Question de Mme COHEN Laurence (Val-de-Marne - CRCE) publiée le 12/07/2018

Mme Laurence Cohen interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation vécue par de nombreux patients et patientes qui se retrouvent en rupture de soins psychiatriques dans la Drôme et en Ardèche.
En effet, l'agence régionale de santé (ARS) a décidé de fermer l'unité psychiatrique de Montélimar, avec ses cinquante-six lits.

Sous prétexte de réorganisation de l'offre de soins et de transfert de l'activité dans d'autres établissements, ce sont, en vérité, des hommes et des femmes qui ne sont plus suivis depuis des mois, par leurs psychologues, par leurs psychiatres.

Il n'est pas pensable que ces patients fragiles qui, bien souvent, ne disposent pas de moyens de transport personnels et ont peur des transports collectifs, puissent effectuer quarante kilomètres pour se rendre régulièrement dans un autre établissement.

Une association d'usagers s'est constituée pour dénoncer cette situation et pour tenter d'assurer un suivi, mais force est de constater que nombre de patients ne se sont pas ou plus manifestés, du fait justement de ce manque de prise de charge.

Cette même association dénonce également la suppression de certaines activités du fait d'une insuffisance de personnel, alors que ces activités faisaient partie de la qualité des soins.
Aussi, elle lui demande comment elle entend revenir sur ces décisions qui ont dégradé le suivi des patients, et comment elle entend développer à nouveau une offre de proximité répondant aux besoins, dans ces deux départements dont les taux de suicide sont les plus élevés de la région.

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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