Question de Mme DUMAS Catherine (Paris - Les Républicains) publiée le 24/06/2021

Mme Catherine Dumas attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, sur la nécessaire évolution du mode de gouvernance du boulevard périphérique parisien.

Elle note qu'1,2 million de véhicules empruntent cette voie de 35 kilomètres chaque jour. Elle rappelle que le boulevard périphérique est inscrit au plan d'urbanisme de Paris depuis 1959, mais qu'il est un élément majeur dans le réseau autoroutier régional. Si le boulevard périphérique relève du domaine public de la ville, il assure, depuis 1973, un rôle de premier plan dans la mobilité et l'attractivité économique de toute la métropole.

Elle fait état des projets de la mairie de Paris de métamorphoser cet axe routier en un « boulevard urbain ». Ces projets consistent notamment à baisser la vitesse de 70 à 50 km/h, à supprimer la voie de gauche pour la réserver à l'autopartage et aux transports en commun, à installer des carrefours avec des feux tricolores, des passages piétons, des pistes cyclables, des espaces verts voire même des commerces...

Elle constate, d'après une étude réalisée par la ville à l'automne 2020 et rendue publique le 29 janvier 2021, que les usagers du boulevard périphérique (qui ne sont pas tous parisiens) sont très majoritairement hostiles à ces éventuelles modifications.

Compte tenu de l'évolution et de l'importance de cette voie de circulation, et de son impact bien au-delà de la population installée à l'intérieur de cet anneau routier, elle lui demande si le moment n'est pas venu d'engager une réflexion sur une autorité partagée de cette ceinture périphérique la plus empruntée d'Europe.

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Transformée en Question orale (n°1785S)

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