Question de M. BOCQUET Éric (Nord - CRCE) publiée le 11/11/2021

M. Éric Bocquet attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le traitement réservé à la psychologie et à ses professionnels dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022.
Il apparaît que les dispositions prévues ne répondent pas aux attentes de la profession, notamment en termes de moyens, bien dérisoires, pour faire face aux besoins en matière de santé mentale après deux années de crise épidémique.
L'enveloppe envisagée ne permet que huit séances par an pour 0,3 % de la population. Et encore, celles-ci seraient réduites à 30 minutes, ce qui est peu pour aider un patient en souffrance. Le risque existe qu'avec si peu de temps le psychologue ne puisse plus choisir la méthode de soin la mieux adaptée à son patient.
De plus, la rémunération proposée pour chaque consultation paraît bien faible au regard du travail que demande chaque prise en charge de patient. Cette faible rémunération entre en contradiction avec la volonté de faire prescrire par un médecin les consultations chez un psychologue, ce qui va alourdir le coût global et provoquer un retard dans les soins apportés au patient.
C'est pour ces raisons qu'il lui demande les mesures qu'il compte proposer afin d'inclure la psychologie et ses professionnels dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022, afin d'offrir aux patients qui en ressentent le besoin la meilleure prise en charge possible.

- page 6300

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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