Question de Mme COHEN Laurence (Val-de-Marne - CRCE) publiée le 09/09/2021

Mme Laurence Cohen attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le manque de suivi gynécologique des personnes trans.

En effet, de nombreux hommes trans renoncent aux soins gynécologiques, ce qui n'est pas sans conséquences sur leur santé. Pourtant, comme les femmes cisgenres, ils peuvent être concernés par des cancers comme celui du col de l'utérus, des ovaires ou des seins. Ils peuvent également avoir besoin de recourir à un moyen de contraception ou à une interruption volontaire de grossesse (IVG), en étant suivis par un professionnel ou une professionnelle de santé.

Ce non-recours aux soins est notamment lié à la formation insuffisante, aux préjugés et à la transphobie que peuvent avoir parfois certains membres du personnel médical et administratif comme il en existe dans l'ensemble de la société. Des listes de gynécologues « transfriendly » circulent au sein de la communauté trans, pour inciter à consulter davantage, mais cela n'est pas du tout suffisant.

Aussi, elle lui demande ce qu'il compte mettre en place pour améliorer l'accès aux soins gynécologiques des personnes trans, notamment en formant davantage les personnels de santé.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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