Question de M. DARNAUD Mathieu (Ardèche - Les Républicains) publiée le 25/02/2021

M. Mathieu Darnaud attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la situation inéquitable des étudiants primants en santé ayant commencé leur cursus à la rentrée universitaire 2020.

Il rappelle que la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé rénove le mode d'accès aux études médicales, pharmaceutiques, odontologiques et maïeutiques, notamment par la suppression du numerus clausus déterminant l'accès en deuxième année de premier cycle, et la diversification des voies d'accès à ces études.

Depuis la rentrée universitaire de 2020, il existe donc deux filières distinctes : le parcours accès santé spécifique (PASS) et la licence à mineure santé (LAS) qui ont remplacé la première année commune aux études de santé (PACES) avec, désormais, l'interdiction de redoubler en cas d'échec au concours. Tous les étudiants primants 2020 ont l'obligation de suivre un double cursus. Hélas, les nombreux acteurs du secteur constatent que cette réforme qui devait abaisser le taux d'échec et améliorer la réorientation des étudiants produit des effets inverses.

Comme la capacité totale d'accueil en deuxième année reste équivalente lors de cette période de transition 2020-2021, les primants sont confrontés à des inégalités de sélection pour la suite de leur formation. En effet, les étudiants (PACES) de l'ancien système ont été autorisés à redoubler et bénéficient de places réservées, déduites du numerus apertus, réduisant considérablement les possibilités pour les étudiants de la génération PASS-LAS 2020 et les pénalisant.

Il demande donc si, pour revenir sur cette situation inéquitable, le Gouvernement prévoit d'augmenter la capacité d'accueil en seconde année des formations en santé dans toutes les universités, et de donner une seconde chance à tous les étudiants PASS 2020 en autorisant le redoublement.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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