Question de Mme PEROL-DUMONT Marie-Françoise (Haute-Vienne - Socialiste et républicain) publiée le 10/08/2017

Mme Marie-Françoise Perol-Dumont attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la nécessaire augmentation du nombre de postes d'internes en gynécologie médicale.
En huit ans, les effectifs de gynécologues médicaux ont diminué de 700, soit une chute de 37,6 %. Sur les 1212 gynécologues médicaux restant en exercice au 1er janvier 2016, plus de 700 sont âgés de plus de 60 ans. Le risque est donc grand que les praticiens formés avant 1986 prennent leur retraite sans pouvoir être remplacés, surtout après la suppression exceptionnelle de 17 années de formation dans leur spécialité.
Face à cette situation et compte tenu de l'importance vitale que tient la gynécologie médicale dans la vie quotidienne de nos concitoyennes, il convient que la sensible progression rendue possible ces dernières années en termes d'ouvertures de postes d'internes soit non seulement confirmée mais amplifiée de façon décisive.
Aussi lui demande-t-elle ce que le Gouvernement entend mettre en œuvre en la matière.

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Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée le 15/02/2018

Le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) de médecine a plus que doublé entre 2012 et 2016. Pour l'exercice 2017, l'arrêté du 6 juillet 2017 a fixé ce nombre à 64 au titre de l'année universitaire 2017-2018. Ce volume de postes a été déterminé en lien avec l'observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS), qui a émis ses propositions du nombre d'internes à former sur la base de concertations locales menées par ses comités régionaux, afin de prendre en compte les besoins locaux tout en préservant la qualité de la formation. L'ONDPS a ainsi préconisé l'ouverture de 65 postes de gynécologie médicale à l'issue des ECN 2017. Aussi, dans un contexte où le nombre de postes à ouvrir s'est révélé sensiblement moins important que ce qui avait été prévu, compte tenu d'un nombre d'étudiants présents aux épreuves inférieur à ce qui était pressenti, il a néanmoins été souhaité préserver certaines spécialités, dont la gynécologie médicale. C'est pourquoi le nombre de postes a été fixé à 64, soit une diminution d'une seule unité par rapport aux propositions de l'ONDPS, afin de s'approcher au plus près des préconisations de l'observatoire et des demandes des acteurs locaux. 

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