Question de M. DUVERNOIS Louis (Français établis hors de France - UMP) publiée le 27/11/2014

M. Louis Duvernois attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international en sa qualité de principal contributeur de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF). En effet, le niveau des subventions a baissé de huit points entre 2010 et 2014 passant de 33 à 27 millions d'euros alors que le nombre d'adhérents de l'AUF augmente régulièrement. Premier réseau associatif d'universités au monde, l'AUF est ainsi passée de 774 adhérents dans 91 pays en 2010 à 800 établissements dans 100 pays en 2014. Le nombre d'étudiants concernés par les actions de l'AUF est passé de 9 millions en 2010 à 12,5 millions en 2013. L'augmentation des recettes générées par l'AUF et la hausse des contributions des universités contractuelles ne parvient plus à compenser la diminution continue de la subvention du ministère des affaires étrangères et du développement international. C'est pourquoi il lui demande quels soutiens peut-il encore apporter à l'AUF pour accompagner sa croissance et conforter son impact sur le rayonnement et l'influence française et francophone dans le monde, malgré un contexte budgétaire particulièrement contraint ? Le moment n'est-il pas venu d'agir concrètement pour rééquilibrer les contributions très minoritaires d'autres pays partenaires au sein de l'AUF ?

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Réponse du Ministère des affaires étrangères et du développement international publiée le 25/12/2014

La France assure 65 % des ressources de l'agence universitaire de la Francophonie. Elle dispose d'un siège au conseil d'administration. À la demande des principaux bailleurs de fonds, l'AUF a mené un effort de rationalisation des dépenses et a travaillé à diversifier ses ressources par la hausse des cotisations versées par les universités membres du réseau, la recherche de partenariats extérieurs mais aussi en appelant l'ensemble des pays membres de la Francophonie à contribuer. Des résultats encourageants ont, d'ores et déjà, été enregistrés, notamment grâce à un partenariat noué avec l'Union européenne. Pour sa part, la France a réaffirmé son soutien par une contribution complémentaire d'1,35 M€ au titre de l'année 2014. Elle encourage ses partenaires francophones à contribuer davantage financièrement au développement des actions de l'agence. Elle ne manque pas de valoriser les programmes prioritaires et en cohérence avec les objectifs français, comme par exemple la coopération dans le cadre du projet France université numérique.

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