Question de M. RAVIER Stéphane (Bouches-du-Rhône - NI) publiée le 08/04/2021

M. Stéphane Ravier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur le sort des entreprises des départements touchés par un troisième confinement.
Les mesures prises par le Gouvernement instaurent de nouvelles restrictions, dont la fermeture de tous les commerces réputés non « essentiels », à partir du 19 mars 2021. Ce sont 16 départements, et 21 millions d'habitants qui se retrouvent, à nouveau, confinés ou du moins assignés à respecter un périmètre de 10 kilomètres. Les mesures de restrictions de liberté, alors en vigueur, réduisent peu les interactions sociales des populations confinées, en revanche, la fermeture de tous ces commerces dits « non essentiels » accroît à la fois la crise économique et sociale mais aussi notre dette nationale.
La politique visant à stopper l'épidémie de Covid-19 « quoi qu'il en coûte » a fait exploser les dépenses de notre pays. En 2020, la France a emprunté 380 milliards pour faire face à son déficit budgétaire. En 2021, les dépenses continuent d'aggraver notre déficit pour financer des mesures de restrictions dont l'impact économique est néfaste.
Aussi, alors que les variants du virus promettent une épidémie qui dure, il lui demande si la solution du confinement, qui restreint les libertés des citoyens, notamment les libertés économiques des 110 000 commerçants de ces 16 départements, ne pourrait pas être dépassée par un scénario plus réaliste, moins coûteux et propice à la relance qui se fait attendre.

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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique


La question est caduque

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