Question de M. SAUTAREL Stéphane (Cantal - Les Républicains-A) publiée le 13/05/2021

M. Stéphane Sautarel attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité de reconsidérer et de positionner l'avenir de l'unité Parkinson d'Ydes dans une réflexion et une approche d'envergure nationale.

Malgré une expérimentation reconnue quant à la qualité de soins développée, malgré un partenariat étroit avec le centre hospitalier universitaire (CHU) de Clermont-Ferrand et les CH d'Aurillac et de Mauriac, malgré des collectivités locales très investies et fortement impliquées financièrement et socialement dans le fonctionnement de l'établissement et son rôle sur leur bassin de vie, l'inquiétude est grande, suite aux dernières positions affichées par l'agence régionale de santé d'Auvergne Rhône-Alpes, quant à la stabilité de cette unité de soins de longue durée (USLD) sur notre territoire.

Comment ne pas considérer la réelle plus-value de cet établissement pour la prise une charge de patients venant de tout le territoire français ?

Pourquoi, encore et toujours, une étude et un audit de la situation actuelle si le seul objectif est de démolir progressivement ou brutalement un équipement indispensable à l'offre de soins territoriale ?

Sommes-nous une fois de plus liés à des destinées de ratios budgétaires hospitaliers contre-carrant de réelles avancées en matière de santé publique et d'aménagement du territoire ?

L'accès au soin, la qualité pratiquée dans l'unité Parkinson d'Ydes doivent être pris en compte par l'État lui-même pour arrêter une position quant au développement et aux perspectives de cette unité, en lien avec les élus locaux, nonobstant le rôle de l'ARS.

Il lui demande si le Cantal, territoire rural et d'avenir, doit une fois de plus subir les foudres administratives et techniques au détriment du réel sens que l'on souhaite donner à une politique publique de santé réaliste et ambitieuse d'aménagement du territoire.

Il lui demande si la solidarité nationale va trouver les moyens de permettre à l'ARS de conforter ce service d'intérêt national.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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