Question de M. PERRIN Cédric (Territoire de Belfort - Les Républicains) publiée le 14/06/2018

M. Cédric Perrin attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'arrêté du 15 février 2018 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « management en hôtellerie-restauration ».

Cet arrêté supprime dans ce cursus l'enseignement du japonais de la liste des langues vivantes pouvant être enseignées en deuxième ou troisième langue.

Des enseignants de la filière hôtelière ont souhaité l'alerter, déplorant ce retrait qui pénalise selon eux le secteur touristique, qui connaît pourtant, depuis plusieurs années en France, une fréquentation accrue de touristes japonais. Ils regrettent par ailleurs de ne pas avoir été consultés sur cette question et informés de cette décision.

Aussi, il souhaite connaître les motivations du Gouvernement justifiant le retrait de l'enseignement de la langue japonaise dans cette filière dédiée à l'hôtellerie et à la restauration. Il interroge le Gouvernement sur ses intentions pour réintroduire cette option au sein de cette formation spécifique.

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Réponse du Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation publiée le 09/08/2018

Les travaux qui ont conduit à la publication au Journal Officiel n°  54 du 6 mars 2018 de l'arrêté du 15 février 2018 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « Management en hôtellerie-restauration » ont fait l'objet d'une large concertation avec l'ensemble des professionnels du secteur concerné, notamment dans le cadre de la commission professionnelle consultative ministérielle idoine. A cette occasion, la suppression du japonais dans la liste des langues vivantes autorisées à l'examen de ce BTS n'a fait l'objet d'aucune remarque particulière. Bien qu'un seul établissement en France soit concerné par cette offre de formation en japonais dans ce BTS, un arrêté modificatif sera prochainement pris pour autoriser cet enseignement dès la rentrée scolaire 2018 afin de préserver l'attractivité de la France auprès des touristes japonais ainsi que son rayonnement au Japon.

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