Question de M. PAUL Philippe (Finistère - Les Républicains-R) publiée le 25/03/2021

M. Philippe Paul souhaite appeler l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les inquiétudes exprimées par les étudiants de première année de médecine et leurs familles face aux conséquences de la réforme des études des professions de santé issue de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé. Il apparaît qu'en cas d'échec au terme de cette année d'entrée en vigueur de la réforme, ces étudiants ne pourront pas redoubler. De plus, le nombre de places qui leur sont ouvertes pour la deuxième année est particulièrement restreint, une part des places étant réservée aux étudiants redoublant l'ancien dispositif de première année commune aux études de santé (PACES). Alors que l'un des points de la réforme mis en avant est la fin du numerus clausus, il est, au contraire, à craindre qu'en l'absence de toute évolution le nombre d'étudiants en situation d'échec et contraints de prendre une nouvelle orientation soit particulièrement élevé. Aussi, après lui avoir rappelé l'exposé des motifs de l'article 1 du projet de loi : « Une part d'augmentation pour cette seule année du nombre d'étudiants admis en deuxième année de premier cycle sera spécifiquement dédiée à la gestion de ces redoublants afin de ne pas créer d'inégalités au détriment des étudiants "primants", qui commenceront leur cursus à la rentrée universitaire 2020 », lui demande-t-il les mesures que le Gouvernement entend proposer pour répondre à ces inquiétudes légitimes.

- page 1934

Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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