Question de M. ANGLARS Jean-Claude (Aveyron - Les Républicains-A) publiée le 28/01/2021

M. Jean-Claude Anglars interroge M. le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, sur l'avenir de la ligne ferroviaire de l'Aubrac.

L'annonce de la fermeture de la ligne de l'Aubrac (Clermont-Ferrand – Millau – Béziers) pour travaux, jusqu'au mois de septembre 2021, a suscité incompréhension et inquiétude des usagers de cette ligne, de la population ainsi que des élus et des collectivités territoriales.

Incompréhension, parce que les informations sur les conditions de sécurité de la ligne qui ne seraient plus assurées n'ont pas été suffisamment précisées, de même que le détail des travaux. La SNCF a toutefois décidé de fermer cette ligne pour une durée de neuf mois, une durée conséquente.

Le manque de transparence sur le détail et la gestion des travaux a indéniablement contribué à susciter des craintes, d'autant plus qu'il fait suite à une longue dégradation de cette ligne, dénoncée notamment par les usagers, malgré de nombreux travaux dont la récurrence interroge d'ailleurs l'utilité, aujourd'hui que la ligne est à l'arrêt pour de nombreux mois.

L'inquiétude de la population et des collectivités porte donc sur la pérennité de cette ligne. La mise en place de liaisons autocars sur l'ensemble de la ligne, y compris sur les tronçons praticables en train fait craindre que le remplacement des trains par des autocars ne soit pas seulement provisoire – pour la durée des travaux – mais la conséquence d'une longue série de choix de la SNCF.

Pour ces raisons, il l'interroge sur l'avenir de la ligne de l'Aubrac. Il lui demande de clarifier la position du Gouvernement et, ainsi, de rassurer les usagers et les collectivités territoriales d'Aveyron, alors que le Président de la République, le 14 juillet 2020, a annoncé l'objectif de « maintenir les petites lignes » essentielles pour une « desserte fine du territoire », ce que permet la ligne ferroviaire de l'Aubrac. Un objectif soutenu notamment par le plan de relance et les 4,7 milliards d'euros dont la SNCF sera bénéficiaire.

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Transmise au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


La question est caduque

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