Question de M. LAURENT Pierre (Paris - CRCE) publiée le 24/06/2021

M. Pierre Laurent attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'insuffisance des moyens affectés à l'évolution professionnelle des personnels hospitaliers.
Alors que l'hémorragie des personnels exténués par la situation créée par la pandémie et le manque de moyens se poursuit, nombre d'agents déjà en poste et ayant brillamment obtenu leurs examens ne sont recrutés et pris en charge par les organismes de formation compétents. Pourtant rien qu'à l'assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) 500 postes sont vacants, dont 400 d'infirmières. Cette situation est d'autant plus préjudiciable que la promotion professionnelle permet d'endiguer la fuite du personnel, d'avoir des soignants expérimentés et de rouvrir des lits fermés à cause du sous-effectif.
Le Ségur de la santé avait pourtant incité les professionnels de santé à se former, en faisant notamment « de la promotion professionnelle tout au long de la carrière un facteur d'attractivité et de fidélisation ».
Force est de constater que la réalité est en contradiction avec les objectifs énoncés notamment parce que les moyens attribués aux formations subventionnées sont très insuffisants.
Au vu de la gravité de la situation en général engendrée par le manque de moyens et par l'évolution incertaine de la pandémie en particulier, il est vital que l'État débloque d'urgence des moyens suffisants en vue de pourvoir à l'évolution professionnelle des personnels hospitaliers.
Il lui demande ce qu'il compte faire en ce sens.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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