Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 26/04/2018

M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la présence de sucre, de sel et d'acides gras saturés dans les produits agroalimentaires.

Il regrette que les enfants consomment de plus en plus gras, de plus en plus salé et de plus en plus sucré alors que ces trois catégories posent de graves problèmes nutritionnels.

Près de quinze ans après le lancement officiel des engagements volontaires pris par les industriels pour améliorer la qualité nutritionnelle de leurs recettes, aucun impact sensible n'est aujourd'hui mesurable. Les travaux conjoints de l'institut national de recherche en agronomie (INRA) et de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) au sein de l'observatoire de la qualité de l'alimentation (OQALI) ne mettent en évidence aucune diminution significative des consommations de matières grasses totales, d'acides gras saturés, de sucre ou de sel.

Il rappelle que l'organisation mondiale de la santé (OMS) et l'agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommandent de diminuer les taux matières grasses totales, d'acides gras saturés, de sucre et de sel car ces derniers contribuent à l'apparition de maladies cardiovasculaires, de diabètes de type 2 et au développement de l'obésité.

Les travaux de l'INRA permettent d'avoir connaissance des filières directement responsables de l'apparition de ces maladies et des déséquilibres alimentaires en cause.

Il lui demande de bien vouloir lui préciser si le Gouvernement entend fixer des objectifs à atteindre en termes de taux de matières grasses, de sucre et de sel par famille de produits afin d'améliorer fortement la qualité nutritionnelle des produits agroalimentaires.

- page 2042

Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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