution des effectifs sortis de faculté ne donne pas exactement la situation, au regard des règles de liberté d'installation, de chaque territoire, cela n'en reste pas moins une indication importante sur ce qui nous attend.
C'est la raison pour laquelle il serait particulièrement opportun de disposer des prévisions de sortie des médecins à partir de 2022 sur par exemple les dix années à venir.
Ceci permettrait également de mesurer si la suppression effective du numerus clausus a ou non permis une évolution du nombre de médecins en cours de formation et donc de la couverture médicale à venir de la population.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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