Question de M. TISSOT Jean-Claude (Loire - SER) publiée le 28/10/2021

M. Jean-Claude Tissot attire l'attention de M. le Premier ministre sur les conditions d'accueil sur notre sol des personnes exilées qui font mouvement vers la Grande-Bretagne.
Les mouvements de personnes exilées entre la France et la Grande-Bretagne, à Calais et sur le littoral, est un sujet difficile, sur le devant de l'actualité depuis des années. De nombreux observateurs indépendants - la défenseure des droits, la commission nationale consultative des droits de l'homme, des experts de l'organisation des nations unies (ONU), l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch - ont tour à tour constaté de graves violations des droits fondamentaux à l'encontre des personnes exilées. Malgré ces alertes, la situation ne cesse de se dégrader. Face au silence de l'État, trois personnes ont entamé une grève de la faim depuis le 11 octobre 2021, dont l'aumônier de la délégation du secours catholique. Par cette action extrême, non violente, elles lancent un appel simple pour que cessent les évacuations de campements et de terrain quasi quotidiennes, les destructions ou confiscations des affaires personnelles, les obstructions et interdictions de distribution ou d'aide humanitaire apportées par les associations et les citoyens. Elles demandent enfin que s'ouvre un espace de dialogue raisonné avec les pouvoirs publics pour que des réponses concrètes permettent de préserver l'intégrité des personnes. Le secours catholique vient d'adresser au Président de la République une demande de rendez-vous de toute urgence pour que s'ouvre l'espace de discussion demandé. Aussi, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement pour que ce dialogue puisse s'ouvrir sans tarder et que soient apportées des réponses concrètes, humaines, à cette situation dramatique.

- page 6059

Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

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