Question de M. BUFFET François-Noël (Rhône - Les Républicains) publiée le 24/05/2018

M. François-Noël Buffet attire l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur la mise en œuvre du plan vélo. A l'occasion de la clôture des assisses nationales de la mobilité en décembre 2017, elle annonçait que le Gouvernement porterait un plan vélo. De plus en plus plébiscité par les Français, le vélo est devenu en parallèle d'une utilisation loisirs un véritable moyen de transport pour les déplacements domicile-travail.
La fédération des usagers de la bicyclette (FUB) qui a porté une enquête « parlons vélo » et recueilli plus de 113 000 réponses, propose notamment de financer six axes prioritaires : un appel à projets « territoires pilotes », la résorption des coupures urbains, la mise en place massive de stationnements vélo dans les gares, le financement du schéma national des véloroutes et voies vertes (SN3V), un plan de communication efficace et la mise en place d'une indemnité kilométrique vélo (IKV) obligatoire et plus incitative.
À l'heure où il convient de favoriser les modes de transports doux, d'encourager les 40 % de Français qui n'ont pas d'activité physique suffisante et de mobiliser l'ensemble des Français sur les sujets environnementaux, le plan vélo peut être un acte fort.
En appui à un plan vélo ambitieux et cohérent, il lui demande quels sont les moyens et les mesures concrètes que le Gouvernement entend engager.

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Réponse du Ministère auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports publiée le 28/03/2019

Les Assises nationales de la mobilité ont permis de faire émerger l'aspiration forte des Français pour le vélo et ont confirmé la nécessité de doter la France d'une réelle politique en faveur de ce mode de déplacement. Moins d'un an après la clôture des Assises, le Gouvernement a lancé un plan « vélo et mobilités actives » le 14 septembre dernier à Angers. Ce plan vélo ambitieux et financé, sera notamment décliné dans la future loi mobilités. Cette mobilisation sans précédent témoigne de la volonté du Gouvernement de positionner le vélo comme mode de déplacement essentiel. Parmi les 25 mesures du plan, dont l'objectif est de tripler la part du vélo dans les déplacements quotidiens des Français d'ici 2024, il est notamment mis en place un fonds national « mobilités actives », d'un montant de 350 M€ visant à soutenir, accélérer et amplifier les projets cyclables structurants dans les collectivités. Le premier appel à projets a été lancé le 13 décembre 2018. Il sera également mis en place un cadre incitatif adapté. Tous les employeurs privés et publics pourront ainsi contribuer aux frais de déplacement domicile-travail à vélo de leurs salariés sur une base forfaitaire jusqu'à 400 €/an en franchise d'impôt et de cotisations sociales. Cette contribution, appelée « Forfait mobilité durable », remplacera l'indemnité kilométrique vélo afin de permettre une appropriation simplifiée par les employeurs. L'État généralisera la mise en place du forfait mobilité durable pour ses agents d'ici 2020, à hauteur de 200 €/an et encourage l'ensemble des employeurs à s'inscrire dans cette dynamique. Avec ce plan et la loi d'orientation des mobilités, toute sa place est donnée au vélo dans la politique de mobilité du Gouvernement. Ce plan est un point de départ d'une dynamique collective pour la pratique du vélo dans tous les territoires et permettra d'aider effectivement des collectivités à poursuivre leurs politiques volontaristes en la matière.

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