Question de M. CHARON Pierre (Paris - Les Républicains) publiée le 10/06/2021

M. Pierre Charon attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation sanitaire du quartier Stalingrad à Paris, qui doit faire face la présence de dizaines de toxicomanes.
Début mai 2021, des habitants exaspérés ont effectué des tirs de mortiers en direction des trafiquants et des toxicomanes. Le 24 mai 2021, un viol en pleine rue a été filmé par un riverain. Cette situation est d'autant plus préoccupante qu'un plan de lutte contre le crack à Paris est en œuvre depuis deux ans.
Sur les aspects sanitaires, parmi les cosignataires de ce plan figurent en particulier l'agence régionale de santé Île-de-France (ARS) et la ville de Paris. Ce plan d'actions qui couvre la période 2019 à 2021 prévoyait notamment le financement par l'ARS Île-de-France de l'accompagnement des usagers de drogues et la création par l'État de nouvelles places d'hébergement. Il était prévu le financement par l'État, pour un montant de 1,2 million d'euros annuels, de nouvelles places d'hébergement pérennes pour les usagers de crack.
La mairie de Paris s'était engagée de son coté à assurer le renfort des maraudes et la création d'une nouvelle unité spécialisée « riverains, usages de drogues et médiation sociale ». Des parcours - destinés à assurer la tranquillité des riverains - devaient être programmés quotidiennement avec une présence renforcée des inspecteurs de sécurité de la ville de Paris. Un accompagnement social des usagers et des solutions d'hébergement faisaient partie de ces engagements.
Il lui demande de lui faire part du bilan sanitaire et d'accompagnement de ce « plan anti crack à Paris » qui a été mis en place il y a deux ans et qui ne semble pas fonctionner de manière satisfaisante.

- page 3644

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

Page mise à jour le